Ouest-France du 1er mars 2016 - Pays de Monts : le trait de côte a reculé de 52,4 m depuis 1920
Ouest-France du 1er mars 2016 - Saint-Jean-de-Monts. Au niveau de l'hippodrome, le trait de côte a reculé de 52,4 m
Les 19 km de cordon dunaire étaient sous surveillance depuis 2009. L'observatoire du littoral du Pays de Monts vient de restituer ses études : elles révèlent un fort recul depuis 1920.
Comment éviter l'érosion ?
Plusieurs possibilités : la protection en dur par des épis, des enrochements, des brise-lames, mais elle engendre des dommages collatéraux et des coûts, ou "les techniques douces, dont le rechargement ou le drainage de sable, ce qui demande un entretien régulier donc un coût". Il y a aussi la pose de ganivelle ou de fil lisse. C'est ce qui a été fait sur le littoral des Pays de Monts sur 50% des 19 kms. Cela évite le piétinement et favorise la revégétalisation, ainsi que "la pose de branchage et d'écorces pour limiter les effets du vent et canaliser les promeneurs. Dans certains cas , il n'est pas utile de vouloir à tout prix protéger" Les nettoyages de plage raisonnés sont aussi importants mais nécessitent un encadrement technique.
C'est un avertissement à tous ces élus vendéens qui ne veulent pas "vitrifier" le littoral, qui veulent continuer à le bétonner entraînant ainsi une déstabilisation du trait de côte et des risques de fort recul en certains endroits.
C'est un avertissement à Christophe Chabot qui voudrait réaliser un port de plaisance, sur le site de la Normandelière, qui bloquerait le transit sédimentaire Nord/Sud sur le littoral Brétignollais entraînant une disparition progressive des plages des Dunes, les seules grandes plages de Brétignolles actuellement captant le maximum de touristes en période estivale. Voir l'explication sur cette VIDEO (curseur de 1'50 à 3')
Voir le résumé de l'intervention de Jean Jouzel, sur le changement climatique, du 26 février 2016 (à Saint-Jean-de-Monts).
La montée des océans due, en grande partie, au réchauffement climatique sera un facteur aggravant pour le recul du trait de côte dans les années à venir
Le littoral de Saint-Hilaire-de-Riez en souffrance - photos sur le facebook de François Blanchet
Une photo de ce qu'il ne faut plus faire (bétonnage) et ce que l'on aurait dû faire (ne pas toucher à la dune)
Lire la suite dans Plus d'Infos
Christophe Chabot est en possession des conclusions "motivées" des commissaires-enquêteurs sur le dossier de SCoT du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Xynthia, 6 ans après : Quelles actions de l'Etat
Répartition de la réserve parlementaire de Yannick Moreau en 2015
Le SIVS (Syndicat Intercommunal à Vocation Simple) Brétignolles-Brem sera dissous au 1er janvier 2020
Christophe Chabot est en possession des conclusions "motivées" des commissaires-enquêteurs sur le dossier de SCoT du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (voir article 11 du document)
Il pourrait les accepter immédiatement, le fera-t-il ? S'il ne le fait pas c'est qu'il a beaucoup de remarques, de critiques à faire sur les conclusions des commissaires-enquêteurs.
Du point de vue réglementaire, Christophe Chabot a quinze jours maximum pour saisir le Tribunal Administratif, pour contester les conclusions des commissaires-enquêteurs, apporter des compléments, des modifications. Puis il y aura clôture de l'enquête publique et le rapport final sera consultable pendant un an au siège de la communauté de communes, sur son site internet ou sur le REGISTRE DEMATERIALISE
L'échéance est proche.
L'avis et les conclusions de l'enquête publique du PPRL (plan de préventions des risques littoraux) du Pays de Monts seront mis en ligne sur le site de la préfecture à la fin de la semaine.
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Compte-rendu du conseil municipal du 16 décembre 2015 : délibération 2015/434
Lire l'article du 14 juin 2014
Le député Yannick Moreau touche-t-il cette somme tous les ans?
RépondreSupprimertout simplement scandaleux
SupprimerColuche disait "la fin du mois est souvent difficile pour beaucoup
surtout les trente derniers jours"
La situation de la France s'explique
Bon n'allez pas trop vite quand même, je pense qu'il est bon de rappeler ce qu'est la "réserve" parlementaire!
