Endettement de la commune de Bretignolles-sur-Mer fin 2019 : 9,879 millions d'euros. Les données sont mises à jour sur le site du Ministère de l'Action et des comptes publics : Les comptes des collectivités
A la fin de son mandat de maire - début 2020 - , Christophe Chabot n'aura donc pas réduit l'endettement de la commune de Bretignolles à 0 comme il l'avait promis au début de son mandat en 2014, avec la réalisation d'un port de plaisance sur le site de la Normandelière
Un port de plaisance qui sauverait les finances de la commune !!!
Le port de Bretignolles ne se fera pas, une des raisons principales est le coût exorbitant du projet - voir l'article du 30 septembre 2020 : Coût du projet de port : 70 millions d'euros, c'est au moins !
Cas aggravant, Christophe Chabot a laissé à son successeur, Frédéric Fouquet, des cadeaux empoisonnés qui ne vont pas arranger la situation financière de la commune de Bretignolles-sur-Mer :
- Des dépenses supplémentaires. Conformément aux engagements pris par Christophe Chabot, lors de ses mandats de maire et de président de la communauté de communes, la commune de Bretignolles devrait rembourser les quelques 2 millions d'euros dépensés par la communauté de communes, depuis début 2015, pour les opérations liées au projet de port de plaisance abandonné (études, communication, enquête publique, ...). Il faudrait probablement ajouter le rachat par la commune du bâtiment de l'ADAPEI pour 350 000 euros, l'opération ayant été financée par la communauté de communes.
- Des pertes de ressources financières. Pour Christophe Chabot, le projet de port de plaisance, s'il se faisait, était une manne financière pour la commune de Bretignolles, la communauté de communes devant rembourser à la commune les 2 millions d'euros d'achat de la ferme de la Normandelière et les 2,5 millions d'euros d'emprunts réalisés par la commune pour les études du projet de port entre 2003 et 2015. De plus Christophe Chabot avait prévu la vente des terrains de la colonie de France Telecom à un promoteur immobilier pour 6 millions d'euros.
C'était la stratégie des vases communicants : le maire de Bretignolles pompant financièrement la communauté de communes, dont il était président, au bénéfice de sa commune dans le cas où le projet de port se réalisait !
NOTA : Concernant le coût des études du projet de port de plaisance entre 2003 et 2015, la municipalité de Bretignolles ne reconnaît que 2,5 millions d'euros, c'est le montant des emprunts, qu'on ne peut pas cacher, réalisés sur la période, que la commune continue de rembourser aujourd'hui. La municipalité occulte toutes les dépenses liées au projet de port de plaisance fondues dans les budgets annuels de la commune, soit plus de 2 millions d'euros supplémentaires, ce qui porte le coût total des opérations liées au projet de port de plaisance (études + achat ferme), réalisées par la commune de Bretignolles, à plus de 6,5 millions d'euros. Si l'on rajoute les quelques 2,35 millions d'euros dépensés par la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie entre 2015 et aujourd'hui, le coût total des opérations liées au projet de port de plaisance pour la collectivité est aujourd'hui supérieur à 8,85 millions d'euros !!! Comment des élus municipaux et communautaires ont-ils pu laisser Christophe Chabot pomper tant d'argent public pour un tel projet d'aménagement sur un site sensible du littoral ?
Christophe Chabot est un joueur, il a parié sur un projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière avec l'argent des collectivités et il a perdu ! Si Frédéric Fouquet s'accroche aujourd'hui à ce projet de port, c'est aussi parce qu'il sait le prix à payer par la commune pour son abandon ! C'est peut-être sur ce point que la commission de médiation devrait aboutir à un compromis : comment la commune de Bretignolles peut-elle se sortir de cette situation sans être trop pénalisée sur l'aspect financier ? Il suffirait, par exemple, que la communauté de communes renonce à la demande de remboursement !
