Dernière réponse faite, par le préfet de Vendée, à Jean-François Legrand le 16 mars 2020
Une réponse à côté de la plaque car les interrogations de Jean-François Legrand ne portaient pas sur l'aspect juridique du projet
Petite Historique
1 - A l'enquête publique de 2018, Jean-François Legrand a fait une déposition pertinente en insistant sur le fait que les données ANEMOC ne devaient, en aucun cas, être utilisées pour le dimensionnement des ouvrages du port de plaisance ... sans accompagnement de campagne d'essais sur site. Il faut ajouter que les simulations avec les données ANEMOC ont été réalisées en 2008, il y a 12 ans !
2 - Dans le dossier d'enquête publique du 31 octobre 2018 (page 8), le maître d'ouvrage répondait à la déposition de Jean-François Legrand en insistant sur le fait :
- que le dimensionnement s'est aussi appuyé sur des essais en canal à houle (lire les articles du 20 février 2018 et du 12 mars 2018). Essais bidon !
- que des études d'exécution seront réalisées, après la délivrance des autorisations administratives, pour finaliser la conception des ouvrages portuaires.
3 - Après l'enquête publique de 2018, Jean-François Legrand interpellait le préfet de Vendée en février 2019 sans résultat, puis la ministre Elisabeth Borne le 30 novembre 2019.
Jean-François Legrand posait simplement 4 questions :
* Comment s'assurer que les maîtres d'ouvrage et d'oeuvre réaliseront des campagnes d'acquisition de données in situ et cela conformément à leurs dires ?
* Comment sera organisée cette campagne d’acquisition de données, sur quelle période (2, 3 ans ?) et par quel organisme ?
* Quelles seront les conséquences sur le projet si les nouvelles simulations concluent que les dimensionnements et impacts sont différents de ceux présentés lors de l’enquête publique?
* Quelles seront les responsabilités de chacun sur les conséquences d’un mauvais dimensionnement des ouvrages réalisés à partir de données qui ne doivent en aucun cas, être utilisées pour la conception du port de Brétignolles-sur-Mer ?
La ministre Elisabeth Borne a demandé au préfet de Vendée de répondre et sa réponse est à côté de la plaque, avec toujours la même conclusion : "il m'apparaît opportun d'attendre les décisions juridictionnelles". Sur le plan technique, il rejette la responsabilité des autorisations préfectorales sur l'Autorité Environnementale, la commission d'enquête et le maître d'ouvrage.
.
Le 31 octobre 2018, le maître d'ouvrage reconnaissait que la conception des ouvrages portuaires n'était pas finalisée.
A la date d'aujourd'hui, après plus de 8 000 000 d'euros dépensés par les collectivités locales, le dimensionnement des ouvrages portuaires n'est toujours pas acquis.
Où en sont aujourd'hui les études d'exécution promises, lors de l'enquête publique, pour finaliser la conception des ouvrages portuaires ? Les services de l'Etat sont incapables de répondre !
Comment a-t-on pu lancer un appel d'offres pour la création du port de plaisance, le 1er août 2019, sur la base d'une conception inachevée ? Les entreprises ne semblent pas se bousculer au portillon pour répondre à cet appel d'offres risqué !
NOTA : En période de confinement où nous avons du temps, il est intéressant de parcourir le dossier d'enquête publique du 31 octobre 2018 où le maître d'ouvrage répond aux questions des commissaires enquêteurs, un maître d'ouvrage qui a réponse à tout !
Les réponses du maître d'ouvrage ont eu raison des problèmes soulevés par les opposants lors de l'enquête publique, malgré tous les arguments développés. C'est pourquoi, aujourd'hui, on est dans une impasse après la délivrance des autorisations environnementales.
Après le Coronavirus qui bouscule nos vies, l'Etat devra démontrer qu'il est capable de répondre aux besoins essentiels de la population et arrêter tous ces projets imposés inutiles n'entrant plus dans les priorités budgétaires des collectivités.
Comment imaginer aujourd'hui un conseil communautaire autorisant, au cours du second semestre 2020, un emprunt de 30 000 000 d'euros pour la réalisation d'un port de plaisance ? C'est pourtant ce que promettent Christophe Chabot et Frédéric Fouquet.
