Surfrider Vendée du 13 février 2020. Les risques d'érosion naturelle pour la côte sud de Brétignolles liés au changement climatique avec montée des océans et aux tempêtes de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes
Rue 89 Bordeaux du 14 février 2020. Erosion : les pistes du conseil de défense écologique fraichement accueillies en Nouvelle-Aquitaine
Les propositions du conseil de défense écologique sur l’adaptation au changement climatique déçoivent le GIP (groupement d’intérêt public) Littoral de Nouvelle-Aquitaine, qui estime que le risque érosion est insuffisamment pris en compte.
Sud-Ouest du 14 février 2020. L'érosion attend sa loi
Alors que le gouvernement dit vouloir relocaliser les logements menacés par l’érosion maritime, c’est le calendrier d’un texte de loi qui est attendu sur le terrain
L'érosion naturelle est insuffisamment prise en compte par l'Etat. L'érosion naturelle, aggravée par un aménagement portuaire, est ignorée par le préfet de Vendée et par la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Connaissant les risques d'érosion naturelle pour la côte sud de Bretignolles-sur-Mer et observant les dégâts et les reculs du trait de côte occasionnés par les dernières tempêtes, comment peut-on proposer un aménagement portuaire sur le site de la Normandelière qui :
- aggraverait l'érosion naturelle de la côte sud de Bretignolles (plages des Dunes en particulier) en perturbant le transit sédimentaire Nord/Sud
- détruirait une dune protectrice et une réserve d'ensablement
- provoquerait un recul artificiel du trait de côte sur le secteur de la Normandelière (pénétration de la mer dans les terres)
C'est de l'irresponsabilité
Pour ceux qui douteraient de l'érosion naturelle aggravée, il suffit de faire une petite visite à Port de Morin pour voir les conséquences de la réalisation des ouvrages portuaires sur les plages du sud et tous les artifices bétonnés qui ont été réalisés pour tenter de retenir le sable.(voir l'article du 27 juin 2016. Ports de Morgat et de Morin : même combat !)
Un autre petit détail : le projet de port de Bretignolles a été dimensionné, pour sa partie maritime, en 2008. Depuis cette date, les conditions ont changé et l'érosion naturelle des côtes Bretignollaises s'est accélérée.
Le principe de précaution doit s'appliquer.
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Pourquoi Stéphane Buchou ne fait-il pas venir Elisabeth Borne sur le littoral Vendéen ?
Montée des eaux sur la côte : l'Etat soutient les élus
Photos de Demain Bretignolles du 13 février 2020.
Pourquoi Stéphane Buchou ne fait-il pas venir Elisabeth Borne sur le littoral Vendéen où l'érosion est importante et où il y a le projet de Port Bretignolles ?
Ouest-France du 14 février 2020. Montée des eaux : ce qu’il faut retenir du déplacement de la ministre de l’Environnement à Gouville
Actu.fr du 14 février 2020. La ministre de l’écologie Elisabeth Borne au chevet du littoral dans la Manche
Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire, est dans la Manche ce vendredi 14 février pour traiter de l'érosion du littoral.
Ouest-France du 15 février 2020. Montée des eaux sur la côte : l'Etat soutient les élus
Finalement il faudrait que le port de plaisance de Christophe Chabot soit démontable.
Une petite idée pour le préfet de Vendée : Si Christophe Chabot voulait passer en force, lancer les travaux avant que les recours ne soient jugés, il faudrait que les services de l'Etat lui demandent de proposer un programme technique et financier de remise à l'état initial du site si la justice venait à se prononcer contre le projet, un programme de restauration en fonction de plusieurs situations d'avancement des travaux.
L'exemple du projet de déviation de Beynac devrait inquiéter le préfet de Vendée ... et les contribuables locaux.
Si la justice annulait le projet de Port Bretignolles, la perte sèche pour la collectivité du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie serait le coût de toutes les opérations (études + acquisitions foncières) déjà financées, soit plus de 8 000 000 d'euros, + le coût des travaux anticipés + le coût des travaux de restauration.
Exemple : Si la collectivité avait anticipé 10 000 000 d'euros de travaux, sachant que le coût de la restauration serait du même niveau (10 000 000 d'euros), la perte sèche pour la collectivité serait de plus de 28 000 000 d'euros
Ce scénario devrait faire réfléchir et inquiéter les électeurs contribuables du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie au moment de leur prochain vote.
Photos de Demain Bretignolles du 13 février 2020.
Le secteur du Marais Girard est zone de chocs mécaniques dans le PPRL du Pays de Monts (voir l'article du 15 janvier 2015)
Suite à la dernière tempête Ciara, le secteur a été très endommagé.
Des travaux importants de renforcement ont été engagés dans la précipitation et posent questions
- Qui est responsable et qui a donné son accord ?
- Des études ont-elles été faites ?
- Un appel d'offres a-t-il été lancé ?
C'est un secteur sensible identifié dans le PPRL du Pays de Monts, peut-on y faire n'importe quoi ?
Nota : Il semblerait que cette opération, en urgence, soit une retombée de l'application du plan communal de sauvegarde
Comme d'habitude à Bretignolles les lois et les institutions sont bafouées par un Maire ripoux.
RépondreSupprimerCa fait plusieurs années que le sable s'en va et c'est dans l'urgence qu'il engage les travaux sans concertation 😟😟
Quand on arrive à Brétignolles par
RépondreSupprimerla corniche et que l'on voit ces mûrs d'enrochement pour protéger les habitants on se pose la question " mais pourquoi un port, pourquoi tirer le diable par la queue".
D’un côté, on exploite des carrières pour extraire des blocs rocheux qu’on pose sur les plages pour essayer vainement de protéger le littoral. De l’autre côté, on projette de remplir une carrière avec les déblais de creusement d’un port, qui va fragiliser ce même littoral. Et au passage, qui en fait les frais : notre environnement. Quelle incohérence !
RépondreSupprimerPlus les 2 kms d'enrochements bétonnés pour le port-parking, plus le km d'enrochements artificiels au large avec les récifs artificiels . Courage, fuyons !
RépondreSupprimerAu Marais Girard on remonte le sable, on pose les cailloux dessus pour éviter qu'il retombe, on remet la bordure de bois, les dalles, le banc, et le tour est joué. C'est mettre un cautère sur une jambe de bois, une imbécilité sans nom !.............Et à la prochaine tempête on remettra ça.
RépondreSupprimerButés, bornés, les services techniques... ils doivent avoir un gros cailloux à la place de la cervelle... Chez ces gens-là on ne pense pas monsieur !...
Critiquer, insulter c'est une chose, mais où sont les propositions face aux éléments ?
RépondreSupprimerIl faut consulter les spécialistes en la matière, par les temps qui courent ce n'est pas ce qui manque. Toutefois vouloir dompter l'océan ça a ses limites. Chassez le naturel il revient au galop !
SupprimerReculer, y'a pas d'autre solution. Vous croyez que quelques gros cailloux vont endiguer l'océan ???
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