RCF Vendée du 18 septembre 2018 - Le 22 minutes de 18H30 - Interview de Jean-Baptiste Durand, président de la Vigie
L'interview est aussi sur ce SERVEUR
La Vigie est combative et le prouve.
Le porteur du projet n'a pas souhaité répondre aux questions du journaliste, affichant ainsi son mépris pour le débat démocratique et son mépris pour les opposants
Petit Supplément
Ouest-France du 19 septembre 2018. Le port de plaisance de plus en plus fréquenté ... par des bateaux immobiles - comme le montre la photo - qu'il faut bien stocker quelque part !
Le journal Ouest-France a choisi son camp, celui du monde du nautisme et de la plaisance, avec les acteurs de la Semvie et probablement l'entreprise Bénéteau aux manettes.
En cours d'enquête publique, la parole n'est pas donnée aux opposants mais à ceux qui crient haut et fort : "il est évident le projet doit se concrétiser" !
A la lecture des observations déposées à la date d'aujourd'hui sur le registre dématérialisé, lecture que chacun peut faire mais que les journalistes de Ouest-France n'ont pas daigné faire et commenter, cette "évidence" n'est pas évidente, c'est le moins que l'on puisse dire.
Pour paraphraser les propos de la Semvie de l'article de Ouest-France, on pourrait dire :
"Tout le monde s'accorde pour dire que le nautisme et la plaisance doivent devenir de véritables facteurs de développement touristique en Vendée.
Il faudra repenser le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui date de 1976. On pourrait l'agrandir et le transformer pour accueillir 1800 places à terme" (Paroles de Bruno Vincent, directeur de la Semvie, dans le journal Ouest-France du 4 octobre 2017 : Port la Vie est confiant pour l'avenir)
Voir les articles du blog
Article du 4 octobre 2017 : L'aveu de Bruno Vincent, directeur de Port La Vie
en octobre 2017, la liste d'attente était de 400 personnes, en septembre 2018 elle est de 300 personnes (OF du 19 septembre). C'est au gré du vent et des marées ! A ce rythme là, en septembre 2021, il n'y aura plus de liste d'attente ! Faut être sérieux.
Par ses propos, Bruno Vincent démontre qu'on n'a pas besoin de créer un nouveau port de plaisance à Bretignolles-sur-Mer pour absorber la liste d'attente et qu'un projet d'embellissement et d'extension raisonnable de Port La Vie suffirait.
Article du 15 septembre 2018. La demande d'anneaux s'effondre
Les acteurs de Port Olona le reconnaissent, pas les acteurs de Port la Vie et on comprend pourquoi : il faut sauver le soldat Chabot.
Le co.....anonyme de l'observation 3480, n'y va pas de "main morte".
RépondreSupprimerIl suggère tout simplement ceci :
"Pourquoi l'Etat ne demanderait-il pas aux opposants et associations d'opposants, de rembourser les frais engagés jusqu'à présent par les concepteurs pour défendre ce remarquable projet "!
Les partisans du port, dont cet individu, en sont quand même venus à des propos qui dépassent l'entendement, car si on devait appliquer la procédure suggérée par cet ahuri, c'est surtout aux partisans du port qu'il faudrait réclamer l'argent.
D'ailleurs, tout compte fait, c'est une idée qu'il faut retenir, car si le projet venait à se réaliser, comme déficit et frais d'entretien seraient très élevés, eh bien il ne faudra pas hésiter à leur réclamer de l'argent à ces médiocres !
Bravo Jean-Baptiste !
RépondreSupprimer"Ce projet est bâti sur des bases illégales" dis-tu,
C'est exactement le terme qui convient le mieux à résumer brièvement pourquoi ce projet ne peut être réalisé et c'est avec le mot "Illégales" que tu l'as fait.
Si tu permets, il faudra que tu reprennes au moins une fois la parole avant la fin de l'enquête, il y aura matière !
Merci bien et bon courage !
Voilà ce qui arriverait à coup sûr à la Normandelière avec ce port. https://goo.gl/iYzjfe
RépondreSupprimerd'après le témoignage de l'observation n°3548, le commissaire enquêteur Mr Dutour avait à chaque fois une réponse aux interrogations des opposants,comme s'il avait un parti pris pour le port et que tout était déjà décidé avant cette enquête..étrange tout cela..
RépondreSupprimerUn premier adjoint aux abois.
RépondreSupprimerPatrick Chouquet continue à nous éructer sa prose sans doute en espérant faire oublier, auprès de ses ouailles, le dossier truqué et illégal proposé à l'enquête.
Nous en sommes à son troisième point, il en reste sept!
"Le port contre les lotissements", mais Chouquet et Chabot ont les moyens de le faire, ce qui ne semble pas être le cas dans le projet de PLU qu'ils ont voté en juillet 2018.
On comprend mieux que tout a été fait pour que la soumission à enquête publique du PLU ne soit pas effectuée avant celle du projet de port.
Le projet de PLU actant autant de constructions sur la commune sinon plus que dans les récentes années.
Leur slogan fétiche ne marcherait plus.
Mensonges et tromperies sont au rendez-vous.
Cela prouve sa grande fébrilité, sans doute partagée par ses collègues qui en rajoutent aussi une couche en interférant dans cette enquête publique, sur les ordres de Chabot.
Certains biens minoritaires ont l'honnêteté de décliner leur fonction (ou ex), mais le résultat est le même faire pression sur la commission d'enquête par leurs interventions.
Les dossiers soumis à enquête sont peut-être incomplets à leurs yeux?
La méthode Coué, une panique certaine face aux arguments très détaillés des opposants et la mise en exergue des illégalités des dossiers présentés sont les conséquences de ces interventions.
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
Bravo et merci Jean-Baptiste pour ton intervention et ton super boulot...
RépondreSupprimerDe tout coeur et de toutes nos forces derrière toi...
Seb Brigand de la côte
Je suis scandalisé et effrayé par l'observation 3548. Mr Thiollet s'inquiète de l'entrée d'eau de mer dans les terres et le commissaire présent (Mr Dutour, le Président qui plus est !) lui sort des courbes pour démontrer qu'il n'y a pas de problème; Ensuite, à propos de la carrière, le même commissaire dit que ça n'était rien et qu'il ne faut pas en tenir compte.... Le Président de la Commission qui se devrait d'être neutre se permet d'influencer un opposant. C'est absolument scandaleux : visiblement, les commissaires ont déjà fait leur choix et c'est gravissime cette attitude. Que pouvons nous faire ? Si j'étais encore à Brétignolles, j'irais les titiller avec un enregistreur pour avoir des preuves tangibles.
RépondreSupprimerComme représentant de la Vigie, j'ai rencontré les commissaires enquêteurs deux fois et, en particulier le président de la commission d'enquête Monsieur Jacques Dutour
SupprimerLa première fois le 6 août 2018, au tout début de l'enquête publique. Je dois l'avouer ça m'a laissé une drôle d'impression comme si la commission d'enquête voulait nous influencer, il était clair que la commission d'enquête connaissait mal les dossiers, connaissait mal le territoire Bretignollais et ne prenait pas au sérieux les opposants.
la deuxième fois, le 24 août 2018, lors de la remise du dossier de la Vigie. Je dois l'avouer, j'ai senti une commission d'enquête plus informée, écoutant l'opposition et surprise de la qualité des arguments déposés même si on sent toujours l'avis favorable derrière certaines de leurs remarques.
A la date d'aujourd'hui, je ne peux pas croire que la commission d'enquête ne soit pas ébranlée par la densité et la pertinence des observations des opposants. Je suis persuadé que les commissaires enquêteurs ont progressé dans leurs réflexions et ce serait une grave erreur de leur part de ne pas tenir compte des arguments déposés, c'est une question de crédibilité.