Lire la suite dans Plus d'Infos
Qui peut les arrêter ... sans action citoyenne ?
« L’urgence climatique est aussi importante que l’urgence sanitaire »
Qui peut les arrêter ... sans action citoyenne ?
Massacre des pins à la tronçonneuse au Club Saint-Hilaire, massacre des arbres à la tronçonneuse à la Normandelière, ... ça fait un peu beaucoup !
Vu leur appétit financier, il ne serait pas étonnant qu'ils aient déjà pris leurs dispositions pour prendre possession de nombreux terrains sur le littoral Bretignollais proche de la Normandelière ... convaincus qu'ils auront leur port à cet endroit.
Il va sans dire que quand ils s'engagent à ne pas faire d'immobilier autour de leur projet de port, ce n'est que pour éviter les appétits financiers d'autres aménageurs qu'eux.
S'il y avait un port de plaisance sur le site de la Normandelière, pour le rentabiliser, il y aurait forcément des programmes immobiliers autour, ça se passe toujours comme ça là où il y a un port.
Il est probable qu'une partie des électeurs ayant voté pour Frédéric Fouquet ont aussi voté pour une promesse de bel avenir financier !
Ouest-France du 23 mars 2020. ENTRETIEN. Jean Jouzel : « L’urgence climatique est aussi importante que l’urgence sanitaire »
Le climatologue Jean Jouzel caresse un espoir : que la relance économique qui va accompagner la crise du coronavirus soit verte et l’occasion d’inventer un nouveau modèle de développement. Mais il a aussi une crainte : que la machine reparte comme avant sans que les leçons soient tirées
Comment imaginer aujourd'hui un conseil communautaire autorisant, au cours du second semestre 2020, un emprunt de 30 000 000 d'euros pour la réalisation d'un port de plaisance ? C'est pourtant ce que promettent Christophe Chabot et Frédéric Fouquet.
Lire la suite dans Plus d'Infos
Qui peut les arrêter ... sans action citoyenne ?
« L’urgence climatique est aussi importante que l’urgence sanitaire »
Qui peut les arrêter ... sans action citoyenne ?
Massacre des pins à la tronçonneuse au Club Saint-Hilaire, massacre des arbres à la tronçonneuse à la Normandelière, ... ça fait un peu beaucoup !
Vu leur appétit financier, il ne serait pas étonnant qu'ils aient déjà pris leurs dispositions pour prendre possession de nombreux terrains sur le littoral Bretignollais proche de la Normandelière ... convaincus qu'ils auront leur port à cet endroit.
Il va sans dire que quand ils s'engagent à ne pas faire d'immobilier autour de leur projet de port, ce n'est que pour éviter les appétits financiers d'autres aménageurs qu'eux.
S'il y avait un port de plaisance sur le site de la Normandelière, pour le rentabiliser, il y aurait forcément des programmes immobiliers autour, ça se passe toujours comme ça là où il y a un port.
Il est probable qu'une partie des électeurs ayant voté pour Frédéric Fouquet ont aussi voté pour une promesse de bel avenir financier !
Ouest-France du 23 mars 2020. ENTRETIEN. Jean Jouzel : « L’urgence climatique est aussi importante que l’urgence sanitaire »
Le climatologue Jean Jouzel caresse un espoir : que la relance économique qui va accompagner la crise du coronavirus soit verte et l’occasion d’inventer un nouveau modèle de développement. Mais il a aussi une crainte : que la machine reparte comme avant sans que les leçons soient tirées
Une réponse concise , efficace et courtoise qui montre que le dossier reste sur le haut de la pile.
RépondreSupprimerCertaines décisions sont en suspens d'autres sont exécutoires.
Si l'on perdait ses nerfs à chaque coup de houle,
combien serions nous donc en arrivant au port ?
Confinons donc.
On les appelera les résidences les pieds dans l'eau même projet qu'à lacaneau , on en redemande, bientôt la cote de la Normandelière sera bordée de bâtiments abandonnés dans quelques années cela fait travailler les promoteurs.