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Midi Libre du 30 novembre 2020. Rongé par l’érosion, le littoral héraultais passe en alerte rouge. "On sait aujourd’hui que fixer le trait de côte avec des enrochements, ça ne marche que très localement, ça peut aggraver les phénomènes sur les secteurs voisins et ça génère des coûts d’installation et de maintien très élevés", analyse Yann Balouin, Expert littoral au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)"."Aujourd’hui, on n’a pas le droit de dire qu’on ne sait pas"
Il y a un équilibre naturel aujourd'hui sur le littoral Bretignollais, entre la Normandelière et le Havre de la Gachère, bétonner la Normandelière avec des enrochements, des ouvrages portuaires, détruirait cet équilibre naturel et aggraverait les phénomènes d'érosion sur les secteurs voisins. Aujourd'hui, on n'a pas le droit de dire qu'on ne sait pas ! Ceux qui disent le contraire, qui veulent un port coûte que coûte, sont des escrocs.
Si la plaisance se développe comme ils disent, s'il y a besoin de nouveaux emplacements pour stationner leurs bateaux comme ils disent, qu'ils regardent ce qu'il est possible de faire à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et qu'ils demandent à François Blanchet de proposer un projet d'embellissement et d'agrandissement de Port La Vie. Dans le contexte de changement climatique avec montée des océans, c'est la solution présentant le moins de risques et elle n'a jamais été étudiée sérieusement.
Comment l'Etat pourrait-il accepter qu'une bande d'escrocs proposent à Bretignolles-sur-Mer un projet d'aménagement en contradiction avec les grands objectifs environnementaux ?
A Bretignolles-sur-Mer : une mafia locale a mis l'économie et la finance au coeur de l'urgence !
Le Chasse-Marée N°318 de décembre - janvier : LOI LITTORAL. Le professeur L. Bordereaux livre une belle synthèse de l'histoire et des mérites de ce texte, tout en appelant à la vigilance face à ses assouplissements successifs : « il faut savoir où sont les priorités ».
Le projet de port de Brétignolles-sur-Mer est évoqué pour illustrer le sujet des espaces remarquables du littoral. Pour L. Bordereaux, loin d'être close, cette question de droit mérite d'être soulevée : « Quand une association, par exemple, considère qu'on est dans un espace remarquable, même s'il n'est pas identifié comme tel [par les documents d'urbanisme], elle peut saisir le juge administratif. Celui-ci va se prononcer au vu des critères écologiques , comme la rareté de la faune et de la flore - la loi parle de "milieux nécessaires au maintien des équilibres biologiques" -, de critères paysagers, d'un élément du patrimoine naturel et culturel du littoral : une écluse à poisson, un fort, un phare... peuvent ainsi participer à la reconnaissance de cet espace remarquable. Cette qualification n'est pas gratuite, puisque, à la clef, il y a le principe d’inconstructibilité. On verra ainsi, à Brétignolles-sur-Mer, en Vendée, où des recours sont déposés à l'encontre du projet de construction d'un port de plaisance, si le juge considère qu'on est dans un espace remarquable ou pas. »
À lire dans le numéro 318 du Chasse-Marée (décembre-janvier), inaugurant sa nouvelle formule éditoriale.
Il y a 1 an, dans le Chasse-Marée, relire la conclusion de l'éditorial de Gwendal Jaffry, c'est une belle réponse au collectif des excités pro-port !
La majorité des habitants de Bretignolles et les habitants des autres communes du PSG ne sont pas fous, pas de dette lié à la construction total d'un port de plaisance artificiel balayant une zone humide remarquable et une potentielle superbe réserve d'eau.
RépondreSupprimerUn cadeau empoisonné pour Fouquet mais surtout une bombe à retardement pour les jeunes générations.
RépondreSupprimerCOURAGE! FUYONS...
RépondreSupprimerQui doit avoir du courage et fuir les pros port ou les antis port.
RépondreSupprimerCe graphique montre que la comcom paye depuis 2015 les dettes d'investissements de Bretignolles!
RépondreSupprimerOn se fou des citoyens il faut pas s'étonner des situations actuelles en France.
