Du 15 février 2008 au 31 mars 2014 : Histoire du fiasco d'un maire, Christophe Chabot (2008 - 2014) - plus d'un million de vues
Du 1er avril 2014 à aujourd'hui : Le blog de surveillance du site de la Normandelière à Bretignolles-sur-Mer (Vendée) - plus de 3 millions de vues, soit de l'ordre de 36585 vues par mois
Ça fait 13 ans qu'en se référant à l'actualité quotidienne nous démontrons que le projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière est une aberration environnementale, économique, sociale, que les promoteurs du projet agissent comme des voyous contournant les lois et les réglementations en vigueur dans notre pays
Ça fait 13 ans que nous menons un combat, sans faille, avec toujours les mêmes arguments et notre engagement de départ, du 15 février 2008, est toujours d'actualité.
Ça fait 13 ans que ce blog est suivi comme un feuilleton quotidien, avec de nombreux rebondissements et toujours les mêmes acteurs.
Merci à tous pour votre soutien, ce combat nous le mènerons jusqu'à son terme : l'abandon de tout projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière et le classement de la côte Bretignollaise
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Voir les articles du blog :
Facebook Biodiversité en péril - La Normandelière - du 14 février 2021Les Hermelles, ingénieux sans cravate !
S'il est un ingénieur-architecte travaillant pour le bien-commun sur le secteur de la Normandelière, celui-ci ne porte pas de cravate, puisqu'il s'agit d'un ver marin, Sabellaria alveolata. Autrement appelé Hermelle, ce ver est une particularité locale très peu représentée à l'échelle mondiale, sa répartition allant du Sud de l'Angleterre aux côtes Marocaines, les secteurs les plus représentatifs pour l’espèce se limitant à une zone allant du Mont-Saint-Michel à l’Île de Ré. La responsabilité est grande face au peuplement se trouvant sur l'estran allant de la Normandelière à celui du Marais Girard.
A quoi bon s'émouvoir pour un ver marin, si rare soit t'il ?
Ces invertébrés sont des animaux dits "ingénieurs". Ils s'installent en colonies formant un récif, les récifs d'Hermelles, prenant la forme d'un nid d'Abeille. Ce ver polychètre construit un tube de sable et de fragments coquilliers qu'il cimente très fortement rendant la construction résistante à la houle. Grégaire, l'accolement des tubes se superpose, s'étend, s'accrochant aux platiers rocheux ou plus rarement sur fond meuble comme à Barbâtre. Ces récifs appelés bio-constructions abritent une biodiversité très riche et largement supérieure aux platiers dépourvus d'Hermelles. Entre 50 et 70 espèces animales sont associées au sein de cette bio-construction, certaines en sont dépendantes au moins pour une partie de leur cycle de vie. Ce ver, véritable "ingénieur de l’écosystème" a le pouvoir étonnant de protection du littoral face à l'érosion.
Tour à tour, abri et nurserie, le récif d'Hermelles de la Normandelière est un élément majeur de la biodiversité locale que le projet de port met en péril. La perturbation du transit sédimentaire par les éléments artificiels projetés (digues et brise-lames) et l'effet de chasse-marée du goulet auraient des effets catastrophiques sur l'équilibre de la colonie d'Hermelle. Que penser de la proposition du maître d'oeuvre de déplacer les Hermelles !? Une expérience jamais réalisée nul part jusqu'à maintenant... et aucune solution technique n'est proposée.
Classé à l'Annexe I de la Directive Habitat, source de recherche récente par le projet européen REEHAB piloté en France par l'IFREMER, la préservation de tout récif d'Hermelles est de notre responsabilité et une réponse aux problématiques de disparition de la biodiversité et d'érosion du littoral. Ce ver bâtisseur construit son propre habitat et un écosystème à part entière, unique, comme peuvent l'être les récifs coralliens des mers chaudes.
Pour la préservation du milieu marin,
Non au projet de port à la Normandelière.
