La salle des fêtes de Bretignolles-sur-Mer était archi pleine, près de 600 personnes ont assisté à la réunion publique de l'association La Vigie du 10 août 2019 et ceci malgré le peu d’informations dans les médias locaux, principalement le journal Ouest-France.
C'est beaucoup plus que les années précédentes et ça montre que les autorisations du projet de port de plaisance, signées le 16 juillet 2019, par le préfet de Vendée, font réagir, sont incompréhensibles dans un contexte de changement climatique avec des périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes, dans un contexte de transition écologique, ....
Contrairement à ce qu'affirme Christophe Chabot, l'opposition à son projet de port ne se limite pas à 50 personnes et il s'en apercevra bientôt.
Le combat s’amplifie et prend une autre dimension
La réunion publique a commencé par une présentation des événements de l'année passée. puis par une présentation de la stratégie de La Vigie concernant les recours juridiques avant de se terminer par la traditionnelle séquence des questions/réponses.
Nous avons tous le sentiment d'être les victimes d'un complot contre la nature orchestré par une collectivité, le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie avec la complicité de l'Etat, du Département de la Vendée, des élus locaux et la participation active de l'Entreprise Beneteau.
L'Etat, dont la priorité est l'économie et l'emploi, peut-il refuser un port de plaisance au fleuron Vendéen du nautisme et de la plaisance ?
Dans son intervention, le représentant de France Nature Environnement avoue l’incroyable : les services de l’Etat étaient opposés au projet de port de plaisance mais le préfet de Vendée est passé outre, a décidé seul sur ordre supérieur.
On comprend mieux pourquoi toutes nos observations faites à l’enquête publique, toutes nos lettres adressées au préfet, n’ont servi à rien. Tout était joué d’avance.
Pour ceux qui veulent inonder le préfet de recours gracieux, avant le 16 septembre 2019, un exemple de courrier est donné sur serveur
Pour ceux qui veulent aider La Vigie : il y a la CAGNOTTE ou le site de La Vigie
Petit Supplément
J'ajouterais un quatrième acte:
RépondreSupprimerDe Rugy a démissionné le mardi 16 juillet 2019 et le Préfet a signé comme par hasard son arrêté de DUP ce même 16 juillet.
Cela ressemble fort à une signature dans la panique et sur ordre du bouffeur de homard résultant d'une promesse faite aux lobbyistes locaux.
Avec un service après vente assuré dans les jours qui suivent par Muriel Pénicaud, taupe active du Medef au gouvernement.
La carrière de Brethome.
RépondreSupprimerLors des questions réponses, une personne a dit que Stephane Buchou serait intéressé par le dossier carrière et qu’il fallait lui envoyer.
Il nous prend vraiment pour des cons ce député de pacotille
Une petite précision concernant la carrière.
Le bureau d'études de Chabot nous dit que la carrière est étanche et se remplit par la pluie. Si tel était le cas, en période de grande pluie elle devrait être pleine et contiendrait bien plus que 340000 m3 d’ea, probablement le double.
Ce sont des charlatans, ils disent tout et le contraire et Stéphane Buchou est de la bande.
(Annule et remplace le commentaire précédant et pour que jean Yves ne soit pas embêté par mon commentaire une petite ré-écriture)
RépondreSupprimerBonjour à tous,
Effectivement, grosse affluence hier pour la réunion de la Vigie: « BRAVO »
Cela montre que ce projet n'entraine pas une adhésion comme veut bien le laisser entendre le porteur de projet, mais surtout que la décision du préfet est incompréhensible et indigne.
Je souhaite revenir présenté par JYB sur la chronologie de cette affaire, car l'on est bien face à: « un scandale d'état »
Premier acte: L'enquête publique sur le SCOT
Une enquête plutôt mal ficelée sur un dossier très médiocre.
Ce sont les services de l'état qui le disent: la DREAL pointe principalement le projet de « Port n'est pas sur un lieu adapté » et « pose un problème de conformité face aux documents d'urbanisme ».
Il en ressort une réserve mièvre sur la co-visibilté de la Normandelière.
Deuxième acte: l'enquête sur le projet de port de plaisance.
Nous nous sommes tous interrogés sur l'opportunité de déclencher l'enquête sur le port avant l'enquête sur le PLU.
C'est là que commence l'escroquerie: La composition de l'enquête publique sur le port de plaisance.
La décision de créer ce port a été prise par les politiques et l'état devient complice d'une infraction.
En fait la commission d'enquête n'est pas nommée par un représentant du tribunal administratif et c'est là que réside le début de cette supercherie.
La commission d'enquête est une liste proposée par le préfet dans le cadre d'une commission.
Qui compose cette commission?
elle comprend quatre représentants de l'Etat désignés par le préfet, un maire désigné par l'association départementale des maires, un conseiller général désigné par le conseil départemental, ainsi que deux personnalités qualifiées désignées par le préfet. Un commissaire enquêteur, nommé également par le préfet, assiste aux délibérations mais avec une simple voix consultative.
Autant vous dire que la liste proposée par le préfet lors de la commission d'enquête sur le port a été soigneusement sélectionnée afin de répondre aux injonctions de nos élus et plus grave de certaines personnes influentes de l'entreprise Beneteau.
Il suffit de lire les interventions de certains des membres de son conseil d'administration lors de l'enquête sans exposer directement le nom de l'entreprise.
Nous avons donc un commissaire enquêteur qui, visiblement a travaillé en amont de la commission d'enquête sur le projet de port
(Partie modifiée:)
Quels étaient ses relations avec le cabinet du préfet?
On peut aussi se poser la question du « pourquoi sur un projet de cet ampleur la commission proposée par le préfet n'a pas été externalisée comme pour la première enquête?
On peux se poser beaucoup de questions sur l'attitude partiale de ce commissaire enquêteur durant le déroulement de l'enquête. Ce point a été relayé par de nombreux témoignages et dont certaines dépositions favorables au projet de port ont clairement démontré sa partialité.
(Suite premier commentaire)
RépondreSupprimerLe troisième acte: L'enquête sur le PLU
Difficile de magouiller deux commissions d'enquête successives.
Et là, les commissaires enquêteurs ont fait leur travail, en demandant le rétablissement de la coupure d'urbanisation conformément au principe de « non régression ».
Mais ils ne sont pas fous, ils n'ont pas donné un avis négatif. Pourquoi?
Je vais vous donner l'exemple du commissaire enquêteur de l'ISERE qui a été radié par le préfet pour avoir donné un avis négatif sur un projet portant atteinte à l'environnement.
Belle preuve d'indépendance.
Nous pouvons aisément en conclure que tout était joué d'avance et que ce préfet avait décidé d'être hors la loi pour servir des intérêts politiques et particuliers au détriment de l'intérêt général.
Le promoteur a parfaitement analysé sa défaite lors de la première enquête publique:
Un isolement politique.
Une défaite médiatique.
Il a verrouillé ces deux points et comme d'habitude inscrit son action dans la brutalité et le passage en force! Avec la complicité du préfet qui contrairement à ses prédécesseurs devient un fossoyeur de notre environnement...
Mr De Rugy étant passé par là, sûrement au prix d'un diner avec un petit homard dans l'assiette.
Nous sommes face à « une affaire d'état et un scandale politique ».
Ne lâchez rien!!!