Pour contrer tout passage en force du promoteur du projet de port de plaisance de Bretignolles-sur-Mer, pour empêcher toute reprise du chantier sur le site de la Normandelière, l'association La Vigie active un réseau de sentinelles et d'intervention.
Le jour d'après, il n'y aura pas d'autre alternative laissée à Christophe Chabot et à sa bande que d'abandonner ce projet de massacre du littoral ou, pour le moins, que d'attendre les décisions juridictionnelles.
Des citoyens, de plus en plus nombreux, sont prêts à se soulever pour défendre le site de la Normandelière. Rejoignez-nous
Petits Suppléments
La LPO contrôle les nidifications, compte les petits gravelots sur les plages de Bretignolles et demande aux touristes de faire attention, de ne pas piétiner les nids, eux ils interviennent avec leurs tractopelles et leurs camions pour faire plage nette !
Normal, c'est la Normandelière et ils veulent la massacrer !
La Banque des Territoires du 9 juin 2020. Les marchés publics à l'heure du déconfinement et de la reprise des chantiers : les précisions de la DAJ
"Adapter les appels d’offres en cours et à venir
Comme l'a rappelé Guillaume Delaloy, les acheteurs qui lancent des appels d’offres "doivent garder à l’esprit que les entreprises ont beaucoup de difficultés à chiffrer les coûts qu’elles vont devoir supporter dans l’exécution du contrat et donc à établir une offre ferme. Il faut vraiment être attentif à prévoir des mécanismes qui permettraient de faire évoluer le montant des offres en cours de procédure ou après la signature du contrat". Si les acheteurs ne prennent pas soin d’adapter leurs procédures, ils risquent de rencontrer "deux écueils : soit l’absence d’offres car les entreprises ne vont pas vouloir supporter ce risque, soit elles vont anticiper le risque et renchérir le coût du marché, ce qui risque de déboucher sur des offres inacceptables".
Pour le représentant de la DAJ, "les acheteurs doivent donc se concentrer sur l’efficacité de l’acte d’achat". Il encourage les collectivités à adapter leurs appels d’offres à la situation actuelle, notamment en prévoyant des clauses de révision de prix et des clauses de réexamen
Conclusion
La CDC du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui a lancé, le 18 mai 2020, une nouvelle consultation d'entreprises pour un projet de port de plaisance , aux caractéristiques dégradées, doit "garder à l’esprit que les entreprises auront beaucoup de difficultés à chiffrer les coûts qu’elles vont devoir supporter dans l’exécution du contrat et donc à établir une offre ferme. Il faudra vraiment être attentif à prévoir des mécanismes qui permettraient de faire évoluer le montant des offres en cours de procédure ou après la signature du contrat"
En conclusion, l'appel à candidatures lancé par la CDC ne permettra pas de garantir, de façon incontestable, la tenue du coût dans l'enveloppe allouée par la commission d'enquête publique et par le préfet de Vendée.
L'appel à candidatures lancé par la CDC n'est qu'une opération de magouille pour afficher un coût initial bidonné pour un projet dégradé.
Pour en revenir à la démolition de la colonie France-Télécom contenant de l'amiante le propriétaire doit se conformer à l'article 1334-19 du code de Sante Publique, qui
RépondreSupprimerstipule :
"Les propriétaires des immeubles bâtis mentionnés à l'article R. 1334-14 font réaliser, préalablement à la démolition de ces immeubles, un repérage des matériaux et produits de la liste C contenant de l'amiante."
Ce diagnostic est obligatoire. Ensuite, la démolition ne peut être réalisée que par une entreprise spécialisée.
On aimerait que les services préfectoraux se montrent présents et actifs en ces matières.
De très nombreuses municipalités oublient lors de démolition de bâtiments de respecter la réglementation relative à l'amiante. Cela se fait tous les jours en toute impunité. Ne croyez pas que ce qui se fait à Bretignolles soit une exception. C'est malheureusement très fréquent. Je ne pense pas que les élus vont trembler en lisant vos articles.
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