SupprimerC'est facile de dessiner le plan d'un port mais sans une étude sérieuse derrière : = danger.
RépondreSupprimerIl faut refuser ce projet!
On peut tout à fait comparer ce projet de port à la centrale nucléaire de flamanville une étude hasardeuse une construction baclée et a revoir sans arrêt et un coût très élevé à l'arrivée , donc projet à éviter.
RépondreSupprimerIl faut garder à l'esprit que les données ANEMOC sont des données simulées à partir d'un modèle. Or les simulations réalisées à partir de donnée issues de modèles seront toujours "parfaites". (exemple simple, retrouver l'équation d'une droite à partir de donnée issue d'une équation de droite, on fait ça 1er ou Terminale)
RépondreSupprimerC'est pour cette raison qu'il est précisé que les données ne doivent en aucun cas être utilisés directement pour le dimensionnement
d'ouvrages et doivent être accompagnées d'une campagne d'acquisition in situ (in situ veut dire sur place et non en laboratoire).
Les données ANEMOC ne sont utiles que pour une première approche "grossière" et non pour des modélisation fines.
JFL
Bonjour JFL,
SupprimerJ'ai déposé aussi dans ce sens, comme vous, lors de l'enquête publique.
Effectivement les données ANEMOC doivent servir à la simulation doivent dans le cadre du dimensionnement d'ouvrage d'art faire l'objet d'une campagne de mesure in-situ.(c'est une obligation)
De plus la base de données à été réactualisé en 2010 et le maitre d'ouvrage ne s'est même pas donné la peine d'utiliser les données réactualisées.
Donc pas de mesures et pas d'actualisation des données
Ce point sur les données démontre que le maitre d'ouvrage n'a pas fait les choses sérieusement.
Je ne parlerai pas de l’attitude de la commission d'enquête.
Notre modèle économique et son cycle exemplaire:
RépondreSupprimerRapporter des sous... pour ceux qui ont des sous...qui tuent ceux qui servent à produire des sous...qui tueront ceux qui ont trop de sous...
Sauve qui peut!....
Là ce ne sera pas à coups de tronconneuse mais à coups de marteaux piqueurs et de dynamites qui va faire sont port je plaints les habitants de brétignolles car bonjour les dégats pendant des mois fini la sieste pour les retraités et les baigneurs fini la paix.
RépondreSupprimerPOUR INFOS: OUI la météo depuis 5 mois ne permet plus de sortir en mer pour pêcher d'où un ralentissement sérieux de la production de pêche propos de Mr Olivier le Nézet président du comité des pêcheur en Bretagne ce matin sur RTL. Voilà les causes des nouvelles conditions climatiques une mer plus souvent agitée.
RépondreSupprimerLe mélange permanent entre questionnement pertinent, provocations personnelles gratuites et sans fondement, et agrégations de thèmes généralistes sans rapport
RépondreSupprimeravec le port illustre parfaitement qu'il n'est attendu aucune réponse.
C'est un point commun fédérateur avec la zad à roulettes et les chroniqueurs désoeuvrés de la gazette régionale.
Virus, raz de marée, trop plein d'égouts, réchauffement climatique, il ne manque que la peste porcine qui pour l'instant épargne encore les sangliers qui aiment courir dans la dune.
Mais qu'en sera t il des sangliers des générations futures avec le port ?
Cette question reste hélas à ce jour sans réponse...
Comme le coût du port les travaux il vont les faire en dépense contrôlée ?parce qu'ont attend toujours le cout en forfait !
SupprimerSur le dossier d'enquête publique du 31/10/2018, page 64, il est écrit que tous les bâtiments (capitainerie, bureaux, ...) "seront réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté de Communes. Ils feront l'objet d'un budget annexe spécifique." donc ils n'entrent pas dans les fameux 30M de budget du port alors qu'ils sont indissociables du ports. Encore une entourloupe pour minimiser les coûts.
RépondreSupprimerJFL
Massacre de la normandeliere et des pins de st hilaire. Belle illustration de la mutualisation des moyens de destruction à la concom au profit du Poutine de pilours
RépondreSupprimer