Ouest-France du 18 mai 2020. Port à Brétignolles-sur-Mer. Un nouvel appel d’offres pour les travaux
"Il n’y aura pas de vote sur le sujet avant octobre" , ajoute Christophe Chabot, président de la communauté de communes.
La communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie relance, le 18 mai 2020, un nouvel appel à candidature pour la création d'un port de plaisance à Bretignolles-sur-Mer, une relance de la consultation suite à déclaration sans suite
Voir le dossier complet du nouvel appel à candidature sur serveur avec :
- l'AAPC
- le cahier des clauses administratives particulières commun à tous les lots
- le règlement de la consultation
- l'annexe au règlement de consultation des entreprises relatives aux variantes et au caractère forfaitaire des travaux de terrassement
Voir aussi les clauses et hypothèses concernant les Lots 1 et 2
Il est à noter le temps très court de cet appel à candidature (émission : 18 mai 2020 - réception des offres : 22 juin 2020), soit il s'adresse à des entreprises de Travaux Publics connaissant bien le dossier et ayant probablement déjà répondu à l'appel d'offre déclaré infructueux, soit, et c'est plus probable, c'est la recherche de nouvelles entreprises de Travaux Publics, les premières sollicitées ayant jeté l'éponge. Dans ce dernier cas, ce serait vraiment le SOS d'un Saigneur du littoral en détresse sachant qu'aujourd'hui il n'y aurait plus d'entreprise de Travaux Publics candidate pour réaliser son projet de port !
Si j'ai bien compris (voir note Boamp), dans cette "Procédure concurrentielle avec négociation" il y aurait deux phases :
- une phase "appel à candidature" (1 mois mini), c'est l'appel lancé par la CDC le 18 mai 2020
- une phase suivante "négociation" (1 mois mini) si ....
Dans l'annexe, la communauté de communes propose des variantes probablement pour tenter de faire baisser le coût du projet de réalisation, c'est la tentative désespérée de la dernière chance pour contenir le coût dans l'enveloppe proposée par la commission d'enquête (30 000 000 d'euros HT - valeur 2017 - subvention départementale de 3 000 000 d'euros retirée)
Le moment est-il bien choisi ? On sait que les entreprises de Travaux Publics vont devoir augmenter leur coût de réalisation pour tenir compte des nouvelles dispositions réglementaires liées à la crise sanitaire pour les mois à venir (augmentation de l'ordre de 10% du coût des chantiers)
Il est aussi à noter le planning prévisionnel général des travaux mis dans l'appel d'offre.
Christophe Chabot aurait bien l'intention de passer en force, si les entreprises de TP le suivaient, et de recommencer les travaux en septembre 2020 sans attendre les décisions juridictionnelles.
En septembre 2020, les travaux reprendraient par le vidage de la carrière de Brethomé !
Toutes nos sentinelles seraient en alerte et prêtes à déclencher un blocage.
Il est probable que les zadistes n'attendent que ça pour revenir, en force, sur le site !
Rappel d'une déroute avec comme seul responsable : Christophe Chabot
En juin 2019, le bureau communautaire du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie donne tous les pouvoirs à Christophe Chabot pour lancer les opérations liées à un aménagement portuaire à Bretignolles-sur-Mer. C'est lui désormais l'unique responsable.
Il est à noter que dans la période bien précise, entre les élections municipales et communautaires du 16 mars 2020 et la mise en place du nouveau conseil communautaire, Christophe Chabot, président intérimaire de la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, ne devrait expédier que les affaires courantes, ne devrait s'occuper que du service public et ne devrait pas engager des actions de la responsabilité du prochain conseil communautaire, ce qu'il ne fait pas démontrant ainsi son sens des responsabilités (voir note du cabinet d'avocats SEBAN)
1er août 2019, le premier appel d'offre pour la réalisation du port de plaisance est lancé, l'échéance étant initialement fixée au 31 octobre 2019 puis repoussée au 14 novembre 2019.
13 décembre 2019. Port Bretignolles : l'abandon du projet est désormais envisagé
Un fait exceptionnel, à la demande de Christophe Chabot et ce n'était pas à l'ordre du jour du conseil communautaire du 12 décembre 2019, Jérôme Dénécheau a fait une déclaration importante concernant le résultat de la consultation des entreprises pour la création du port de plaisance de Bretignolles, il en ressort :
- que de nombreux candidats se sont montrés intéressés mais que les estimations des entreprises ayant répondu à l'appel d'offres dépassent l'enveloppe réglementaire.
