Ouest France du 6 septembre 2018. Après la crise, le nautisme retrouve des couleurs.
Deux confirmations du président de la Fédération des Industries Nautiques :
1 - ce sont les ventes à l’export qui permettent aux industriels du nautisme de préserver emploi et chiffre d’affaires.
2 - le marché français n’est pas au rendez-vous. Les ventes de voiliers de moins de 10 mètres sont difficiles.
Voir observation N°2309 et l’article du 4 septembre 2018
Journal des Sables du 6 septembre 2018. Beneteau crée un club pour faciliter l’accès à sa flotte
Le constat du journal :
La durée moyenne d’utilisation d’un bateau de plaisance est de 15 jours par an
De quoi encombrer les ports de plaisance dans un contexte où, de plus, le marché du nautisme connaît un ralentissement après une décennie de croissance à 2 chiffres.
Les professionnels du nautisme s’en font le constat : la clientèle est vieillissante. En 2004, la moyenne d’âge était de 54 ans, elle est désormais de 65 ans.
Difficile dès lors de profiter d’un renouvellement de la clientèle d’autant que le contexte économique n’incite guère à l’achat des bateaux de plaisance.
Les bourses ont de plus en plus de mal à se délier, l’occasion l’emporte de plus en plus sur le neuf, le volume des ventes chute de même que le prix moyen des navires. Les pratiques du nautisme aussi évoluent : les séjours des plaisanciers sont moins longs et ce sont les unités à moteur qui deviennent privilégiées. Le bateau de plaisance ne constitue plus forcément un investissement de référence pour les vacanciers amoureux du bord de mer.
Autant de tendances qui conduisent à une montée en puissance de la location sur laquelle Beneteau entend bien surfer
commentaire : dans une économie de marché, on investit dans de nouveaux équipements quand le marché est en croissance pas quand le marché est en berne comme c’est le cas pour les petits navires à voile et à moteur.
Port Bretignolles avait peut être des justifications liées au marché avant 2008, il ne les a plus aujourd’hui.
Journal des Sables du 6 septembre 2018. Pourquoi les Olonnes ne souffrent pas de la pénurie d’eau cette rentrée
il est dit :
Vendée Eau s’intéresse également de près aux anciennes carrières. Le syndicat mène une politique d’acquisition de certains de ces sites qui peuvent constituer des réserves d’eau complémentaires
commentaire : ce serait incompréhensible que Vendée Eau ne s’intéresse pas à la carrière de Brethome, une réserve d’eau de 340 000 m3 fonctionnant comme un puits artésien.
Mais Vendée Eau dépend du conseil départemental de la Vendée qui soutient le projet de Port Bretignolles, son avis peut être sous influence !
Petits Suppléments
Nouvelle vidéo de AvenirpourBretignolles
Voir l’article de Sans Culotte de septembre 2018 sur le Facebook de Demain Bretignolles
Voir la réponse de la mairie de Saint Hilaire de Riez à la requête du CPNS
05/09/2018 – Saint-Hilaire-De-Riez répond par le négative : «A l’instar des autres communes du Pays de Saint Gilles, nous ne communiquons pas sur le site internet de la ville sur l’enquête publique du projet de port de Brétignolles sur Mer. Il en va de même sur les autres sujets de la Communauté de Communes. Nous souhaitons éviter de porter confusion». Le Chef de cabinet
commentaire CPNS : première réponse négative. Faut-il s’en étonner? Moins l’information est diffusée, moins les opposants ont l’occasion de s’exprimer; cd qui se traduit directement d’un point de vue statistique. Ainsi, comme le remarque Jean-Yves Bourcereau sur son blog, «Au vu des observations effectuées à la date d’aujourd’hui (28/08/2018 – NDLR), ce sont, en grande majorité, des résidents Bretignollais qui s’expriment, les autres habitants du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie se désintéressant du projet comme lors de la concertation préalable. C’est un désintérêt public manifeste au niveau d’un projet pourtant intercommunal». En effet, il ne s’agit pas du port « de Brétignolles » comme l’indique le chef de cabinet du maire, mais du port de la communauté de communes du Pays de St Gilles, dont la construction est située à Brétignolles sur mer, nuance!
Bonjour,
RépondreSupprimerRemarquable déposition N°2457...
Que dire de plus sur le manque de sérieux de ce projet...
