Observation N°1820 du président de la Fédération des Industries Nautiques (FIN)
La FIN, la FFPP (Fédération Française des Ports de Plaisance) ont fait du lobbying auprès de Nicolas Hulot pour défendre le projet de port Bretignolles, le seul projet de création artificielle d’un port de plaisance sur la côte Atlantique. Ils vont devoir remettre ça avec le prochain ministre !
La déposition de Yves Lyon Caen n’est pas surprenante mais totalement irresponsable et va à l’encontre de la stratégie nationale de développement de ports de plaisance exemplaires.
Il ne mentionne même pas les structures vieillissantes de Port la Vie et de Port Olona qu’il faudrait rénover en priorité et qui permettraient d’augmenter notablement les capacités d’accueil en bateaux du littoral Vendéen. La stratégie nationale n’est pas de créer de nouveaux ports de plaisance sur le littoral atlantique pouvant impacter durablement l’environnement mais d'améliorer l’existant ou de convertir des friches portuaires.
On attend la prochaine déposition de Serge Pallares, président de la FFPP, un ami de Christophe Chabot mais une amitié ça ne fait pas un intérêt général.
Il y a le feu à la maison Chabot et ses soutiens du monde du nautisme sont priés de venir à son secours !
Petit supplément
Journal des Sables du 30 août 2018. Port de plaisance. Pour ou contre mais avec des arguments !
Bonjour,
RépondreSupprimerYves Lyon Caen est Président du conseil de surveillance de BENETEAU
Mais aussi Administrateur de SPBI et de Construction Navale de BORDEAUX des filiales du groupe BENETEAU.
Même si il est fort probable que les activités du groupe BENETEAU ne soient concernées par le projet de port de plaisance de Brétignolles il est intéressant de se poser la question suivante.
Quelle est l’intérêt pour un groupe leader mondiale dans son domaine de soutenir un projet qui n'impacte aucunement son activité?
S/A
S/A Permettez-moi de vous donner une humble réponse à votre questionnement :
SupprimerQuel est l'intérêt pour Beneteau ?
Tout simplement un petit supplément potentiel espéré de profit, ou réaliser une nouvelle place forte de leur enseigne, cela peut se comprendre, d'autant que l'enseigne a sous son joug un être servile : le maître d'ouvrage.
Mais c'est sans considération des énormes dégâts sur le plan environnemental. Cela par contre c'est inadmissible !
Les actionnaires eux veulent toujours plus, c'est normal, puisque tout le monde courbe l'échine ! c'est le système !