curseur 1'17 : le reportage sur la criée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
curseur 2'50 : Christophe Chabot dévoile ses pensées.
Bruno Retailleau, président du conseil général a réuni les acteurs de la filière et travaille "à deux solutions possibles" pour la future gestion de l'équipement portuaire. La première est la reconduction de la chambre de commerce et d'industrie de Vendée en tant qu'opérateur de la criée au 1er janvier prochain avec des garanties sur le maintien de la vente à Saint-Gilles, à l'avenir. La deuxième alternative serait l'entrée en scène de la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie sur le dossier
Sur FR3, Christophe Chabot dévoile, maladroitement, ses pensées, et nous le connaissons suffisamment pour y déceler de la roublardise.
Il s'empare du dossier de la criée car, il saisit là, une opportunité pour son projet de port de plaisance.
Un tour de passe-passe.
Pour que la communauté de communes s'empare du dossier port de pêche, il faudrait qu'une nouvelle compétence soit votée.
Actuellement "les activités portuaires" ne sont pas dans les compétences de la communauté de communes. Pour qu'elles le soient, il faudrait que cette nouvelle compétence soit votée par toutes les communes du canton.
Si on en arrivait là, Christophe Chabot ferait tout pour que cette nouvelle compétence "activités portuaires" s'étendent à la plaisance et le tour serait joué.
La communauté de communes pourrait prendre en charge le dossier de Port Brétignolles. N'est-ce pas ce que souhaite Christophe Chabot ?
Seul petit bémol : La commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie accepterait-elle que Port La Vie passe à la communauté de communes ?
Petits Suppléments
Christophe Chabot fait de la communication "plus plus" avec l'argent des contribuables.
La communication va battre son plein au prochain salon Nautique de Paris, du 6 et 14 décembre 2014.
Vidéo de juin 2014 : Si le projet précédent n'est pas passé, c'est parce que la communication n'était pas suffisamment bonne !
Mais rappelez vous, le salon nautique de Paris de 2008, c'était pourtant le summum, une maquette avait été présentée et Christophe Chabot avait pu convaincre Jean Louis Borloo ! On connaît la suite.
Interview de Corinne Lepage sur Europe N°1 le 1er décembre 2014 à 7H20.
Le passage de la compétence de la commune à la communauté de communes transfère-il les coûts et les bénéfices, ou seulement l'aptitude à couvrir les coûts ?
RépondreSupprimerDe toute façon, dans les deux cas, ce n'est pas rassurant.
Bien vu, Jean-Yves.
y-a-t-il une opposition au sein de la communauté de communes ?
RépondreSupprimeron parle de Brem sur le site de l'équipe : http://www.lequipe.fr/Ski/Actualites/Brem-ouvre-son-compteur/518597
RépondreSupprimerEt de quelle manière ! !
SupprimerEva-Maria Brem , skieuse talentueuse, n'a pas grand chose à voir avec Brem sur mer
Supprimeret la communauté de communes qui voudrait nous offrir des poules pour réduire nos déchets (pourquoi pas ! mais à un mois de Noël nous aurions préféré des "dindes"
RépondreSupprimerJe plains beaucoup les pêcheurs si Chabot s'en occupe !
RépondreSupprimerC'est malheureux à dire, mais ce sont les pêcheurs locaux qui mettent à mal la criée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, ils préfèrent débarquer leurs poissons aux Sables d'Olonne où les prix sont plus intéressants.
RépondreSupprimerAvant de prendre une décision populiste, nos élus locaux auraient mieux fait d'analyser la situation.
En fait l'organisme qui assurera la continuité de la criée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie devra en assumer les pertes !
C'est le genre de discours que personne ne veut entendre !
Tout à fait juste. De la première à la dernière ligne...
SupprimerPour répondre à la question de Girard du Marais,
RépondreSupprimerLe transfert d'une compétence à une communauté de communes se fait de la manière suivante:
- L'assemblé de la communauté de communes doit se prononcer à la majorité simple
- Ensuite les conseils de chaque commune ont un délai de trois mois et si ('de mémoire) la majorité qualifié est obtenue le préfet peut valider ce transfert par un arrêté
Une fois la compétence transférée l'EPCI doit réunir la CLECT (Commission Local d’Évaluation des Charges Transférées). La CLECT doit statuer sur l'aspect financier du transfert.
