Ouest-France du 24 juin 2020 - Bretignolles-sur-Mer. Agir pour Bretignolles et La Vigie interpellent les candidats
L’opportunisme de Nicolas Ducos qui n’a plus aucun mandat, qui n’est président d’aucune association environnementale, qui ne représente que lui-même et qui s’affiche dans Ouest-France pour récupérer l’opération lancée par La Vigie auprès des élus du Pays de Saint-Gilles !
C’est vrai qu’étant l’opposant préféré de Christophe Chabot, il a l’écoute du journaliste Ouest France !
Peut-être va-t-il s’attribuer, dans les médias, la paternité des recours juridiques déposés par l’association La Vigie ?
L’association La Vigie lance une grande offensive auprès des élus des communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
La déclaration de projet de port de plaisance votée par l'ancien conseil communautaire le 4 avril 2019 doit être remise en cause par les nouveaux élus communautaires ainsi que les pouvoirs exorbitants accordés par l’ancien conseil communautaire au président de la communauté de communes (signature des marchés, permis d'aménager, ... sans contrôle).
Le projet de port de plaisance :
- présente des risques importants pour la collectivité : environnementaux, sociaux et financiers.
- ne répond pas aux besoins essentiels de la population dans une période de crise sanitaire et économique
- n’a jamais fait l’objet d’une consultation de la population de toutes les communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, d’un vote à bulletin secret de tous les conseils municipaux des communes. L’enquête publique de 2018 a révélé une forte opposition contre ce projet mais les arguments des opposants n’ont pas été pris en compte comme si l’avis de la population ne comptait pas.
L’association La Vigie adresse sa lettre, par voie électronique et par courrier, à tous les élus(es) des communes et, en parallèle, fait un communiqué de presse.
Aucun nouvel élu du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ne pourra dire : « Je ne savais pas » !
L’offensive de La Vigie est lancée le jour où la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie clôture l’appel à candidature pour la réalisation des travaux portuaires, un appel à candidature dénoncé par toutes les associations.
Voir des informations complémentaires dans l’article du blog du 16 juin 2020. Elus du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : Ayez la mémoire des risques et Soyez responsables !
Lettre ouverte aux élus(es) des communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie du 22 juin 2020
Mmes et Mrs les élus du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, vous allez devoir :
relancer l’économie locale en préservant notre patrimoine naturel, en particulier le littoral du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
orienter les budgets des collectivités vers les besoins essentiels de la population
bien gérer l’argent des contribuables dans la période de crise sanitaire et économique que nous vivons actuellement.
Vous aurez à vous prononcer sur un projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière. Ce projet est défendu par la commune de Brétignolles-sur-Mer, porté et financé par la Communauté de Communes. Dans la période de crise actuelle, ce projet d’artificialisation du littoral ne répond pas aux besoins essentiels de la population et présente des risques financiers importants pour la collectivité.
Un appel à consultation d'entreprises pour la réalisation des travaux portuaires a été lancé le 01 août 2019 et s’est révélé infructueux en mars 2020, le résultat des appels d’offre dépassant le montant imposé par le Préfet de Vendée, soit 30 000 000 d’euros HT.
En pleine crise sanitaire, sans l’aval du conseil communautaire, le Président de la communauté de communes a lancé une nouvelle consultation d’entreprises le 18 mai 2020 dans le but de trouver, coûte que coûte, un groupement d'entreprises de Travaux Publics faisant acte de candidature pour un montant maximum de 30 000 000 d'euros HT (valeur 2017 - subvention du Conseil Départemental de 3 000 000 d'euros déduite). La consultation s’achève le 22 juin 2020.
Nous dénonçons cette nouvelle consultation avec un cahier des charges contenant de nombreuses variantes qui laisse beaucoup de latitude aux entreprises, en particulier pour la conception des ouvrages portuaires.
Les variantes possibles impacteraient les coûts d’exploitation et d’entretien à moyen terme : Exemple :
- diminution de la durée de vie des pieux et pontons des bassins : initialement 50 ans, réduit à 30 ans.
- profondeur du bassin portuaire permettant l’accès permanent aux seuls bateaux de type pêche promenade (diminution de l’attractivité du port pour les voiliers).
- suppression possible de la plage d’amortissement de la houle qui protège le premier bassin (bateaux
chahutés)
- etc...
Nous portons à votre attention les risques juridiques que constituerait une proposition d’un groupement d’entreprises portant sur un projet différent de celui soumis à l’enquête publique de 2018 et ayant été déclaré d’Utilité Publique par le préfet de Vendée le 16 juillet 2019.