NAP ne lâchez rien,
Sam Agace
Je vous laisse le soin de lire l'observation n° 2471, que je viens de faire sur le registre dématérialisé, après avoir lu et avoir été impressionné par la fine analyse de 36 pages de l'observation n° 2457 de Mr Legrand :
RépondreSupprimer"Monsieur le Président de la commission d'enquête,
Messieurs les Commissaires enquêteurs,
Mr Legrand, auteur de l'observation 2457 a le grand mérite d'avoir consulté et décortiqué complètement le dossier d'enquête dans 36 pages et pour ma part je reprends quelques points qu'il a soulevés dans le dossier, où le maître d'ouvrage, maire de Bretignolles, se montre particulièrement odieux à votre endroit :
Page 11 - Chapitre 1.2 Contexte réglementaire du projet et insertion de l’enquête dans les différentes procédures. Il est écrit :
"Si l’enquête publique constitue une étape majeure vers la réalisation du projet, elle est précédée d’un certain nombre de décisions et de procédures d’ores et déjà engagées, voire, pour certaines, terminées".
Cette phrase manifeste vis à vis de l'enquête publique et de votre rôle, Monsieur le Président, le plus grand mépris, puisqu'elle laisse entendre au public que d'ores et déjà et bien avant l'ouverture de l'enquête publique, des décisions vers la réalisation du port ont été prises.
En 2011, 2 mois avant l'ouverture de l'enquête environ, Chabot avait procédé de la même façon mais dans un registre un peu différent, notamment en annonçant dans la presse et les divers médias et sur internet, que l'appel d'offre pour réaliser les travaux du futur port était lancé.
Cette information bien sûr, avait été faite à l'époque à dessein, notamment vis à vis des opposants, pour leur montrer que le projet allait se réaliser.
Le président de la Commission d'enquête de l'époque, fraîchement nommé, considérant que cette mesure illégale, était de nature à contribuer à une mauvaise information ou une information tronquée du public, avait demandé, sans coup férir, au maître d'ouvrage à la faire supprimer immédiatement ou à la démentir. Chabot s'exécuta dans les heures suivantes et d'appel d'offre il n'y eut point !
J'ai été témoin de cet épisode à l'époque et je peux vous dire que Chabot la "ramenait" un peu moins ! Il est absolument illégal que des dispositions pareilles soient prises avant une enquête, sans quoi à quoi servirait une enquête publique ?
En 2018, avec l'aide de Mr Legrand, je constate qu'il réitère son exercice, mais dans un autre style.
Car :
AUCUNE DECISION SUR LE DEVENIR DU PROJET, SUSCEPTIBLE DE TRAVESTIR LA JUSTE INFORMATION DU PUBLIC QUI EST DUE OU DE FAIRE UNE PRESSION DEGUISEE AUX MEMBRES DE LA COMMISSION D'ENQUETE, N'ONT A ETRE PRISES AVANT QUE LE RESULTAT DE L'ENQUETE SOIT SOUMIS A MR LE PREFET ! PAS PLUS QUE DES PROCEDURES DE REALISATION DE QUOI QUE CE SOIT N'ONT A ETRE ENGAGEES !
C'est absolument ILLEGALE ! et de surcroît scandaleux !
De nombreux autres points tout aussi scandaleux sont révélés par la fine analyse de Mr LEGRAND et je vous laisse le soin de les lire !
Merci de votre attention Messieurs les membres de la commission d'enquête, mais surtout, sans rien enlever, ni vous influer sur la nature de vos avis, je me permets de vous dire qu'il ne faut pas vous laisser abuser.
Il y va de la crédibilité de votre fonction et de la crédibilité de tous les Commissaires enquêteurs de France et de Navarre.
Votre fonction vous permet de rappeler cet homme à l'ordre et son cabinet également. il est grand temps ! car dans l'exemple que je viens de citer et à travers bien d'autres, c'est le mépris qu'il a pour vous et l'enquête publique, qui prédominent tout le reste !
Sur le journal de la Vendée de juillet 2018 Mr Auvinet dit aussi:
RépondreSupprimer" Que faire des bateaux usagés Le département accompagnera la filière de déconstruction des bateaux de plaisance. l'enjeu est majeur: 20 000 à 25 000 bateaux de plaisance devraient être déconstruits d'ici 2023."
Ces 20 000 à 25 000 bateaux sont-ils des bateaux qui sortent régulièrement ou bien des bateaux ventouses comme il en existe dans tous les ports?
Si ce sont des bateaux ventouses plus besoin de port à Bretignolles.
Merci Monsieur Legrand ,de votre pertinente analyse pour ce projet destructeur !!! et de tout se travail de lecture et de décorticage de texte !! cela nous conforte dans notre lutte contre ce massacre ,amitiés.
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