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vendredi 5 décembre 2014
Normandelière et le cinquième volet des impressions politiques de Nicolas Helary
Nicolas Helary, président de Vendée Ecologie, fait un bilan politique après le procès Xynthia et avant le délibéré du tribunal qui aura lieu le 12 décembre 2014.
Premier article diffusé le 7 novembre 2014 - Cause 1 : l'urbanisation en zone littorale.
Deuxième article diffusé le 14 novembre 2014 - Cause 2 : La croyance aveugle en la toute puissante ingénierie face à la nature imprévisible
Troisième article diffusé le 21 novembre 2014 - Cause 3 : L’absence de lien entre urbanisme, protection des biens et des personnes et protection de l’environnement.
Quatrième article diffusé le 28 novembre 2014 - Cause 4 : L’absence de doctrine claire de l’État en matière d’aménagement littoral
Cinquième article diffusé le 5 décembre 2014 - Cause 5 : Un certain déni de démocratie.
Le procès Xynthia a permis de révéler au grand public que les membres du conseil municipal de La Faute sur Mer méconnaissaient parfois totalement les dossiers qu’ils approuvaient pourtant de leur vote.
Le conseil municipal a d’ailleurs été qualifié de « simple chambre d’enregistrement » de décisions qui étaient prises en amont par le maire, seul ou avec un ou deux adjoints.
Ce fonctionnement est étonnant. Il est pourtant monnaie courante au sein des conseils municipaux : une poignée de décideurs entourée d’élus « godillots »…
L’absence d’opposition dans les conseils municipaux de certaines petites communes peut amener ce fonctionnement autocratique. En effet, en l’absence de contradicteur, la volonté de préserver l’information pour soi peut être grande pour éviter, par confort, les demandes d’éclaircissements et de justifications émanant de ses propres alliés.
Il est arrivé que des communes tiennent leur conseil municipal, comprenant pourtant une trentaine de délibérations, en 15 minutes… Comment croire alors que les décisions sont comprises de tous et ne se prennent pas ailleurs ?
La réforme des collectivités, laquelle a instauré depuis les dernières municipales une dose de proportionnalité dans les communes de moins de 3 600 habitants, devrait palier en partie ce défaut de démocratie.
Mais il existe encore beaucoup de communes dans lesquelles les oppositions au sein du conseil municipal sont absentes ou muselées. Les communes de moins de 1000 habitants par exemple ne sont pas concernées par ces modifications électorales.
Il peut toutefois exister des oppositions extérieures aux instances d’élus. A La Faute sur Mer, si M. et Mme ANIL avaient été écoutés et entendus, peut-être le destin des habitants de la Faute aurait-il été différent.
Ces « lanceurs d’alerte » sont tout aussi utiles à la démocratie que n’importe quel élu. Face à eux, il y a deux sortes d’élus.
Ceux qui acceptent le principe démocratique et, dans le respect des personnes, cherchent à convaincre et à informer la population du bien fondé de leur politique, voire adaptent ou abandonnent leur projet initial.
Et puis il y a les élus qui dénigrent les opposants, font pression sur eux, refusent d’avoir à expliquer le pourquoi de leurs décisions et qui finalement, en petits « potentats locaux » nient la démocratie. Il est d’ailleurs édifiant de constater que ceux fonctionnant ainsi sont souvent, dans les communes littorales, les plus expansionnistes en matière de développement immobilier et de bétonnage de la côte…
Devenir homme ou femme politique, c’est-à-dire accepter de représenter ses concitoyens pour prendre en leur nom les décisions collectives, est un choix personnel. Quand on fait ce choix, il faut en accepter pleinement les règles et respecter les oppositions. Les rabrouer, les nier, les mépriser, c’est oublier de s’interroger sur le bien fondé des politiques que l’on souhaite mettre en œuvre. Se confronter, c’est aussi reconnaître que « l’autre peut avoir raison même partiellement » et peut-être ne pas oublier en chemin des règles de sécurité salvatrices…
Mes commentaires A Brétignolles-sur-Mer, le conseil municipal n'est-il pas une simple "chambre d'enregistrement" ?
A Brétignolles-sur-Mer, nous sommes des "lanceurs d'alerte"
A Brétignolles-sur-Mer, les opposants sont dénigrés par un petit dictateur local qui veut décider seul ce qui est bon pour la commune.
La suite dans Plus d'Infos
Le projet SDAGE 2016 - 2021
Elu et Entrepreneur, est-ce compatible ? Un colloque avec Christophe Chabot
Et si l'intercommunalité prenait les commandes de la criée de Sain-Gilles-Croix-de-Vie ?
Site Sémaphore du 5 décembre 2014 : Le nouveau SDAGE soumis à consultation
Le projet de Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) pour les années 2016 à 2021 a été adopté par le comité de bassin Loire Bretagne le 2 octobre 2014. Il sera soumis à la consultation du public et des assemblées du 19 décembre 2014 au 18 juin 2015.
A lire particulièrement :
Chapître 8 - Préserver les zones humides
Chapître 10 - Préserver le littoral
Maville La Roche sur Yon du 30 novembre 2014.
Elu et entrepreneur : est-ce compatible ? Colloque 8 déc 2014 à 18h à CCI Vendée
Elu et Entrepreneur, est-ce compatible ?
Mon avis
Si l'élu est un maire entrepreneur, ça dépend de sa personnalité et de la façon dont il conçoit sa mission de maire. Un maire défend l'intérêt général, un entrepreneur défend des intérêts privés.
On ne gère pas une ville comme une entreprise et c'est pourtant ce que font certains maires entrepreneurs comme Christophe Chabot, le maire de Brétignolles-sur-Mer.
Son seul critère c'est le développement économique et financier de sa commune, l'environnement et le social, il s'en fout.
Avec un tel maire, on aboutit à un projet de massacre du littoral Brétignollais pour quelques emplois et pour attirer, dans la commune, une clientèle de qualité.
Ce n'est pas la peine d'insister sur le climat social qui règne dans cette commune.
Mais peut-être que les intervenants à ce colloque ont été invités à débattre sur la compatibilité en terme d'emploi du temps, c'est autre chose !
Il faudrait d'autres intervenants extérieurs pour dire objectivement ce qu'ils pensent du fonctionnement de certains maires entrepreneurs, ce n'est pas Christophe Chabot qui va critiquer son fonctionnement !
Le Courrier Vendéen du 5 décembre 2014 - Saint-Gilles-Croix-de-Vie : Des pistes pour sauver la criée : et si l'intercommunalité en prenait les commandes ?
Les CCI sont en difficultés financières (baisse des rentrées financières) et cherchent à faire des économies.
Si la CCI de Vendée cédait la gestion du port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie à l'intercommunalité, elle ne céderait que celle du port de pêche, elle ne gère pas le port de plaisance. Celui-ci est géré par SEMVIE.
C'est plutôt rassurant.
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Il y a eu au magazine de la santé la présentation du livre comment mettre en échec un pervers.
RépondreSupprimerCe que j'ai retenu un pervers narcissique est inguérissable puisqu'il ne se rend pas compte de son état. Il se prend pour un dieu il sait tout il est le meilleur. Il utilise les autres pour arriver a ses fins et les jette lorsqu'il n'en a plus besoin sans ce soucier de leur état (voir finances de la commune).
La seule solution est de le mettre en échec permanent et le pousser vers la sortie.
Le pervers narcissique en question va sans doute aller faire son numéro au Salon Nautique, celui qu'il n'avait pu faire il y a un an, pour ne pas avoir d'ennuis en vue des élections., dans le mélange des genres avec sa brochure publicitaire à 40000 euros.
RépondreSupprimerDe passage au NAUTIC ce jour, j'ai vu Brochet en grande conversation aves PALARES, le patron des ports de FRANCE. Leurs rapports m'ont semblés plutôt très bons; Ca sent pas bon tout ça et il va falloir se méfier;
Supprimerpas la maquette mais le film promis depuis quelques aux Brétignolais.
RépondreSupprimerLe film faisant l'objet de cet AO : http://www.klekoon.com/boamp/boamp-appels-offres-realisation-film-presentant-projet-port-plaisance-bretignolles-sur-1198248.htm a coûté 60 000 euros aux Brétignollais et n'a jamais été présenté.
RépondreSupprimerIl y a des gens qui blanchissent de l'argent sale, à Brétignolles-sur-Mer Christophe Chabot salit de l'argent propre, celui des contribuables locaux !
C'est l'heure des prises de conscience, Jean-Yves ?
SupprimerJe reconnais, à chacun ses spécialités. Le blanchiment a une odeur très particulière.
A Brétignolles sur mer, elle empeste, cette odeur…
Le projet de port ne pose pas que des questions écologiques, mais aussi morales, éthiques, fiscales, légales, etc. Toutes celles qui entourent les opérations de blanchiment...
STOP aux PROJETS NUISIBLES ET IMPOSES :
RépondreSupprimerhttp://www.projets-nuisibles-imposes.org/appel-a-la-mobilisation/
Ou en est on du contrôle financier de la commune?
RépondreSupprimerOn devait avoir un rapport. Chabot l'a bloqué?
Jacques
pour rappel quel est le bureau d'étude chargé du rêve de Chabot "son projet de port" ?
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