Bien sûr on a des doutes sur un commissaire enquêteur compte tenu de son passé professionnel mais faisons confiance à la commission d'enquête pour motiver ses avis en tenant compte de nos arguments.
Je partage ton point de vue Jean-Yves, pas de procès d'intention avant l'heure !
SupprimerMais quand même, tu avoueras que ce dont l'auteur de l'observation n°3548 a été victime est particulièrement grave !
Comme bien d'autres observateurs je suis particulièrement scandalisé par ces comportements partiaux !
On a beau dire, mais en 2011, rien n'a filtré jusqu'au dernier moment, c'est à dire la remise des rapports et conclusions, les Commissaires enquêteurs, bien que maltraités ensuite par le maître d'ouvrage, sont restés dignes et ont résisté à tout, y compris les tentatives de corruption du maitre d'ouvrage ! C'était quand même autre chose !
D'ailleurs, j'ai souvenir des mots du maire de Bretignolles, répondant après l'enquête, à la TV, à la question d'un journaliste qui lui demandait ce qu'il pensait des C.E. et il avait répondu :
"Rien à redire, très corrects, ils sont restés droits dans leur bottes"
On n'en demande pas plus à des Commissaires enquêteurs :
Dignité - respect - impartialité - information objective du public !
S'il s'avère qu'un commissaire enquêteur n'a pas respecté les règles de déontologie que lui impliquent sa fonction, ayant déjà travaillé sur le dossier le temps où le projet de port était instruit par la DDE(jusqu'en 2010?) , est -il envisagé une action en justice? peut-être que quelqu'un pourrait répondre?
RépondreSupprimersi cette enquête publique devait s'avérer positive, je ne doute pas que des dizaines de recours au tribunal administratif vont tomber..j'ai vraiment l'impression que les commissaires enquêteurs et le préfet ont déjà leur avis depuis le début, il y a du copinage, de la pression politique etc.. tout cela ne semble pas clair du tout !! ce n'est que mon avis mais ça me semble étrange tout ça !!
RépondreSupprimerahahah !! il a de belles idées l'observation 3576
RépondreSupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerIl est important de participer à cette enquête publique et de mettre en lumière les arguments extrêmement nombreux contre ce projet.
Nous ne sommes pas dans le secret des alcôves de la préfecture.
Ce qui est certain c'est que si cette enquête publiques est bâclée ou jouée d'avance, si le préfet prend le risque de donner un avis favorable malgré les trop nombreuses contraintes cela laissera des traces.
Mais de grâce, attendez le fin de l’enquête pour porter un avis.
Si des dysfonctionnements sont repérés lors du déroulement il est important de les noter ou de faire une déposition pour le remarquer.
Ensuite, nous savons tous que si il y a un avis positif donné par l'état, ce sera à la justice de trancher.
Dans ce cas, j'aimerai pas être à la place du préfet, parce qu'il faudra justifier pourquoi ses prédécesseurs avaient eu le courage d'une position claire et ferme sur ce sujet et que lui prendrai une position complètement différente alors que rien ne justifierai ce revirement.
Donc attendons les conclusion de cette enquête et la position du représentant de l'état.
Ce qui est certain, c'est que l'on sent tous la colère monter.
Ne lâchez rien!!!
Madame Raison porte bien mal son nom .Elle pense mal et elle l'écrit très mal.
RépondreSupprimerBonsoir Mr JYves,
RépondreSupprimer1 pte question: est-ce-que les associations environnementales ( CPNS, APNO, LPO,Terres et rivières, Avigen, eau et rivières de bretagne...) ont fait 1 déposition comme elles l'avaient fait en 2011? Merci pour l'info
Pas encore, ce sera le bouquet final.
SupprimerUne observation avec des photos sur la dangerosité du chenal vient de disparaître du registre. No 3623 entre 22h30 22h36
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