Journal des Sables du 12 septembre 2019. Sécheresse en Vendée : où en est-on exactement ?
" .. Vendée Eau poursuit sa politique d'acquisition d'anciennes carrières qui seront converties en nouvelles retenues. La carrière des Clouzeaux devrait être ainsi être mise en service l'année prochaine et contribuera ainsi à renforcer les réseaux"
Le programme de Vendée Eau face aux pénuries est présenté sur leur site internet et il y a l'utilisation de carrières en fin d'exploitation pour le stockage d'eau brute
Pour le transfert des eaux "brutes" entre la carrière des Clouzeaux et l'usine d'eau potable du Jaunay, il a fallu réaliser 25 kms de canalisation.
Pourquoi la carrière de Brethomé a-t-elle été déclarée sans intérêt par Vendée Eau lors de l'enquête publique sur le projet de port de plaisance ?
La réponse est dans le mémoire (page 144) présenté par la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie à l'enquête publique sur le projet de port de plaisance
Vendée Eau dit que cette carrière de Brethomé est sans intérêt parce que de trop petite capacité (340 000 m3 d'eau brute) et trop éloignée du réseau (environ 7 kms de la retenue du Jaunay)
1 - C'est le niveau de remplissage actuel de la carrière de Brethomé qui est de 340 000 m3 mais sa capacité actuelle est bien supérieure, probablement de 600 000 m3.
2 - La carrière de Brethomé pourrait être remplie en eau brute, en période hivernale, par la retenue d'eau du Jaunay si une canalisation était réalisée (distance 7 kms alors que la carrière des Clouzeaux est à 25 kms) et pourrait alimenter en eau brute l'usine de traitement du Jaunay, en période estivale, pour l'alimentation en eau potable en cas d'urgence due à la sécheresse.
3 - La carrière de Brethomé est beaucoup plus active que la carrière des Clouzeaux car, contrairement à ce que disent les promoteurs du projet de port de plaisance, elle est alimentée en permanence par la nappe phréatique
4 - Même si la réserve d'eau brute de Brethomé n'était pas connectée au réseau pour un traitement à l'usine du Jaunay et une alimentation en eau potable, elle pourrait avoir une utilité publique locale pour le développement d'une agriculture de proximité permettant d'alimenter en produits BIO les collectivités locales et la population. mais ce n'est pas la préoccupation de Vendée Eau.
La position de Vendée Eau concernant la carrière de Brethomé est, sur le plan de l'intérêt général, incompréhensible.
Vendée Eau, c'est le conseil départemental de la Vendée et c'est le soutien forcé au projet de Christophe Chabot.
Lire les articles sur la carrière de Brethomé du 2 août 2019 et du 22 août 2019
Lire le rapport de la Chambre Régionale des Comptes du 12 décembre 2017 sur Vendée Eau
Page 31 : la mobilisation de trois anciennes carrières comme réserve d’eau douce : La Joletière pour 0,7 Mm3 Saint-Christophe-de-Ligneron pour 0,9 Mm3 et les Clouzeaux33pour 3 Mm3 soit un total de + 7,8 Mm3 maximum dans les meilleures conditions, dont seulement 6,3 Mm3 au maximum serait mobilisable pour le secteur côtier
Lire la suite dans Plus d'Infos
Conseil municipal de Bretignolles. Des emplois de circonstance
Christophe Chabot candidat ?
Le juge des référés suspend le projet de centrale photovoltaïque à Fouesnant
Je compense et puis j'oublie.
Journal des Sables du 12 septembre 2019 - Conseil municipal. Des emplois de circonstance
Beaucoup de questions
Pourquoi Jean-François Biron a-t-il été exfiltré de la SEM des ports du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ?
Il serait intéressant d'avoir l'avis des pêcheurs de Saint-Gilles et des responsables de la criée.
La criée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est-elle de nouveau en difficulté sachant que le responsable ne sera pas remplacé ?
Que dit la convention passée entre la CDC et la commune pour la mise à disposition de moyens communaux au bénéfice de la CDC dans le cadre du projet de port de plaisance ?
Qui financera Jean-François Biron ?
