L'INRAP (Institut Nationale de Recherches Archéologiques Préventives) continue ses opérations de sondage, probablement inutiles, sur la zone d'empreinte du projet de port de plaisance de Christophe Chabot.
Après les sondages sur l'estran, après ceux sur le lac de la Normandelière qui ont détruit l'étanchéité du plan d'eau désormais hors service, ce sont actuellement les terrains agricoles qui sont concernés (voir photos du 25 octobre 2014).
Que cherchent-ils, tout n'aurait pas déjà été dit, écrit ?
S'il y a des opérateurs qui ont pu découvrir des choses intéressantes sur la zone d'empreinte du projet de port de plaisance, ce sont ceux qui ont creusé des profondes tranchées pour déplacer les canalisations du réseau d'assainissement des eaux usées en juin 2014 (article du 17 juin 2014) et qui ont creusé un énorme trou pour créer une nouvelle cuve de décantation (voir monticule de terre sur la photo n°2, au niveau de la grue).
Ont-ils transmis des observations à l'INRAP ?
Faut-il rappeler que ces opérateurs du SIVS ont entrepris des travaux de terrassement sur une zone faisant l'objet d'un arrêté du Préfet de Région prescrivant des opérations d'archéologie préventive.
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Le projet de Brétignolles c'est comme le projet de Sivens.
Le Figaro du 26 octobre 2014 : Un rapport d'experts critique fortement le projet du barrage de Sivens. Missionnés par le ministère de l'Écologie, deux ingénieurs généraux des ponts, eaux et des forêts estiment néanmoins qu'il est aujourd'hui «difficile» d'arrêter la construction du barrage-réservoir dans le Tarn
Le rapport est accessible ICI
http://www.mediapart.fr/article/offert/cd34d1263961e4b5a7d6a7096411bad7
Que de similitudes entre le projet de barrage de Sivens et le projet de port de plaisance de Bretignolles : des besoins surestimés, des projets dispendieux, destructeurs d'environnement, au service d'intérêts privés, soutenus par des élus opportunistes et le conseil général, des études d'impacts "de médiocre qualité" réalisées par des sociétés complaisantes au service du maître d'ouvrage, ...., des montages financiers "fragiles", ...
Et pour rendre ces projets irréversibles, la technique de la terre brûlée est utilisée par les promoteurs : destruction de zone humide, de terrains agricoles, de lacs, ...
Ce qu'ils sous estiment, c'est la mobilisation des défenseurs de l'environnement.
Il faut être vigilant aujourd'hui car de nombreux responsables politiques méprisent les écolos et préfèrent écouter les puissants lobbys : Fnsea, camionneurs, bétonneurs, ...
Pour un avenir durable, ce sont les écolos qui ont raison.
Et pour rendre ces projets irréversibles, la technique de la terre brûlée est utilisée par les promoteurs : destruction de zone humide, de terrains agricoles, de lacs, ...
Ce qu'ils sous estiment, c'est la mobilisation des défenseurs de l'environnement.
Il faut être vigilant aujourd'hui car de nombreux responsables politiques méprisent les écolos et préfèrent écouter les puissants lobbys : Fnsea, camionneurs, bétonneurs, ...
Pour un avenir durable, ce sont les écolos qui ont raison.
Et tout ce gâchis programmé et exécuté au fil des mois sera présenté à la prochaine cérémonie des voeux comme les preuves progressivement avérées de l'avancement inéluctable et de l'issue incontournable de ce projet tant attendu par une impatiente population qui , raison de plus, ne saurait souffrir trop longtemps de l'absence d'un nouveau bassin de baignade répondant enfin a des normes sanitaires dignes d'accueillir ses enfants .
RépondreSupprimerFermez le ban !
Des Bienfaiteurs de l'Humanité, on vous dit!
Le saccage !
RépondreSupprimerPersonnellement je crois plus au saccage organisé par Chabot, moyennant quelques petits arrangements avec les exécutants des travaux, plutôt qu'à un travail méthodique de la DRAC, notamment par carottages.
Quelqu'un a-t-il déjà vu des spécialistes sur place depuis le début des travaux ? Peu ou pas je pense !
Quelqu'un a-t-il prévenu la DRAC à Nantes pour savoir si ces fosses creusées sont bien utiles ?
C'est la première des choses à faire et la DRAC répondra, moyennant qu'on lui envoie les clichés du chantier !
Nous sommes loin du travail à la petite cuillère d'archéologie préventive !
Que ce soit pour un virtuel projet de port ou pour de l'urbanisation, il ne faut surtout pas que le sous-sol de la Normandelière recèle des trésors.
C'est la raison pour laquelle je ne crois pas du tout dans l'utilité de ces travaux, mais plutôt dans un saccage systématique organisé par Chabot, comme ce fût le cas avec les travaux de contournement du réseau d''assainissement.
L'obsession de l'enragé local : en plus de l'illusion entretenue auprès de ses maraboutés par des travaux hâtifs , atteindre au plus vite un point de non-retour.
RépondreSupprimerSon rêve : lire dans le Figaro du 26 Octobre 2018, ou 19, 20,21... : " Missionnés par le ministère de l'Écologie, deux ingénieurs généraux des ponts, eaux et des forêts estiment néanmoins qu'il est aujourd'hui «difficile» d'arrêter la construction du "Parking à Bateaux" de Brétignolles-sur-mer.
Et si, en plus, le nostalgique du "coup de poing" dans les bals du Samedi soir pouvait en découdre avec des Zadistes , ce serait la reconnaissance suprême, en un mot : la gloire.
Qui sait ? Après les camping-caristes au cimetière et les jeunes baigneurs avec l'eau du bain, place aux Zadistes .
La ZAD de la Normandelière,
RépondreSupprimerChabot, empêtré dans ses errements portuaires à vocation urbanistique, place donc, quelque soit le zonage retenu, ses projets à la Normandelière dans ce qui est communément appelé une Zone d’Aménagement Différé.
Et en UBU roi d’une commune qu’il a rendue bananière Chabot se croit tout permis et saccage toutes traces qui permettaient de définir la particularité de la Normandelière.
Et ce n’est pas fini, car devant la passivité des autorités administratives, il est clair que Chabot ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
Sa démarche est claire: faire tout pour rendre irréversible l’urbanisation, quelle qu’elle soit, de la Normandelière.
Il serait bien que l’opposition municipale et la Vigie communiquent largement afin de condamner cette politique de la terre brûlée voulue et mise en place par Chabot.
Plus que jamais la Normandelière doit être une ZAD, pas celle ce Chabot mais une Zone À Défendre.
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
Si quelqu'un a la bonne adresse mail, je vais écrire.
RépondreSupprimerCelle de leur site ne fonctionne pas
Jacques
Pour Jacques,
RépondreSupprimercelle-ci devrait fonctionner:
drac.pays-de-la-loire@culture.gouv.fr
destinataire à mettre en copie:
Service régional de l'archéologie:
Guy SAN JUAN - Conservateur régional
sra.pays-de-la-loire@culture.gouv.fr
Désolé, mais je viens de tenter les deux et les deux me retournent un message de non distribution.
RépondreSupprimerJuste pour info et pour vous éviter de faux espoirs et du stress, du vous consultez le site de l'INRAP, vous constaterez que l'organisme respecte a la lettre les procédures auxquelles il est tenu. Une fois de plus, ne mettez pas votre énergie dans de faux combats, concentrons nous sur le vrai sujet pour la sauvegarde du site!
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