Conseil Communautaire du 29 novembre 2018
1 – Communication du Président sur les avis de la commission d’enquête relative au projet de port de Brétignolles sur Mer
Ecouter l'AUDIO
Satisfaction de Christophe Chabot
Commentaires de Jérôme Dénécheau : les réserves ne sont pas des obstacles, de simples opérations qu'il était prévu de mener !
Questions de Thierry Biron
Le planning de Christophe Chabot comme si les autorisations administratives n'étaient qu'une formalité, comme si le dossier de réalisation était prêt, comme si le dossier de coût était bétonné à moins de 30 000 000 d'euros net de subvention :
Appel d'Offres en mars 2019
Attribution du marché en mai 2019
Début des travaux en septembre 2019
La seule réponse à ce passage en force c'est la promesse d'une ZAD (Zone A Défendre) sur le site de la Normandelière à compter de septembre 2019. Nous mènerons toutes les actions nécessaires pour empêcher tout début de massacre du site remarquable de la Normandelière par cette bande de voyous.
Il faut que la préfecture de Vendée soit avertie des risques de désordre public local que pourrait entraîner ce projet de port de plaisance inutile et d'un autre temps.
2 – Décision du Conseil Communautaire sur le maintien de M. Christian PRAUD dans ses fonctions de vice-président suite au retrait de ses délégations
Ecouter l'AUDIO
8 – Débat d’Orientations Budgétaires 2019
Ecouter l'AUDIO
Intervention de Thierry Biron
Commentaires de Lionel Chaillot et de Christophe Chabot
Dans les 16 000 000 d'euros budgétés en 2019 (!) pour le projet de port de plaisance, il y aurait :
- le remboursement des études menées par la commune de Bretignolles
- la réalisation de mesures compensatoires
- le début des travaux
Sans aucune retenue, sans attendre les autorisations administratives, les élus communautaires du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie vont voter, au prochain conseil communautaire de décembre 2018 (le 20 semble-t-il) un budget 2019 dans lequel il y aura un chèque de 16 000 000 d'euros pour que Christophe Chabot puisse financer des actions sur le projet de port en 2019 !!
C'est insensé, comme si les élus communautaires ne pouvaient attendre les décisions de l'Etat avant de proposer une révision éventuelle du budget 2019.
Ouest-France du 30 novembre 2018. Brétignolles-sur-Mer. Port : début du chantier en septembre 2019 ?
Il n'y a que Thierry Biron qui est intervenu au conseil communautaire du 29 novembre 2018 pour marquer son opposition au projet de port de plaisance, pour contester la sincérité des options prises par la communauté de communes, en particulier au niveau des choix budgétaires 2019. Tous les autres élus communautaires se sont tus, honte à eux !
Lire la suite dans Plus d'Infos
Réaction de Demain Bretignolles
Où est la mutualisation des moyens ?
Le Pays de Saint-Gilles, c'est Dallas !
La Thalasso, ça donne espoir !
Facebook de Demain Bretignolles du 30 novembre 2018
Nous apprenons , lors du conseil communautaire du 29 novembre , que l'appel d'offre pour les travaux du port aura lieu en mars 2019 et l'attribution des marchés publics en mai 2019, pour un début de chantier en septembre 2019. C'est magique ! Les réserves des commissaires, les autorisations pour les espèces protégées, la DUP, les expropriations, la mise en oeuvre des mesures compensatoires,( 9 mois pour les nouvelles mares) le PLU opposable, les arrêtés du préfet, l'avis du CODERST, l'appel d'offre (alors que dans le dossier, le maitre d'ouvrage lui même, concède que cela dura environ 9 mois), allez HOP, du Balai ! (de magicien), C'est Noël avec un peu d'avance...Ah ! oui , on oubliait les 16 millions dans la hotte du budget pour le port.
L'intervention (la seule parmi les élus) de Th Biron, qui explique que ce budget n'est pas sincère (rappel du rapport de la cour régionale des comptes) et que ce calendrier à marche forcée est illusoire, est balayée d'un revers de main par le président qui proclame :"eh bien si ce n'est pas en septembre , ce sera plus tard!" Aprés Merlin l'enchanteur, La Palice est ressucité.
Joyeux Noêl !!!
La mutualisation des ports de Saint-Gilles et de Bretignolles est présentée comme une des motivations principales des promoteurs du projet de port de plaisance de la Normandelière.