- que des négociations vont avoir lieu avec les entreprises pour ajuster leurs estimations et tenter de contenir les coûts dans l'enveloppe réglementaire en ne dénaturant pas le projet soumis à l'enquête publique de 2018. Les résultats seront connus d'ici mars 2020.
- que Christophe Chabot dit clairement envisager l'abandon du projet si le coût réglementaire n'est pas tenu
16 décembre 2019. Port Bretignolles : l'abandon du projet est inévitable
30 janvier 2020. Port Bretignolles : le projet démonté à La Roche sur Yon
Réflexions sur le coût du projet
6 mars 2020. Coût du projet de port : on vous cache la réalité actuelle
La meilleure proposition actuelle des entreprises retenues dans le cadre de la négociation exclusive, après l'appel d'offres jugé infructueux, serait de 47 MEuros soit près de 50% au-dessus du coût imposé.
Fin mars 2020. Pas de révélation sur les résultats des négociations avec les entreprises comme promis par Jérôme Dénécheau au conseil communautaire du 12 décembre 2019.
Il est à noter que les résultats de l'appel d'offres déclaré infructueux et ceux des négociations avec les entreprises n'ont jamais été présentés aux élus communautaires.
18 mai 2020 : on efface tout et on recommence
La situation est désespérée pour le projet de port de plaisance de Bretignolles mais Christophe Chabot ne veut pas avouer son échec, ne veut pas perdre la face et, avec ce dernier appel à candidature désespéré, tente de faire porter le chapeau aux entreprises de Travaux Publics.
Christophe Chabot a détruit le littoral de Bretignolles ... pour rien
Christophe Chabot a gaspillé l'argent public (probablement près de 10 000 000 d'euros) ... pour rien
Quel triste bilan !
Lire la suite dans Plus d'Infos
Vendée : Conseils Municipaux. Que sont devenus les maires élus ?
Du grenat et du saphir sur les plages vendéennes
Le biologiste Gilles Boeuf redoute l'arrivée d'une pandémie beaucoup plus meurtrière si l'on ne change rien
Le Journal des Sables du 18 mai 2020. Vendée : Conseils Municipaux. Que sont devenus les maires élus ?
Un chef de la milice Bretignollaise s'exprime dans le Journal des Sables
Avec Christophe Chabot, ils ont déjà fait beaucoup en confinement sanitaire :
Destruction de la ZAD : une opération anticipée et manigancée !
Le démantèlement de la ZAD de la Dune : une opération de voyous !
La municipalité poursuit la destruction de la dune ... en période de confinement !
Ouest-France du 20 mai 2020. Du grenat et du saphir sur les plages vendéennes
"Il ne s'agit que d'une curiosité géologique qui montre la richesse de notre région" ... du littoral Bretignollais en particulier.
France 3 Nouvelle Aquitaine du 19 mai 2020. Le biologiste Gilles Boeuf redoute l'arrivée d'une pandémie beaucoup plus meurtrière si l'on ne change rien
Cet éminent biologiste français, récemment installé à Bordeaux, nous met en garde. Il faut trouver un autre type de croissance et consommer différemment. Arrêter de détruire, polluer, surexploiter, disséminer. Si on ne fait rien, des pandémies peut-être plus graves pourraient se multiplier.
Voir l'article du 17 novembre 2017. C'est du littoral qu'est sortie la vie
La logique voudrait que le projet soit abandonné pour coûts trop élevés (tout le monde savait dès le départ que les coûts ne pouvaient pas être respectés).
RépondreSupprimerMais malheureusement il faut s'attendre une fois de plus à des magouilles qui défient la logique et la raison. Surtout avec le préfet Brocart qui justifie l'injustifiable : étude hydro-géologique bidon, expédition punitive des volontaires-miliciens en période de confinement...
Quelles combines vont-ils nous sortir pour donner le change ?
RépondreSupprimerBien lire l'annexe "les variantes"...,car ils vont faire avaler aux élus de la CdC un chantier dégradé "low coast" pour obtenir le prix de 30 000 € magouillé avec le candidat déjà désigné (car aucune possibilité de répondre normalement dans un délai si court):
Supprimer-réduction de la zone d'escale
-rehaussement des deux bassins de loisir
-réduction de la cale de mise à l'eau
-profondeur du bassin portuaire (le pire des problèmes..)
-pieux et pontons (problèmes connus à port la vie...)
-bornes (idem)
-ouvrages de protection extérieurs et intérieurs(mise en péril du projet...)
Comment des nouveaux élus vont accepter cette magouille en sachant qu'une solution "low cost" va engendrer des coûts considérables dans les années à venir pour réparer tous ces défauts de réalisations, qui seront à payer pendant des dizaines d'années par les contribuables de la CdC (la majorité des élus ne serons plus en place pour en prendre la les responsabilités)
Un crédit de 10millons € sera ouvert aux habitants du pays pour manger et boire dans le restaurant de Christophe
RépondreSupprimerChabot.
Oui c'est ca pour manger des fayots !
SupprimerÇa monsieur si vous, vous le voulez!
SupprimerQu'il vendre des chouchous sur les plages de brétignolles avec sa millice le temps que ca lui rapporte gros on sera tranquille pour lontemps !
RépondreSupprimerTous ca pour quelques plaisanciers qu'ont un bateau dans la tête à la place d'une cervelle !
RépondreSupprimerPas légal.
RépondreSupprimerPour un montant d'appel d'offre aussi important, il doit avoir, au minimum, 45 jours pour faire sa réponse. Ce n'est clairement pas le cas ici
Non pas dans le cas d'un premier appel d'offre jugé infructueux. Lorsque la relance est effectuée sur le même cahier des charges et la même procédure d'appel d'offres, le délai ne s'applique pas. Il est à libre appréciation de la maitrise d'ouvrage.
SupprimerSans compter que, si ce funeste projet pouvait se réaliser, il devrait se doter, peut-être même avant sa finition, d'un système de dragage propre, plus une station de traitement à terre, autonome ! Coût de i'opération: au bas mot, 10 M€ ( non prévus aujourd'hui )! Autrement dit: DEFICIT ASSURE pour 10 ans de plus... "Et si ça devait coûter un seul € aux Brétignollais, on arrèterait le projet", dixit cc !... Il nous prend vraiment que pour des CONS-tribuables !!!!!
RépondreSupprimerSi je comprends bien, ce sera maintenant un port low cost. Pour passer le pont levis, si votre voiture est un peu chargée, il sera plus prudent de renoncer et de faire le détour.
RépondreSupprimerBlague à part, il faudrait peut-être que le préfet prenne plus clairement position : s'il pense qu'il faut attendre les décisions de justice, qu'il ose dire à Christophe Chabot de différer le planning ! Et cela éviterait par la même occasion la reconstitution d'une ZAD. Mais Monsieur Brocart semble toujours avoir peur de contrarier notre maire.
Je me pose la question : y a t-il quelque part un pilote dans l'avion du côté de l'Etat ? A la préfecture ? Au Ministère de l'Environnement ? Ou alors le véritable pilote serait-il chez Bénéteau ?
J'appels toutes les entreprises de travaux publics à refuser cette offre le cout des travaux étant beaucoup plus élevé que prévu pour ce port , il serait trop dangereux de faire du travail non conforme et de mettre votre entreprise en faillite .
RépondreSupprimer.
Contrarier le maire qui n'est plus.
RépondreSupprimerQuestion.
RépondreSupprimerLe fait de proposer des variantes de ce nouvel appel d'offre implique que le projet sera différent de celui qui a été autorisé suite à l'enquête publique.
Dans ce cas est-ce que l'appel d'offre est légal car il n'entre plus dans le cadre des travaux qui ont été autorisés suite à l'enquête?
Finalement, le maitre d'oeuvre demande aux entreprises de proposer un autre projet, et accessoirement d'en realiser elles même les etudes de faisabilité...
RépondreSupprimerJ'ai hâte de voir la vidéo aérienne du futur port, et surtout la piscine gonflable de la plage artificielle...puisqu'on ne creuse plus.
Et qu'en pensent (ou penseront) les élus de la Comcom qui ont succombé au charme du premier port à impact environnemental positif. Sont ils tous d'accord avec ce revirement chabotesque ? Le président a 4 mois pour faire ce que bon lui semble, puisqu'il le dit lui même "la prochaine reunion du conseil communautaire aura lieu en octobre", c'est à dire après le commencement des travaux.