1 - La controverse environnementale dans le Journal Le Monde
Le Monde du 18 février 2020 par Océan Climat. En Vendée, un projet d’artificialisation littorale sujet à une controverse environnementale
"L’absence de prise de position du député de Vendée, Stéphane Buchou (LREM) interroge alors qu’il est chargé d’une mission parlementaire sur l’adaptation des territoires littoraux face à l’évolution du trait de côte. Léonie Boudaud, sa collaboratrice parlementaire, était d’ailleurs chargée de mission érosion côtière à la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, présidée par le maire de Bretignolles : Christophe Chabot" (voir l'article du 30 septembre 2019)
"Si ce projet d’artificialisation du littoral est entouré d’un flou indéniable autour de ses potentiels impacts, il incite néanmoins à interroger notre conception des ouvrages publics dans le contexte de l’urgence climatique. Il existe aujourd'hui un véritable savoir scientifique disponible qui doit appuyer la réalisation de tels projets. Les chercheurs du climat ont montré que le trait de côte va être de plus en plus confronté à deux problèmes majeurs pour lesquels il est essentiel de s’adapter : la hausse du niveau de la mer et l’intensification des événements extrêmes. Des projets tels que le port artificiel de Bretignolles-sur-Mer semblent encore ignorer l’avertissement scientifique et dénotent d’un manque d’ambition dans notre manière de penser la durabilité de nos sociétés. Pourtant, alors que notre littoral s’artificialise, le temps s’échappe tandis que le climat change toujours plus vite et que la biodiversité s’érode inexorablement"
Autres morceaux choisis - voir Surfrider Vendée
Un nouveau réquisitoire national contre ce projet de port de plaisance obsolète dans un contexte d'urgence climatique avec montée des océans et intensification des événements extrêmes.
2 - Le mépris de l'Etat envers les citoyens : ils font tout pour ne pas répondre !
Concernant les avis scientifiques de nos experts, l'Etat semble toujours sourd et on se renvoie la balle entre cabinet du ministre et préfet de Vendée ... pour ne pas répondre : un bel exemple de mépris envers les citoyens dans l'exemple ci-dessous
Le 1er février 2019, un adhérent de La Vigie expert adresse une lettre au préfet de Vendée posant des questions très précises sur les études de dimensionnement des ouvrages portuaires
Le 30 novembre 2019, n'ayant toujours rien reçu du préfet de Vendée, il adresse une demande directement à la ministre Elisabeth Borne
Le 14 février 2020, le cabinet de la ministre lui répond en renvoyant sa demande au préfet de Vendée
Un an près, on est de retour au point initial. Voilà comment ça fonctionne au niveau des services de l'Etat !
Inadmissible
L'Etat n'a pas vraiment pris la mesure de la controverse environnementale concernant le port de plaisance de Bretignolles et traite à la légère tous les arguments des opposants comme s'il n'y avait que la parole des promoteurs du projet qui comptait.
Il ne faut pas s'étonner de la situation Brétignollaise actuelle. Le mépris de l'Etat ne fait que renforcer notre combat contre de projet de massacre environnemental.
3 - Le mépris de certains candidats aux municipales de 2020 envers les citoyens : ils font tout pour ne pas répondre au questionnaire concernant l'avenir du littoral du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie avec ou sans port !
Je ferai le point à la fin de semaine.
Il y aura des révélations concernant certains candidats ou leurs représentants qui se sont déjà exprimés sur le sujet.
J’avais reçu le même genre de réponse.
RépondreSupprimerIl y a de quoi se révolter.
Pour moi, également, même réponse de " doudou ", quant à " manu ", destinataire d'un courrier similaire le même jour, il n'a pas daigné répondre !... C'est dire le " MEPRIS " de la " macronie " pour le petit peuple... Même la tradition républicaine qui veut que le président réponde à tous les courriers, est mise à mal !
SupprimerEt si monsieur le préfet était muté,quel beau bordel par sa faute il laisserait à son successeur!
RépondreSupprimerSe devrait être interdit par la loi, il faut qu'il assume autrement trop facile.
Et Mr Buchou, responsable du trait de côte ?
RépondreSupprimerJe crois qu'un des candidats de Saint-Hilaire-de-Riez a bien résumé la situation : "Oubliez le député Buchou"
Supprimer8 millions€ de nos impôts dépensés par Christophe chabot pour conclure que se port n'est pas réalisable! quelle misère.
RépondreSupprimerEt pour replanter les arbres qu'il a détruit sur la dune qui va encore payer? ce sont encore les contribuables.
RépondreSupprimerle 15 mars il est temps de virer toute cette mafia !
Et toujours la même rengaine : qui va payer ? C'en devient saoulant même petit et radin.
SupprimerEt aussi la bâche du bassin défoncée au tractopelle
SupprimerRéponse à anonyme du 19 février à 19H33:
SupprimerMonsieur ou madame?
Je ne sais pas si c'est "saoulant, petit ou radin" de demander qui va payer? Mais moi en tant que contribuable de la communauté de communes, je suis inquiète d'avoir à payer très cher un port qui ne servira qu'à 900 propriétaires de bateaux.
On nous dit: - 30 millions d'euros pour construire ce port dans les terres. Alors pourquoi aujourd'hui personne n'a répondu à l'appel d'offres?
Il semblerait que c'est impossible. Le coût minimum estimé est de 75 millions jusqu'à 120 millions d'euros.
Il faudra ensuite envisager les coût d'entretien dont le dragage.
De plus, s'il n'y a plus de plages, tous les touristes qui viennent à Brétignolles pour cela vont aller passer leurs vacances ailleurs.
Il ne restera que les quelques propriétaires de bateaux. Donc calcul basique: - 900 contre 200 000 (chiffre à vérifier)). Cela va occasionner une chute considérable du chiffre d'affaires des commerçants, des artisans, des loueurs de maison..?
Alors oui, je suis inquiète car je vais avoir à payer pour ce port, alors que je n'aurais plus aucun intérêt à venir à Brétignolles pour me baigner, naviguer, me promener, profiter d'un environnement magnifique. Et de plus je vais de plus avoir du mal à revendre mes biens qui ont de grandes chances de perdre beaucoup de leur valeur actuelle, pour partir ailleurs.
Alors peut-être que mes arguments sont "petits et radins"? Mais en tant que simple utilisatrice de la plage ouverte à tous, je ne vois pas pourquoi je devrais avoir à payer pour des personnes bien plus riches que moi et qui peuvent se payer un bateau et un anneau dans un port?
Alors oui: JE VOUDRAIS BIEN QUE L ON M EXPLIQUE: QUI VA PAYER?
Il y a quelques années à la Normandeliere les Berniques chantaient nous on s'en fou hou hou pourvu qu'on tire un...! maintenant ils pourraient chanter Buchou s'en fou de tout hou hou.
RépondreSupprimerAnonyme de 19:33
RépondreSupprimerLa question "qui va payer" est légitime et si vous trouvez cela saoulant, restez dans votre coin.
Un con-tribuable.
Si certaines listes ne veulent pas répondre au questionnaire concernant le port et l'avenir du littoral, ce n'est pas étonnant. De nombreux futurs élus voteront comme leur demandera le président de la communauté de communes même s'ils savent que leurs électeurs sont contre le port. Car beaucoup en tireront des avantages personnels (diverses présidences et vice-présidences...).
RépondreSupprimerSeule la liste Fouquet-Chabot peut se permettre de dire qu'elle est pour le port, car si l'on faisait un référendum, il n'y aurait qu'à Brétignolles que le OUI au port pourrait l'emporter.
Et la liste unique de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ne veut certainement pas s'opposer à un projet qui plaît à un constructeur de bateaux local.
L'incroyable est que certains candidats ne répondent même pas à leurs administrés sur des sujets autres que le port, sur des sujets propres à leur commune...Et ils seront élus avec cent pour cent des voix...
SupprimerLes candidats aux élections qui gardent le silence sur un sujet aussi brûlant que ce projet de port et le retrait de la côte non rien à faire en tête de liste à ces élections.
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