Mais dans le dossier transmis au préfet, cette motivation n'est plus évidente :
1 - Moyens : Port Bretignolles proposerait d'investir dans ses propres moyens de dragage et donc de ne pas utiliser la drague aspiratrice de Port La Vie
2 - Ressources : Port Bretignolles serait géré par une SPL (Société Publique Locale) et Port la Vie serait gérée par la SEM des ports du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Où est la mutualisation des moyens et des ressources ?
Les promoteurs du projet ne sont pas sincères.
Le Pays de Saint-Gilles, c'est Dallas !
Ouest-France du 1er décembre 2018. Tensions avec la communauté de communes
A la lecture de cet article, on comprend pourquoi les élus communautaires ne lèvent pas le petit doigt contre le projet de port de plaisance de Bretignolles.
Le Poutine des Bacs à sable est impitoyable !
La Thalasso, ça donne espoir !
Ouest-France du 1er décembre 2018. La thalasso de Sion de nouveau sur les rails
Si le projet de port de plaisance suit le même chemin, c'est pas en septembre 2019 que commenceront les travaux !
Nota
Pour la thalasso, des promoteurs privés investissent 26 millions d'euros avec un objectif d'emplois de l'ordre de 100 (70 directs, 30 indirects)
Pour le projet de port de plaisance, la collectivité du Pays de Saint-Gilles investit 42 millions d'euros avec un objectif d'emplois de l'ordre de 100 (10 directs, 90 indirects)
Il n'y a qu'une collectivité irresponsable pour prendre un tel risque, aucun investisseur privé se lancerait dans une telle opération : un projet de port de plaisance à un coût si élevé et sous-évalué pour des retombées économiques si faibles.
Vous me faites de la peine avec vos "zadistes"...
RépondreSupprimerj'espère pour vous qu'en même temps que vous écriviez ce message vous vous êtes rendu compte de la bêtise de votre commentaire
SupprimerAvez vous entendu l'info vers 19h15 sur France 3?
RépondreSupprimerJe résume : il faut laisser faire la nature et surtout ne jamais la contrarier.
Elle se venge.
Bonjour,
RépondreSupprimerles recours rédigés par le cabinet d'avocat de Corinne Lepage, contre le rapport de la commission d'enquête ou plus exactement contre l'avis du préfet s'il suit l'avis de la commission, sont-ils suspensifs?
C'est une honte,16 O00000 qui tombe du ciel d'un côté et des Français qui sont dans la rue depuis 15 jours pour améliorer leurs pouvoirs d'achat. Il n'y a pas que sur l'écologie que ce dossier est à l'envers .Oui! on marche sur la tête.
RépondreSupprimerLa Vigie
RépondreSupprimerIl n'y a pas de recours possible à l'encontre du rapport rendu par les commissaires enquêteurs. les avis n'étant pas des décisions.
Il n'y aura recours qu'en cas d'arrêt de DUP par le préfet autorisant la création d'un port à la Normandelière.
Ce recours ne sera pas suspensif et nous engagera dans une procédure en référé et des actions sur le terrain.
Mais la réponse du préfet pourrait bien se faire attendre longtemps... Pour cela il y a le PLU à combattre. Il devra être finalisé et rendu exécutoire pour être attaquable et faire l'objet de recours aussi.
Sapiteu rien
RépondreSupprimerConsternant ! Sur la situation du projet de port après les avis et les conclusions de la commission d’enquête publique, le maître d’ouvrage préjuge de la décision du préfet et annonce le démarrage des travaux pour septembre 2019. Avec un seul opposant, les conseillers communautaires (plus de cinquante) sont sans réactions aux affirmations volontairement inexactes assénées par le président de la dernière réunion du conseil de la CdC. Après une litanie d’arguments récités par le DGS en mode monocorde soporifique, les conseillers communautaires sont soit hypnotisés, soit intellectuellement malhonnêtes et complices. Le président de la CdC n’ignore pourtant pas les procédures obligatoires encore à venir avant d’obtenir la légalité de son projet. Cela atteste le caractère mensonger des affirmations d’un meneur présomptueux.
Le préfet ne saurait donner un arrêté de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) autorisant la création d’un port avant que le document du Plan Local d’Urbanisme (PLU) soit rendu exécutoire, ni même sans avoir expurgé les recours contentieux à venir du PLU et celui en cours du Schéma de Cohérence Territorial (SCoT), par contre le préfet peut prendre sans délai un arrêté de refus de DUP pour le projet après analyse du rapport de la commission d’enquête.
Aux partisans inconscients, le temps de croire est illusoire, il faut savoir.
Merci.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer