Thierry Biron dit, avec justesse : "la zone humide du Marais-Girard doit être inscrite comme - zone humide à préserver - dans le nouveau PLU. Sa protection est indispensable car ce secteur est capable d'accepter un grand volume d'eau lors d'une montée en charge pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, en garantissant la sécurité des habitations"
Le projet de PLU, en attente des conclusions de la commission d'enquête publique d'ici fin février 2019, ne tient pas compte de l'intérêt majeur de la cuvette du Marais-Girard
Les conséquences irréversibles du projet de port de plaisance de Bretignolles-sur-Mer et du projet de PLU sur la cuvette du Marais-Girard :
1 - Conséquence directe : une surface de zone humide impactée de 3,1 ha sur le Marais-Girard.
2 - Autre conséquence induite : la détérioration de l'ensemble de la zone humide du Marais-Girard, avec assèchement probable.
Lire la déposition à l'enquête publique de Michel Chevalier, docteur en géologie, et son commentaire après enquête publique :
"En définitive, le creusement - du bassin portuaire - aurait donc pour effet de soutirer toute l’eau du site ; la zone humide serait aussi asséchée, ceci ajouté au comblement de la carrière de Brethomé remplie d’eau actuellement. Tout le secteur, bien au delà du site de la Normandelière risque d’être déséquilibré"
Lire aussi les échanges entre Gilles Bresson, expert hydrogéologue, et le préfet de Vendée
Le projet de PLU tel que présenté à l'enquête publique ne respecte pas la Loi sur l'Eau, l'intérêt majeur de la cuvette du Marais-Girard n'est pas pris en compte.
La commission d'enquête publique sur le projet de port de plaisance avait émis une réserve importante en demandant, à la communauté de communes, de réaliser sur le Marais-Girard : "une étude hydrogéologique complémentaire reprenant les mesures déjà réalisées et éventuellement en installant d’autres piézomètres pour répondre à la question : « le risque de rabattement de nappe est-il contenu par la paroi « soil-mixing »"
La commission d'enquête publique sur le projet de PLU va-t-elle tenir compte de cette réserve ? Si oui, elle ne pourra pas donner un avis favorable sans réserve exprimée sur l'OAP (Orientation d'Aménagement et de Programmation) port de plaisance.
En toute logique, le projet de PLU de Bretignolles-sur-Mer ne pourrait être mis en exécution par la municipalité de Bretignolles-sur-Mer sans que la réserve sur l'hydrogéologie du Marais-Girard ne soit levée, et ça risque de prendre beaucoup de temps.
Les études hydrogéologiques à mener pour lever la réserve de la commission d'enquête sont expliquées par Gilles Bresson
Lire l'avis de Michel Chevalier sur l'étude hydrogéologique et sa durée : "Cette étude hydrogéologique aurait dû être commencée depuis longtemps car les observations nécessitent du temps pour recouvrir des périodes de basses et hautes eaux. Il faut donc, au moins deux ans de constats et de mesures. L’étude est aussi coûteuse (300 à 500 000€) car les phases de cartographie, de reconnaissances géophysiques, de sondages profonds avec pose de piézomètres, de pompages, de modélisation, sont nécessaires pour aboutir à de réelles conclusions."
Contrairement à ce que fanfaronnent les promoteurs du projet de port de plaisance (cette étude serait réalisée dans le programme de réalisation du port), cette étude hydrogéologique est un préalable à toute autorisation administrative de l'Etat concernant le projet de port de plaisance, comme ça été confirmé par le préfet de Vendée dans une lettre adressée à Gilles Bresson le 21 janvier 2019.
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L'exemple à suivre ?
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Francois de Rugy va-t-il baisser le pantalon, céder devant le lobbying des agriculteurs ?
Un scientifique se projette sur des dizaines d'années,un promoteur sur quelques années....lequel des deux se préoccupe du genre humain ?
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