Rien d'étonnant que les fers de lance de ce projet ont ouvert leur site de poker menteurs.
RépondreSupprimerQuestion ?
RépondreSupprimerSi j'ai bien compris, le graphique établi en 2014 par la municipalité de Bretignolles sur ses objectifs, prévoyaient qu'avec un port réalisé, en 2020, l'endettement serait devenu nul, grâce aux profits réalisés par son fonctionnement ?
Est-ce ce qu'il faut comprendre ?
Si c'est cela nous sommes en présence d'une magnifique escroquerie politique qui doit être reprochée à Chabot et ses adjoints.
Jamais on a vu pareil mensonge et magouille, tendant à faire croire, en quelque sorte que les profits générés par le port auraient sauvé
Bretignolles d'un endettement abyssale, alors que l'on sait très bien que le port aurait, est et serait un trou financier considérable dans les finances publiques de la commune !
Je suis stupéfait devant la grossièreté de l'escroquerie !
Moins que rien sera le niveau des finances publiques après le passage de Christophe Chabot.
RépondreSupprimerA chaque élection les bretignollais élisent la même liste. C'est la preuve qu'ils acceptent cette politique. Arrêtons de pleurer, le pouvoir d'achat des bretignollais est supérieur à la moyenne nationale et cette dette n'est pas si catastrophique.
RépondreSupprimerVous avez raison, la commune de Bretignolles a les moyens grâce aux résidences secondaires. Mais ce qui est grave, c'est l'argent des contribuables gaspillé par les élus sur des projets qui ne sont pas d'intérêt général
SupprimerOui, vous avez raison, mais comme vous l'écrivez ce sont des élus, élus et réélus. Si les bretignollais ne voulaient pas voir leur argent dilapidé, ils auraient voté différemment.
SupprimerPeut-être, mais ce projet était depuis 2015 un projet communautaire.Aujourd'hui, un bretignollais n'a pas plus de poid qu'un habitant du Fenouiller, de notre Dame de riez, de St Révérend ou des autres communes du PSG!
SupprimerAnonyme du 30 à 10h46,
SupprimerVous dites : "Cette dette n'est pas si catastrophique" !
Non, certes, mais elle l'aurait été avec le premier projet de port en 2011, s'il s'était réalisé, la commune de Bretignolles était loin d'avoir les moyens de s'offrir un port de 45 millions d'euros à elle seule !
C'était à l'époque de la plus haute stupidité de la part de Chabot et des siens. C'est d'ailleurs pour cela qu'en abandonnant son premier projet, suivant,( une fois n'est pas coutume ), l'avis de la commission d'enquête de 2011, il a fait porter celui-ci par la com.com. !
Ce qui a eu pour effet d'éviter la catastrophe financière pour Bretignolles !
Prétendre le contraire c'est manquer d'objectivité et ne pas voir plus loin que le bout de son nez !
En fait la situation des finances de Brétignolles n'apparaît pas si mauvaise, sachant que le mistigri de l'endettement pour le port (si port il y a) sera refilé à la communauté de communes. Christophe Chabot avait bien dit que si le budget du port était dépassé, eh bien ce n'était pas grave, la communauté de communes emprunterait plus et pour plus longtemps... Gare au boomerang dans les années à venir pour tous les contribuables de la communauté de communes.
RépondreSupprimerL'auto financement de ports ,qu'ils soient:de plaisances, de pêches, de commerces ou arsenaux, ça n'existe pas.La preuve, Les résultats des premiers appels d'offres ne sont mêmes pas communiqués!
RépondreSupprimerAnonyme de 7h26:d'accord avec vous,mais allez donc faire comprendre ça à ces bourrins de pros-port !
RépondreSupprimerMais qui sont ces électeurs qui élisent toujours la même liste? N'oublions pas que Brétignolles est une commune où le nombre d'inscrits sur les listes électorales est supérieur au nombre d'habitants.
RépondreSupprimerAh bon!
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