SupprimerCe ne sont pas des sommes que va toucher le député, il ne faut quand même pas exagérer sur ce sujet.
En fait, la réserve parlementaire est une enveloppe budgétaire voté lors de la loi de finance pour 2015, elle était de 90M€. C'est une enveloppe de subventions dont le "fléchage" est réalisé par les parlementaires.
C'est a dire que ce sont des sommes attribuées pour que les parlementaires aident à financer des projets locaux et des associations à leur bon gré.
Yannick Moreau a fait appel a cette caisse de subvention a hauteur de 120 000€, la moyenne des députés se situe entre 130 et 140 000€.
Bon chacun peut être pour ou contre ce type de distribution de subventions qui peut s'apparenter a de l’électoralisme. Mais les règles sont quand même un peu moins opaques et maintenant l'information est disponible.
Pour ceux que ce sujet intéresse:
C'est Claude Barthelone qui a imposé une plus grande transparence dans ce domaine sous la pression d'une association que je tiens à saluer pour son courage et sa persévérance: c'est l'association "ANTICOR".
ANTICOR est une association fondée par Éric Halphen (ancien juge dans les affaires financières) et Séverine Tessier pour lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique.
Hervé Lebreton membre d’Anticor du Lot-et-Garonne, a obtenu du Tribunal administratif de Paris le 23 avril 2013 l’obligation pour le Ministère de l’Intérieur de lui fournir la liste détaillée de toutes les subventions attribuées en 2011 par chaque parlementaire français, via leur réserve parlementaire.
Il y a eu du travail de ce coté et je vous invite à aller regarder de plus près le site remarquable de cette association. Il y a un chapitre très intéressant sur..."Comment contrôler les opérations immobilières".
http://www.anticor.org/presentation/
Yannick Moreau n'a pas touché personnellement ces subventions. Après nous pouvons être pour ou contre ce type de distribution et pour ou contre la manière dont il les a affecté, mais c'est un autre débat.
Personnellement je ne suis pas favorable a cette méthode de distribution, je préfère que les subventions soient votées par une collectivité après débat dans le cadre d'un budget et d'une politique locale.
Tout ce que je viens d'expliquer ne rend pas les 30 derniers jours du moi plus faciles...
Cordialement,
Sam Agace
Pour compléter l'avis de Sam Agace, mon intention n'est pas de pointer ou critiquer Yannick Moreau sur la répartition de sa réserve parlementaire, il est dans les règles.
SupprimerMais ce sont ces règles qui prêtent à interrogation : Pourquoi une ville, une commune, une association , ... recevrait-elle de l'argent de cette réserve parlementaire plutôt qu'une autre ? C'est de l'argent de la collectivité dont la destination n'est pas forcément un groupe d'intérêt général mais peut être un groupe d'influence pour le député !
la solution : supprimer la réserve parlementaire et que l'Etat distribue l'argent (plusieurs dizaines de millions d'euros) à une oeuvre d'intérêt général.
A noter une information intéressante dans l'article de Ouest France d'aujourd'hui. Un des experts cités est le professeur Fattal, celui qui avait témoigné sur la vidéo de la Vigie au moment des enquêtes publiques de 2011
RépondreSupprimerMafia locale.
RépondreSupprimerJean-Yves nous montre une photo de ce qu'il ne faut plus faire (bétonnage) et ce que l'on aurait dû faire (ne pas toucher à la dune).
Oui mais voilà les élus ont été et sont toujours à la solde des Merceron et consorts
La valorisation des dunes n'est pas assez rentable pour ces entreprises et en plus ils ne sauraient pas faire.
Il est également consternant de voir que ces opération de bétonnage ou d'enrochement se font toujours dans l'urgence pour remédier à une situation qualifiée de provisoire.
Problème,le provisoire dure toujours jusqu'à ce qu'il cède de nouveau et pour refaire la même chose.
Voilà comment s'enrichissent ces sociétés de BTP du littoral avec la complicité bienveillante d'élus qui sont décideurs mais pas les payeurs, seuls les contribuables étant bien sûr mis à contribution.