Ouest France du 13 décembre 2014 - Brétignolles-sur-Mer. Carte des aléas : l'opposition monte au créneau
Site "Réunir Brétignolles" du 12 décembre 2014 : Jusqu'à quand les élus se placeront-ils au dessus des lois et de l'Etat ?
L'opposition municipale de Brétignolles-sur-Mer, comme de nombreuses personnes du canton, s'indignent du comportement des maires de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, de Saint-Hilaire-de-Riez, de Brétignolles-sur-Mer, faisant pression sur les services de l'Etat pour modifier, en leur faveur, la carte de risques de submersion marine du littoral au moment où le maire de la Faute-sur-Mer est lourdement condamné pour avoir occulté les risques sur sa commune (voir articles du 12 décembre 2014 : la pression des maires, la condamnation de René Marratier)
Le maire de Saint-Hilaire-de-Riez, Laurent Boudelier, a un bel avenir politique !
Dans le journal Ouest France d'aujourd'hui (voir dans Plus d'Infos), il dit "Je fais confiance aux services de l'Etat, qui délivrent des autorisations d'urbanisation en toute compétence".
Dans le journal Ouest France d'hier, il disait avoir fait pression sur les services de l'Etat pour que la carte de risques de submersion marine proposée dans le PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux) prenne en compte le projet de port de plaisance de Brétignolles-sur-Mer.
S'il est intervenu, c'est parce qu'il ne fait pas confiance aux services de l'Etat !
S'il est intervenu pour le projet de port de plaisance, c'est qu'il ne sait rien des risques de submersion marine sur le littoral Brétignollais !
Pauvre Laurent qui pense plus à son avenir politique qu'à l'intérêt général et qui a choisi son mentor : Christophe Chabot.
Lire la suite dans Plus d'Infos
Xynthia : Les clés d'un jugement historique avec la réaction de certains élus.
Retour sur 40 ans de protection du littoral
Ouest France du 13 décembre 2014 - Xynthia : Les clés d'un jugement historique (version téléchargeable)
Retour sur 40 ans de protection du littoral : Site ministère de l'environnement
A l’occasion du salon nautique, le conservatoire du littoral, qui célèbrera son 40e anniversaire en 2015, lance le début des manifestations liées à cet évènement. L’occasion de revenir sur 40 ans d’action consacrées à la préservation du littoral.
Cette politique a été complétée en 1986 par la loi « littoral », qui prévoit des coupures d’urbanisation, limite la concentration urbaine dans la bande côtière des 100 mètres, encourage la densification des zones déjà urbanisées et le développement en profondeur, en rétro-littoral
Petits Suppléments :
La première réaction de Yannick Moreau sur le verdict du procès Xynthia est sur son facebook. Il mentionne l'écluse de la Gachère mais pas le projet de port de plaisance de Brétignolles.
On attend avec impatience la réaction de Bruno Retailleau.
Des élus s'inquiètent
Le Parisien du 13 décembre 2014 : Procès Xynthia : d'autres élus s'inquiètent de la condamnation du maire
Presse Océan du 13 décembre 2014 : Xynthia: après le verdict, les élus s'inquiètent et interpellent l'Etat
Une enquête 2014 de la FIN (Fédération des Industries Nautiques) sur les attentes des futurs plaisanciers.
Oui, pauvre Laurent qui dit tout et son contraire dans la minute qui suit. Ce qui lui importe c'est sa carrière politique. On le retrouve désormais d'élection en élection! C'est la petite bête qui monte, qui monte... attention à la marche !!!!
RépondreSupprimerCe ne sont pas les élus qui rendent la justice!
RépondreSupprimerCe procès est historique comme l'a si bien dit Corine Lepage.
Pourquoi?
Pour la simple et bonne raison qu'il fait tomber sans aucune ambiguïté le dogme du "responsable mais pas coupable"
Il met aussi en évidence l'affaiblissement du rôle de l'état. Les services de l'état sont de manière répétée laminés par les coups de boutoirs de la RGPP. Rien ne sert de crier "au loup" messieurs les élus, c'est bien vous qui souhaitez avoir les mains libres pour réaliser vos projets, et bien maintenant vous en serez responsable et le cas échéant... coupable.
L'attitude de certains élus est une fois de plus consternante: "Ils n'ont rien appris, ni rien oublié" (Talleyrand)
L'opposition a raison de réagir et de s’interroger sur les véritables motivations et les compétences de certains concernant la présentation des cartes du PPRL.
La méthodologie d'identification et d'évaluation des aléas est clairement identifiée, une zone à risque ne peut pas disparaître du jour au lendemain par la simple opération du saint esprit.
Peut être sur ce sujet comme pour le PLU c'est la justice qui finira par trancher!
NAP ne Lâchez rien!!!
Sam Agace
Oui, on l'avait bien compris après l'élection des 6 opposants avec leur 46 % d' électeurs: rien ne serait plus comme avant à Brétignolles. Et rien ne sera plus comme avant à la CC.
RépondreSupprimerMême Ouest-France, à un certain niveau, accepte de relayer l'avis des opposants, malgré le silence obligé de ses pleutres correspondants locaux.
Oui, mais seulement la moitié des arguments des opposants ont été publiés !