Nous attirons votre attention sur les risques financiers de ce nouveau projet n’ayant pas fait l’objet d’études préalables sérieuses. De nombreux problèmes techniques à résoudre au cours de la réalisation, de nombreux avenants au marché initial et tous les surcoûts de chantier seraient à la charge des contribuables locaux, ce qui se traduirait par des millions d’euros.
Exemple de travaux portuaires et leur surcoût :
- la Gachère : coût initial des travaux 2,151 millions d’€, coût final : 3,2 millions d’€
- port de la Rochelle, digue du Lazaret : coût initial, 5,5 millions d’€, coût final : 8,2 millions d’€ L’addition a été très lourde pour les collectivités !
Nous n’insisterons pas sur les risques environnementaux de ce projet, largement présentés à l’enquête publique de 2018 et qui sont au cœur de notre engagement. Le seul exemple que nous portons à votre attention est celui du projet de Port de Morin à Noirmoutier : en bloquant le transit sédimentaire, les ouvrages portuaires ont fortement désensablé les plages situées au Sud.
Les associations environnementales seront particulièrement vigilantes et s’opposeront à tout passage en force de la communauté de communes. Notre position est connue de tous, nous demandons que toutes les décisions juridictionnelles soient prononcées avant de décider la poursuite du projet de port de plaisance. C’est la seule solution pour que la population locale retrouve l’apaisement.
Enfin nous demandons qu’à défaut d’une consultation des administrés du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, que chaque conseil municipal organise une consultation de ses membres à bulletin secret et communique publiquement le résultat.
Pour La Vigie
Le président
Jean Baptiste DURAND
Dans les exemples, si le premier bassin est moins protégé de la houle alors au contraire la garantie des pieux devrait être augmenté!?
RépondreSupprimerEt la cale de mise à l'eau des bateaux dès l'entrée du premier bassin sera inutilisable à cause du ressac.
SupprimerSi la consultation populaire d'inscrire dans la Constitution l'objet d'ECOCIDE , Chabot et Fouquet ont du souci à se faire.
RépondreSupprimerECOCIDE,TROU DU FOU,le grand écart.
SupprimerFélicitations à la Vigie pour son travail d'information auprès des élus des autres communes. J'ai peur cependant qu'il y ait encore un grand nombre de conseillers godillots qui votent ce qu'on leur demande de voter pour conserver leurs petits avantages à court terme. Mais lorsque bientôt les problèmes se poseront, ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas, et ils seront personnellement responsables.
RépondreSupprimerPas mécontents d'avoir quitté le navire, les anciens élus sortant des conseils municipaux de la ComCom
RépondreSupprimerEcocide, vont ils finirent en prison!au cas ou?
RépondreSupprimerRenseignez vous avant d'écrire de telle conneries sur Nicolas. Vous semblez oublier que si la Vigie existe c' est grâce à lui,le 7 à 0 c'est lui,vous c'est la DUP alors calmos sur Nicolas qui apporte son opposition historique.A force de vous divisez (ce que cherche CC) vous finirez par l'avoir le port. Toutes les oppositions doivent faire bloc,
RépondreSupprimerA bon entendeur.....
Permettez moi de ne pas être d’accord.
SupprimerLe travail de La Vigie, depuis le début, c’est le travail d’une équipe et j’en fais partie depuis 2008 et j’ai, comme beaucoup d’autres, rédigé des dossiers pour La Vigie à l’enquête publique de 2011.
J’ai toujours reconnu le travail de Nicolas mais La Vigie n’appartient à personne et c’est lui qui a décidé de partir pour se consacrer à la politique locale.
S’il veut faire bloc avec La Vigie aujourd’hui, je n’y vois aucun problème.
Mais se mettre systématiquement en avant pour finalement tirer la couverture à lui et faire le jeu de Christophe Chabot, non.
Pour Christophe Chabot les actions dangereuses aujourd’hui pour son projet de port sont celles des associations environnementales et, s’il persiste, celles des zadistes pas celles de Nicolas Ducos. C’est probablement pour ça qu’il a l’écoute du journal Ouest France, beaucoup plus que les associations environnementales qui sont contre le projet.
A mauvais entendeur
Cher anonyme de 9h44, reste calme si ton souhait est toujours l'annulation de ce funeste projet. Nicolas est toujours apprécié quand il se bat contre le port. Personne ne conteste ses mérites passés et présents quand il joue solidaire avec les autres opposants.
SupprimerL'objectif de Chabot est bien sûr de le mettre et de le faire mettre en avant pour attiser les polémiques entre opposants. StP, ne tombons pas dans ce piège.
Et ne désespérons pas de notre bon journal Ouest-France. J'entends par là celui de Mr Louis ECHELARD qui, après 3 années de silence (sans compte-rendu des réunions publiques et assemblées générales de la Vigie), peut retrouver ses bonnes habitudes du passé.