Journal des Sables du 12 septembre 2019. Christophe Chabot candidat ?
Ouest-France du 3 septembre 2019. Brétignolles-sur-Mer. Christophe Chabot en route pour les municipales
Cricri, tu veux ou tu veux pas ?
Ouest-France du 11 septembre 2019. Finistère. Le juge des référés suspend le projet de centrale photovoltaïque à Fouesnant
Motif de la suspension : des « sérieux doutes sur [sa] légalité », la loi littoral imposant à la commune de Fouesnant une urbanisation en continuité avec « les agglomérations et les villages existants »
Des décisions rapides de justice administrative importantes
Le Canard Enchaîné de la semaine : Je compense et puis j'oublie.
Voir le commentaire de Yves.
Pour tous ceux qui croient encore aux compensations d'espaces verts détruits, lire l'intéressant article du" Canard Enchaîné" de cette semaine (page 5) : "Je compense et puis j'oublie". Le Canard a mis la palme sur une fumisterie bien organisée.
Voir aussi l'article des Echos du 9 septembre 2019
Concernant le projet de port Bretignolles, le document "Etudes d'impact" présenté à l'enquête publique de mi 2018 fait la part belle aux mesures compensant la destruction de la zone humide et la destruction de la biodiversité sur la partie terrestre.
C'est sur la base de ces informations que le préfet de Vendée a signé les autorisations environnementales.
Mes commentaires :
C'est un travail arithmétique de bureau d'études qui dissémine, sur tout Bretignolles, les mesures compensatoires là où il y a des terrains agricoles disponibles.
La destruction de la zone humide est compensée par des soit-disant restaurations de terrains principalement sur le bassin versant de la vallée de l'Ecours sachant que certains de ces terrains sont déjà zones humides (en mauvais état dit le maître d'ouvrage) et d'autres terrains sont agricoles.
La destruction de la biodiversité, sur la partie terrestre, est compensée par la création de nouvelles zones de biodiversité sur des terrains divers pouvant être situées à la Sauzaie. Il est à noter que ne seront déplacées, sur ces nouvelles zones de biodiversité, que les espèces protégées, beaucoup d'autres espèces présentes sur le secteur de la Normandelère seront détruites.
Mais, et c'est peut-être le fait le plus intéressant, il n'y a pas de compensation pour la destruction de toute la biodiversité marine de l'estran en particulier
Les compensation c'est de l'esbroufe : c'est facile à prévoir dans un document pour avoir les autorisations préfectorales mais après , c'est beaucoup plus difficile à assurer surtout quand les terrains sont disséminés sur tout le territoire. Le titre du Canard Enchaîné est particulièrement bien choisi : Je compense et puis j'oublie !
Et qui est membre du bureau de Vendée eau?
RépondreSupprimerEdouard de la Bassetière, encore lui avec ses multiples casquettes, le président du Sage Auzance Vertone, celui qui a triché lors du bureau de ce dernier lors de l'avis favorable donné au projet du port de Chabot.
A gerber!
Vendée eau à relier en 2003 la carrière qui se trouve au lieu dit " de la loge" entre Challans et Boissenet afin d'envoyer si besoin cette eau vers le lac d'Appremont. La distance entre ces deux points est bien supérieure que la distance entre la carrière du Berthomé et le lac du jaunay... Vendée eau dit bien ce qui l'arrange...de l'enfumage encore une fois.
RépondreSupprimerVendee eau encore un organisme payé par les contribuables, nous pouvons aussi douter de son utilité et sa liberté d' action.
RépondreSupprimerCette année comment peut on dire tout et son contraire à propos de l'eau?
Tant cette eau fait tourner le moulin à tout la clic...c'est silence radio.
RépondreSupprimerLe dernier kilomètre avant d'arriver à Appremont par la vie doit se faire à pied....plus d'eau ou très peu d'eau !
La crise est bien là.
Pour tous ceux qui croient encore aux compensations d'espaces verts détruits, lire l'intéressant article du" Canard Enchaîné" de cette semaine (page 5) : "Je compense et puis j'oublie". Le Canard a mis la palme sur une fumisterie bien organisée.
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