Ouest-France du 4 janvier 2016. Le Pays de Saint-Gilles compte 47 000 habitants
Le dossier de SCoT en cours d'enquête publique semble très éloigné de ce qui se passe actuellement.
Hormis Saint-Hilaire et Brétignolles, qui sont dans le tempo, les autres communes affichent un sérieux écart entre la réalité du recensement de l'INSEE et le taux de croissance souhaité par les élus.
Un exemple ? Brem-sur-Mer qui est aujourd'hui la commune qui croît le moins vite ....
Ce qui est important dans cet article et ce qui peut faire l'objet d'observations à l'enquête publique sur le projet de SCoT du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : le décalage entre les prévisions de taux de croissance du SCoT et les données INSEE
Le journal Ouest-France pointe les incohérences du projet de SCoT, c'est une critique de fond sur le dossier. Le dossier de SCoT soumis à enquête publique ne tiendrait pas compte des données actuelles de l'INSEE et serait basé sur de simples projections d'élus à la recherche de toujours plus de croissance économique !
L'entourloupe du projet de SCoT du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : Pour tenter de faire passer son projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière, Christophe Chabot propose la création d'un nouveau pôle urbain, au sud du canton, pour concurrencer le pôle Saint-Hilaire/Saint-Gilles, en regroupant les communes de Brétignolles-sur-Mer et de Brem-sur-Mer autour de son aménagement portuaire. Partant du principe que son projet de port de plaisance attirerait une nouvelle clientèle (de qualité ?), il gonfle les taux de croissance sur le secteur sud, sur Brem en particulier. Comme le projet de port de plaisance n'aura jamais les autorisations administratives, ce projet de pôle urbain est voué à l'échec.
Un autre élément qui n'est pas pris en compte dans le projet de SCoT : le réchauffement climatique avec ses conséquences inévitables : la montée des océans et l'érosion du littoral. La logique voudrait que les nouveaux arrivants des années à venir soient dirigés vers le rétro-littoral plutôt que vers des espaces proches de la mer. Les élus continuent de vouloir bétonner le littoral comme dans les années 70.
Mes observations sur le projet de SCoT du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie seront déposées mi janvier 2015 sur le REGISTRE DEMATERIALISE
Elles concerneront des sujets en relation avec mon combat : la défense du site de la Normandelière
- la prise en compte du projet de Port Brétignolles dans le projet de SCoT
- la non prise en compte de la coupure d'urbanisation entre Brétignolles et Brem-sur-Mer
- la prise en compte du nouveau pôle urbain sur le littoral sud
- la non prise en compte de classements : côte Brétignollaise, dune de la Normandelière, zone humide ...
Ouest-France du 4 janvier 2016. Plan de prévention du pays de Monts : le public donne son avis
Le plan de prévention des risques littoraux (PPRL) vise à maîtriser l’urbanisation dans les zones littorales exposées aux risques de submersion, inondation et érosion. Le projet de SCoT de Saint-Gilles ne respecte pas cette exigence.
Le dossier de ce PPRL est soumis à enquête publique depuis le 28 décembre 2015 jusqu’au 29 janvier 2016. Durant cette période, le public peut venir en mairie consulter le dossier, accessible également sur le site internet de la préfecture de Vendée, et inscrire des observations sur le registre dédié
Ouest-France du 4 janvier 2016 : PPRL l'enquête publique est ouverte.
Pour la défense du site de la Normandelière et pour le rejet du projet de Port Brétignolles-sur-Mer, il me semble plus important de déposer des observations sur le projet de SCoT du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie que sur le projet de PPRL du Pays de Monts.
Le dossier de PPRL du Pays de Monts, en cours d'enquête publique, prend en compte les conséquences du réchauffement climatique et fait barrage à toutes les initiatives qui auraient un impact négatif sur les risques d'inondation, de submersion marine et d'érosion marine du littoral à échéance 2100.
Je ne suis pas tout à fait d'accord sur ton analyse du PPRL, où il faudrait s'abstenir de toute observation à l'enquête publique.
RépondreSupprimerEn effet, la plage du Marais Girard est classée en zone exposée aux chocs mécaniques, où s'appliquent les dispositions de l'article 2.1 du règlement du PPRL.
Or selon cette article, peuvent être autorisées dans cette zone des activités exigeant la proximité immédiate de l’eau comme par exemple les implantations nouvelles d'installations ou équipements liées exclusivement à des activités de nautisme, pêche, pisciculture, ostréiculture, mytiliculture, aquaculture
Vous avez raison, même si le projet de SCoT est beaucoup plus attaquable, parce que issu des souhaits d'élus locaux opportunistes, que le projet de PPRL proposé par l'Etat, il faut émettre des observations sur des exceptions du dossier PPRL souvent proposées par les collectivités locales qui peuvent laisser la place à des implantations dangereuses pour l'avenir.
SupprimerPlusieurs enquêtes publiques en même temps : PPRL Pays de Monts, des Olonnes, projet de SCoT du Pays de Saint-Gilles, nécessitent pas mal de lectures, de réflexions, ... c'est un peu pour ça que j'avais fait une remarque sur les priorités.
Merci pour votre remarque
Dans le dossier d'enquête sur le SCoT, on peut lire ceci dans le rapport de présentation page 104 :(en copier-coller)
RépondreSupprimer"Un projet de port de plaisance à Brétignolles sur Mer approuvé en conseil municipal le 2 novembre 2010 et devant être soumis à enquête publique.
Il apportera une nouvelle disponibilité de places pour les bateaux de plaisance puisqu’il proposera 800 à 1 000 anneaux. Ces anneaux supplémentaires répondront à une partie de la demande forte pour les places pour bateaux de plaisance dans les ports. On estime en effet que
la flotte va augmenter très sensiblement. Elle a connu une augmentation de 5 à 11 % entre 2001 et 2005"
Les techniciens du dossier de SCoT n'ont pas vu passer l'enquête de l'été 2011 avec sa réunion publique animée, sa soixantaine de registres, puis les 7 avis défavorables de décembre 2011, couronnés par la mauvaise humeur du maire qui s'était permis d'insulter les C.-E.
Ce maire a t'il tenu informés ces techniciens?
Et ceux-ci se sont ils documentés?
Cela manque de rigueur.
Et ce dossier date de 2015; il serait temps de le mettre à jour.
A signaler à la commission d'enquête.
C'est, peut-être tout pour aujourd'hui.
Bravo anonyme de 10h30 !
RépondreSupprimerIl faut non seulement écrire ces anomalies sur le registre d'enquête, mais en plus, aller de vive voix le faire remarquer aux C.E. de la commission d'enquête et leur dire carrément que ce sont des malversations et que le cabinet d'études ne peut être que complice des magouilles de chabot, car un cabinet d'études ne peut pas avoir fait de telles erreurs, ce sont des complaisances délibérées !
une lecture intéressante sur le site de la fne pour les 30 ans de la loi littoral ,le 3/1 /2016.
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