Intitulé :
Demande de concession et d’utilisation du domaine public maritime en dehors des ports dans le cadre de la restauration des digues et du barrage de la Gachère
Nous avions émis nos doutes dans l’article du 29 juin 2020, les travaux de restauration du barrage de La Gachere ayant été réalisés entre fin 2016 et début 2017
Le Journal Sans-Culotte 85 de juillet-août 2020, dans un article intitulé : une enquête publique ? Plutôt une inspection des travaux finis, confirme nos doutes.
Nicolas Chenechaud, président du syndicat mixte du marais des Olonnes, s'étonne lui aussi de la tenue si tardive de cette enquête. « Elle aurait dû être faite avant le chantier, je n’ai jamais vu ça.... »
Nous aurions mieux compris qu’une enquête publique soit lancée :
1 - pour la restauration du pont de La Chabossiere qui est dans un piteux état et qui est désormais interdit à la circulation des voitures - voir les photos
2 - pour la concession d’une zone Natura 2000 à une entreprise privée pour des activités commerciales ayant un impact environnemental et social.
Pour ce type de concession, il devrait y avoir un bilan avantages/inconvénients. Quels sont les avantages, pour la collectivité, de cette activité commerciale dans les marais des Olonnes ? Quels sont les inconvénients sur les aspects environnementaux et sociaux ? Il ne peut pas y avoir de passe-droit.
Lire l’article que nous avions rédigé, il y a un an : La Cabane, un parc de loisirs dans les marais !
Petits Suppléments
Le communiqué du CPNS du 13 juillet 2020
Le communiqué de Surfrider Foundation Europe du 15 juillet 2020
Je vais aller consulter ce dossier étrange. S'il s'agit d'une enquête post-travaux voici un motif de plus de destituer le Préfet.
RépondreSupprimerL'enquête après la réalisation d'un projet !
RépondreSupprimerC'est ce qui s'appelle dans le langage courant des services de l'Etat et des Commissaires Enquêteurs "une enquête de régularisation"!
C'est vrai que c'est dommage par rapport à la consultation publique, puisque les travaux sont réalisés au moment de l'enquête !
Mais y'a pas de quoi non plus à provoquer une révolution, sauf si l'environnement est affecté bien sûr.
2 raisons principales peuvent en être la cause :
1/- Il s'agit d'un projet qui manifestement n'impacte pas l'environnement et l'enquête, bien qu'obligatoire, n'est pas déclenchée immédiatement, tandis qu'il y a urgence à déclencher les travaux ou que le maître d'ouvrage trépigne et déclenche illégalement les travaux, qui demandent à être régularisés ensuite.
2/- L'impatience d'un maître d'ouvrage, qui n'attend pas l'ouverture de l'enquête, qui a peur d'un refus de l'administration et qui, contre toute attente, met l'administration "au pied du mur", en commençant les travaux, pensant qu'on n'osera pas lui opposer un refus d'ouverture d'enquête, çà c'est plus condamnable !
Chabot n'avait-il pas en 2011, alors que l'arrêté d'ouverture d'enquête publique n'était pas encore pris, lancé l'appel d'offre des travaux du port, par internet, en espérant secrètement que le public, opposants compris, "baisserait pavillon", devant la quasi certitude que le projet allait se réaliser.
Stratégie de pacotille, certes, mais qui peut produire ses effets !
Le président de la commission d'enquête de l'époque, averti, déjà nommé, lui avait donné 24 heures pour faire cesser sa procédure d'appel d'offre et il s'était d'ailleurs exécuté immédiatement.
C'était le début d'une longue série de magouilles !