Pour le CPNS la future piscine n'est pas encore construite, mais aurait 30 ans de retard
"D'après notre président décédé Benoît Graux, qui avait rencontré les responsables du service urbanisme de la communauté de communes début décembre 2015, le choix avait porté sur la solution la moins onéreuse en construction sans étudier précisément le budget de fonctionnement qu'il allait sous-entendre" argumente le CPNS
Ouest-France du 22 juin 2016 - Saint-Hilaire-de-Riez. Le futur complexe aquatique crée des remous
Le CPNS estime que la future piscine sera un gouffre énergétique et financier qui consommerait autant que les piscines construites dans les années 80. - voir tableau de consommation -
C'est une habitude, pour mieux faire passer leurs projets auprès de la population, les élus minimisent toujours les coûts d'acquisition au détriment des coûts d'exploitation, choisissent toujours les projets les moins onéreux en construction quels que soient leurs budgets de fonctionnement. Ils savent très bien que c'est le présent qui compte pour eux, le plus tard sera géré coûte que coûte sachant que le retour en arrière ne sera plus possible.
Concernant le complexe aquatique, les élus communautaires n'ont présenté que le coût d'acquisition pour valider le lancement du projet (voir conseil communautaire du 17 sptembre 2015 - page 10). Le coût de possession (coût d'acquisition + coût d'exploitation) d'un tel projet n'a jamais été abordé.
Il en est de même pour le projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière : un projet dont le coût de réalisation est minimisé et le coût d'exploitation caché à la population. Sachant que ce type de projet est toujours réalisé avec des dépassements financiers importants, sachant que les coûts d'exploitation sont toujours minimisés, on peut imaginer les conséquences de tel projet pour les contribuables locaux.
Aujourd'hui tous les projets d'aménagement importants devraient faire l'objet d'études globales pour minimiser leur coût de possession (coût d'acquisition et coût d'exploitation).
Au Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, ce n'est pas le cas si on se réfère au projet de complexe aquatique.
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L’intérêt général ? Mais au nom de qui et au nom de quoi ?
Le site de la Normandelière sera très prisé le dimanche 3 juillet 2016
La réponse de la communauté de communes
Site Reporterre du 22 juin 2016. Julien Milanesi : « L’intérêt général ? Mais au nom de qui et au nom de quoi ? »
... L’explication vient d’une opposition entre deux visions du monde et, par conséquent, de l’intérêt général. La première pense encore que le développement économique passe par la construction d’infrastructures, par une recherche permanente de la vitesse et par l’insertion des villes dans la mondialisation. Mais cette idée est fondée sur des hypothèses de croissance. La deuxième vision, que je partage, est alternative. Selon moi, la croissance économique telle que l’on a pu la vivre jusqu’à présent est terminée. Penser à la transition écologique nous force à considérer le changement climatique comme une priorité majeure en termes de politiques publiques. Quand on est soucieux de l’impact environnemental, on ne peut accorder de l’argent public à de tels projets. Ce sont deux visions profondément opposées.
Le site de la Normandelière sera très prisé le dimanche 3 juillet 2016 :
Fête du Nautisme organisée par la municipalité de Brétignolles
Exposition - Vente organisée par l'association d'opposition : Demain Brétignolles
Est-ce une coïncidence ?
Le Courrier Vendéen du 23 juin 2016. Communauté de communes - "Plus performant que le standard moyen en France"
On reconnaît la patte de Christophe Chabot
Bientôt la piscine la plus performante de France, d'Europe ! N'a-t-il pas dit que son projet de port de plaisance était le plus beau et le moins coûteux ?
On notera la pauvreté des arguments de la communauté de communes face à ceux du CPNS. Il faut simplement les croire sur paroles !
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