A la demande de FNE Midi-Pyrénées, FNE 65, les Amis de la Terre 32 et la SEPANSO Landes, le tribunal administratif de Pau vient d’annuler l’autorisation pluriannuelle délivrée au syndicat Irrigadour pour prélever les eaux du bassin de l’Adour amont de 2017 à 2022.
Alain Baudry, bénévole aux Amis de la Terre – Groupe du Gers conclut:
« Enfin un jugement qui rappelle à l'administration que son rôle est de s'assurer que les actes soumis à la signature des Préfets doivent relever de l'intérêt général et non de l' intérêt d'une corporation, aux Préfets que leurs services de contrôles de légalité doivent réaliser une lecture non seulement administrative mais également technique des projets qui lui sont soumis et que malheureusement, les associations de défense de l'environnement sont actuellement les seules sentinelles, les seuls remparts qui permettent de faire respecter le droit de l’environnement. C'est regrettable »
Les villes du littoral Aquitain se préoccupent de leur bord de mer !
Des extraits d'articles de Sud-Ouest du 16 février 2021 concernant les villes de Biscarosse et de Lacanau
Voir les articles de Sud-Ouest du 16 février 2021 :
La mesure phare est la mise en place d’un « contrat d’engagement républicain ». Les associations devront le respecter dès quelles reçoivent des subventions, donc de l’argent public, et aussi quand elles demandent ce que l’on appelle un agrément. Cet agrément, pour les associations écolos, est essentiel. Il les autorise à aller en justice au nom de la protection de la nature. Beaucoup d’associations emblématiques des luttes écologiques en France sont donc concernées par ce contrat. Les Amis de la Terre, par exemple, reçoivent des subventions. Chez Greenpeace ou le réseau Sortir du nucléaire, c’est l’agrément qui est essentiel pour leurs actions en justice. Et France Nature environnement, le plus grand réseau en France d’associations environnementales, est touché tant côté subventions que côté agrément. Pour toutes, signer ce contrat d’engagement républicain pose un gros problème. Car il demande, en particulier, de ne pas « revendiquer sa propre soustraction aux lois de la République ». Or, cette dernière phrase, c’est la définition même de la désobéissance civile : on désobéit à une loi, pour défendre une cause que l’on estime supérieure, légitime. On pourrait donc reprocher aux associations qui la pratiquent de ne pas respecter ce « contrat d’engagement républicain », et leur retirer leur agrément, ou des subventions. Les associations risquent d’être obligées de choisir entre deux armes : celle du droit ou celle de la désobéissance civile. Or, actuellement, toutes les associations que je vous ai citées mènent les deux de front. C’est l’essence de nombreuses lutte écologistes : d’un côté, on conteste en justice, de l’autre, quand les engins de chantier arrivent, on occupe le terrain pour les empêcher d’avancer.
Le Conservatoire du littoral encourage l’installation d’agriculteurs afin de préserver les paysages des bords de mer menacés par l’urbanisation
Il est certain que le blog de surveillance de la normandelière est toujours très documenté et ce, depuis 2008. Merci Jean-Yves !
RépondreSupprimerPar contre, le blog des partisans qui devait soi-disant nous dire la vérité sur le port de Brétignolles, a perdu ses petites notes... C'est surement pour ça qu'ils sont obligés de faire appel à J. Denechaux, pour leur faire part de ses connaissances ! honte à eux !
Dernière phrase du dernier commentaire sur le blog des pro-ports:"Est ce qu'enfin les élus vont arrêter de se servir et se mettre à servir ceux par ils doivent leur mandat quelques mois seulement après les élections pavées de bonnes intentions?"Je voudrais bien savoir ce que cette"phrase" donne en français et s'ils savent vraiment ce qu'ils veulent dire...Si leur pensée est aussi confuse que leur langage,au secours !
RépondreSupprimerLe nombre de vues sur ce blog est à la hauteur de la qualité du travail réalisé par Jean-Yves. Cela témoigne aussi de l'intérêt croissant de nombreuses personnes pour la préservation de l'environnement vis à vis de projets destructeurs et complètement dépassés. Ne lâchons rien !
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