Evaluations du coût et éventuellement des revenus de la compétence et ensuite pour chaque communes une évaluation du financement en regard de cette compétence suivant les règles de l'article 1609 nonies C du CGI (Code général des impôts). Je vous accorde que c'est un peu barbare tout ça.
De nombreuse tractations peuvent avoir lieu au niveau de la CLECT, c'est une commission plutôt "opaque" il faut bien l'avouer.
Ensuite la question est simple, Saint gilles croix de vie a t'elle intérêt a céder la gestion de l'activité portuaire à la communauté de communes?
Ce serait un pari politique extrêmement risqué mais ce n'est pas ce point qui va dicter la conduite des élus de saint gilles. C'est bien l'aspect financier...a court terme.
Il ne faut pas oublier que la commune de saint gilles a délégué a un syndicat d'économie mixte "SEMVIE" la gestion sous forme de DSP jusqu'en Décembre 2024...Quid de ce contrat si la communauté de communes venait à prendre la compétence?
Avant d'aller plus loin, la question est elle réellement sur la table de la communauté de communes?
Les chose sont souvent plus complexe qu'une simple petite phrase.
NAP ne lâchez rien!!!!
Sam Agace
Merci, Sam.
SupprimerEn ''clair'', on transfère les coûts et les bénéfices avec la compétence.
Mais on transfère aussi la responsabilité politique (logique !)… Ce qui donne au transfert son enjeu réel : profit/perte à court terme contre perte/contrôle du développement économique. C'est une question de souveraineté !
Conclusion : Tes deux dernières phrases sont logiques.
Encore un marché de dupes
RépondreSupprimerLa criée des Sables représente à elle seule 60% du chiffre d’affaires départemental dont 25% réalisé avec des bateaux extérieurs au quartier maritime. (Essentiellement des bateaux bretons).
Avec les techniques de communication actuelle le phénomène de vente à distance s’est développé tant au niveau des criées, qu’au niveau direct pour certains armateurs.
S’il est évident de conserver quatre points de débarquement du poisson, il n’en est pas de même de conserver quatre criées. D’autant que les pêcheurs locaux sont les premiers à privilégier la criée des Sables ou les techniques de vente directe.
Il est des plus démagogique de faire naître un espoir à ceux qui s’accrochent à l’idée de conserver à terme les quatre criées. Attitude politique à court terme et surtout très lâche.
Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Et ce ne sera ni Retailleau ni Chabot les payeurs!
En ce qui concerne Saint Gilles Croix de Vie aucunes des deux solutions n’est satisfaisante :
- La première proposant la reconduction de la gestion du pot de pêche par la CCI de Vendée est assortie d’une exigence du maintient de celle-ci. Mais il est surprenant qu’aucune obligation ne soit faite aux patrons pêcheurs d’utiliser cette structure pour vendre leur poisson. Le redressement des comptes est loin d’être de ce fait assuré.
- La seconde encore plus démagogique consiste à isoler la gestion du port de pêche et de la criée de Saint Gilles du dispositif global existant géré par la CCI de Vendée. Ici il n’y a même plus l’obligation de maintenir cette criée, selon les propos publiés jusqu’ici (y compris dans le journal du conseil général de décembre 2014). Dans ce second cas les pertes engendrées ne seraient plus à la charge de l’ensemble du département, mais uniquement à la charge des contribuables de la communauté de communes du pays de Saint Gilles. Chose impensable et qui a de forte chance de faire capoter cette solution auprès des instances administratives en charge de la validation d’un tel transfert.
Chabot risquera alors de passer un très mauvais quart d’heure face aux marins pêcheurs trompés et menés en bateau !
Aucune analyse du fond ne transperce des déclarations de ces derniers jours. Et surtout personne ne semble maitriser le problème, personne n’a le courage de présenter la réalité de la situation.
Une fois de plus tout ceci n’est que du vent brassé pour faire croire que l’on avance alors que tout est fait pour gagner du temps et surtout ne rien faire.
Paraitre avant tout !
Bruno Retailleau cherche à montrer très superficiellement qu’il s’occupe toujours des problèmes locaux, les maires de Saint-Gilles et Saint Hilaire, nouvellement élus semblent dépassés quant à Chabot il tente de saisir effectivement une opportunité pour mieux encore enfumer tout le monde et tenter d’imposer son projet virtuel.
Au final ce sont les pêcheurs vendéens et les contribuables de la com-com qui seront les dindons de la farce.
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.