SupprimerIl est certain que la publication de tous les arguments des opposants ne passe toujours pas, car il ne faut pas contrarier le dictateur de Brétignolles, qui ne voit certainement pas cela d'un bon oeil !
O.F. a toujours peur que chabot suspende les contrats publicitaires de son entreprise avec eux !
Chabot, lui, par contre, peut leur raconter n'importe quelle ânerie, qu'elle sera publiée dans leurs colonnes.
Cette situation est inadmissible depuis longtemps et n'a que trop duré !
Puisque les journalistes pensent que ce qu'ils écrivent constitue des actes démocratiques, alors dénonçons clairement l'atteinte à la démocratie qu'ils commettent lorsque leur rédaction refuse de publier l'intégralité des arguments des opposants !
Il faut plus que jamais encourager nos représentants qui avec courage et ténacité, dérangent de plus en plus le dictateur de Brétignolles
RépondreSupprimerDécidément Chabot n’a pas de bol !
RépondreSupprimerA chaque étape de ses ambitions politiques, des rayeurs de parquet viennent anéantir les ambitions de Chabot.
Hier c’était Yannick Moreau , aujourd’hui c’est Laurent Boudelier dont l’opportunisme et le retournage de veste sont sa spécialité.
Il est quand même ahurissant que le maire de Saint-Hilaire-de-Riez vienne interférer dans les affaires de Brétignolles et s’en vante dans Ouest France.
Qu’il s’occupe d’abord de sa commune et de l’épine qu’il a dans le pied avec sa thalasso dont le référendum ne lui a pas laissé la carte blanche qu’il espérait.
D’autant plus qu’il est manifeste qu’il ne connait pas la problématique portuaire de Brétignolles.
Mais tout cela relève d’un petit jeu de personnes ne roulant que pour eux et qui ne savent même pas ce que signifie l’intérêt général.
Ses positions à géométrie variable du jour au lendemain, relayées bien involontairement par deux articles successif d’Ouest- France, rappelle fortement les pratiques de Bruno Retailleau, le spécialiste de dire blanc à Paris et faire noir en Vendée.
Toutes ces attitudes politicardes, qui ont au fil des mandats créées des féodalités bien éloignées de la démocratie et jusqu'à présent intouchables, viennent d’être ébranlées fortement avec le jugement de ce procès Xynthia.
Les pervertisseurs de la politique ne sont plus au dessus des lois.
Motivé par un corporatisme arriéré et sans connaître la problématique locale de la Faute sur Mer, l’Association des Maires Ruraux, entre autres, s’offusque et crie au scandale.
Il est flagrant de constater que l’intérêt général de leurs administrés est le dernier de leurs soucis.
Le Président des élus des communes du littoral est plus pragmatique et surtout plus lucide car il pense que ce jugement va certainement faire réfléchir beaucoup de maires dans leurs futures actions. Il indique également sa crainte de voir une désaffection à l’avenir de postulants à la fonction de premier édile.
Ce dernier argument me permet de rebondir sur un concept qui va apparaitre à certains comme carrément politiquement incorrect:
Puisque tous ces élus ruraux ou littoraux se plaignent de la lourdeur et de la complexité de leur tâche, qu’ils ne veulent pour certains ne surtout pas être responsable de leur actes malgré leurs turpitudes et bien prenons les au mot, supprimons toutes les petites communes de moins de 10 000 habitants.
Cela fera des économies certaines.
Aujourd’hui presque toutes les compétences sont transmises aux communautés de communes, rajoutant une strate supplémentaire qui est loin d’être synonyme d’économie. Alors allons jusqu’au bout de la démarche.
C’est sûr que cela ne conviendra pas à ceux qui veulent avoir le pouvoir, le beurre et l’argent du beurre (voir la crémière en plus !) en toute impunité.
Les temps changent, la justice devient enfin indépendante, des lanceurs d’alertes veillent et commencent à être reconnus et entendus.
Ne baissons pas pour autant la garde.
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
Je conseille a tous ces élus qui n'acceptent pas la décision de jugement du procès Xinthia de démissionner de leurs fonctions en signe de protestation !
RépondreSupprimerC'est la meilleur chose qu'ils peuvent faire pour leurs administrés et pour eux même.
Ah oui ! çà c'est bon comme conseil, anonyme de 23h24 !
SupprimerMais y'a aucun risque, aucun d'entre eux ne le fera !
Parce que d'abord ils sont imbus de leur pouvoir, qu'ils ont du mal à exercer, par incompétence ou manque de courage !
Ensuite parce qu'ils sont tous en train d'installer, quand ce n'est pas déjà fait, des petites baronnies autour d'eux et enfin parce que cela peut être juteux !
Regardons à La Faute !
Les seuls élus qui devraient démissionner sont ceux qui ont trompé les électeurs... Et on les connait bien ! ;-)
RépondreSupprimerIls se plaignent de la lourdeur de leur tâche, on a l'impression, que beaucoup n"ont pas pris conscience de leur
RépondreSupprimerresponsabilité, mais aucun ne démissionnera,ils courent tous après la place !...alors que la peine infligée à
Maratier (qui est juste) soit un exemple.