Ouest-France du 6 avril 2019. S.Buchou et les observatoires du trait de côte
Lire l'article du 14 janvier 2018. Le trait de côte a son gardien : Stephane Buchou
Si on devait mesurer l'efficacité de Stéphane Buchou concernant le trait de côte, depuis janvier 2018, on dirait "médiocre".
Voir Portail du réseau national des observatoires du trait de côte
Aujourd'hui, concernant le trait de côte, Stéphane Buchou dit :"la prise de décision a besoin de s'appuyer sur des données objectives"
Pour l'élu du littoral, le comité d'orientation du réseau national des observatoires du trait de côte constitue une aide à la décision indispensable "pour que nous puissions continuer à vivre sur les territoires littoraux dans les meilleures conditions"
Si nous suivons bien le raisonnement de Stéphane Buchou, il est urgent d'attendre "les données objectives" du comité d'orientation du réseau national des observatoires du trait de côte avant de décider, avant de prendre, par exemple, la décision d'autoriser un projet d'aménagement portuaire à Bretignolles-sur-Mer qui aurait des conséquences directes sur le trait de côte : rupture locale et modification du trait de côte de la partie sud de Bretignolles.
Pour que les Bretignollais "continuent à vivre sur le territoire dans les meilleures conditions", il faudrait préserver le trait de côte de la partie sud de la commune.
Il faut que nos politiciens soient cohérents sinon ils perdent toute crédibilité.
Il ne suffit pas de dire à Christophe Chabot "votre projet est beau", la posture politicienne habituelle, il faudrait avoir le courage de lui dire que son projet, même s'il est beau, pourrait avoir des conséquences irréversibles sur le trait de côte local et que, rien que pour ça, il est inacceptable.
Il faudrait aussi avoir le courage de lui dire que son projet, même s'il est beau, ne respecte pas les lois et les règles environnementales (Loi Littoral, Loi sur l'Eau, Loi sur la Biodiversité) et qu'il mettrait en danger les finances publiques locales.
Tout ça fait beaucoup et on se demande vraiment ce qu'attend le préfet de Vendée pour agir. En juillet 2013, dans l'Express, Bernard Schmeltz, le préfet de Vendée d'alors, disait : "En termes d'intérêt général, d'autres sites vendéens sont plus appropriés que Brétignolles, où les enjeux environnementaux sont importants. Aujourd'hui, je suis dans la mise en garde, mais le moment venu, je prendrai mes responsabilités". On est en 2019 et le moment n'est pas encore venu !
Petit Supplément
Christophe Chabot, "persona non grata" aux Assises Nationales du Nautisme et de la Plaisance des 2 et 3 avril aux Sables d'Olonne !
On sait combien Christophe Chabot sait profiter - ce qu'il dit - des moindres manifestations pour promouvoir son projet de port de plaisance auprès des décideurs (exemple en 2008), nous attendions qu'il fasse un grand show médiatique aux Assises Nationales du Nautisme et de la Plaisance aux Sables d'Olonne et rien de tout ça : ses supposés grands soutiens (François de Rugy, Yves Lyon-Caen, Yves Auvinet, Noël Faucher, ...) n'ont pas dit mot pas sur son projet de port de plaisance exemplaire et Christophe Chabot n'apparaît sur aucune photo.
Christophe Chabot serait-il "persona non grata" pour le monde de la plaisance et du nautisme ?
Tout se passe comme si les décideurs politiques, les décideurs du monde du nautisme et de la plaisance faisaient des courbettes à Chabot, en tête-à-tête, afin d'éviter des réactions violentes, mais se gardaient bien de prendre position, en public, sur le projet de port de Bretignolles qui ne colle plus avec les orientations et objectifs de l'Etat en termes de nautisme et de plaisance.
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