Dans l'ordre du jour du conseil municipal du 24 juin 2015, un point particulier nous intéressait : le point 12 - attribution d'un mandat spécial à un conseiller municipal.
AUDIO de la délibération concernant le point 12
Les échanges entre Christophe Chabot et Thierry Biron ont été vifs concernant le coût des travaux de réparation de la bâche d'étanchéité du plan d'eau, Christophe Chabot maintenant un objectif irréalisable de 75 000 euros compte tenu des nouveaux sondages effectués en mai 2015.
Christophe Chabot a fait la leçon à Thierry Biron tout en faisant preuve d'une mauvaise foi pitoyable et honteuse, pour qui se prend-il ?
Tout se passe comme si Christophe Chabot jouait les professeurs et donnait un devoir à Thierry Biron pour le mettre en difficulté. Il n'a aucune intention de remettre en service le plan d'eau de la Normandelière.
En final, devant tant de désaccord et de mauvaise foi, Thierry Biron a demandé d'ajourner cette délibération, le "Poutine des bacs à sable" a refusé et l'a fait voter. C'est un passage en force qui devrait pouvoir être annulé par les autorités administratives si Thierry Biron le souhaite, il a tous les arguments pour justifier une telle demande.
Un autre point n'a pas été soulevé : si la bâche d'étanchéité était réparée, la municipalité remettrait-elle en service le plan d'eau en investissant dans une nouvelle pompe ? Non, le seul but de Christophe Chabot c'est de décrédibiliser l'opposition municipale et de faire une opération de communication.
Petit complément
AUDIO de l'intervention de Nicolas Ducos
Petit Supplément
Avis du CESER Atlantique du 22 juin 2015 sur les Risques Littoraux.
CESER : Conseil Economique, Social et Environnemental Régional.
Il est intéressant de noter la réflexion de la conseillère municipale à la minute 11'38 qui dit avec ironie que "nous habitons à Brétignolles sur mer et pas à Brétignolles sur plan d'eau...que les touristes viennent pour nos jolies plages...qu'avant il n'y avait pas de plan d'eau" etc. Elle oublie juste que les plages ne sont plus ce qu'elles étaient: simple exemple La Parée où il n'y en a plus dès la remontée de l'eau, elle oublie que celles qui restent seraient gravement et définitivement impactée si le port se faisait, elle oublie également que la publicité des office de tourisme, des campings et des agence de location de meublés cite toujours la proximité d'un plan d'eau de mer pour attirer les touristes ; j'imagine leur déception quand ils se trouveront devant l'immense bac à sable que leur a préparé la mairie. Comme dit le maire " on jugera à la fin de la saison touristique"; je pense qu'il aurait mieux valu s'en préoccuper avant, et que la saison touristique la plus impactée ne sera pas celle-ci mais bien les prochaines quand les touristes découvriront ce qu'est devenu Brétignolles. Il ne manque pas en France de communes de bord de mer qui ont gardé leur beauté et leur authenticité.
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