Ouest France du 19 juin 2014 – Brétignolles-sur-Mer. Demande d'arrêt des travaux : le syndicat intercommunal réagit.
Patrick Chouquet, président du SIVS, reconnaît que l'objectif principal des travaux actuels est "le remplacement du poste de relèvement de la Normandelière" mais que, parallèlement, le syndicat "réhabilite plusieurs kilomètres de réseaux".
Réhabiliter n'est pas déplacer.
Comme par hasard, le seul déplacement du réseau en cours est celui de la Normandelière. Pourquoi une telle opération sur des terrains n'appartenant plus à la municipalité ?
Patrick Chouquet répond : "les travaux du syndicat sont toujours menés en cohérence avec les projets municipaux". Quel est le projet municipal d'Utilité Publique qui justifie, aujourd'hui, le déplacement du réseau de la Normandelière? Il n'y en a pas.
Les travaux en cours sur le site de la Normandelière ne sont pas liés à un projet municipal d'Utilité Publique mais au projet de port de plaisance de Christophe Chabot qui ne le sera jamais.
Le SIVS n'agit pas comme une structure indépendante défendant l'intérêt général des communes de Brétignolles et de Brem-sur-Mer mais comme une structure aux ordres de Christophe Chabot, Patrick Chouquet n'étant qu'un président devant servir les intérêts du maire comme l'avait fait, avant lui, Jean Michon. C'est pitoyable !
Pourquoi Christian Praud ne s'est-il pas opposé à ces travaux, sans intérêt public, qui vont alourdir la charge financière du SIVS ? Lui aussi serait-il aux ordres ?
Qui a donné les autorisations préalables à ces travaux ? Patrick Chouquet ne le dit pas.
Quand le Préfet de Vendée va-t-il réagir, au moins pour éclairer la population locale ?
Il semblerait que des autorisations administratives préalables aient été données pour réhabiliter le réseau d'assainissement des eaux usées occupant le Domaine Public sans entrer dans le plan détaillé des travaux, sans interdire le plan de déplacement du réseau permettant de contourner un bassin portuaire imaginaire.
Ce qui a changé, depuis le 5 juin 2014, c'est que les terrains agricoles de la Normandelière ne sont plus sur le Domaine Public et que les travaux de déplacement du réseau en cours ne sont plus couverts pas les autorisations administratives préalables. Il y aurait donc bien une opération illégale en cours sur le site de la Normandelière.
Le réseau principal d'assainissement des eaux usées ne devrait-il pas être sur le Domaine Public pour faciliter les interventions de maintenance ?
Nota : Patrick Chouquet est aussi vice-président du SAGE Auzance Vertonne ! Pauvre zone humide de la Normandelière.
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Site internet Semaphore du 15 juin 2014 : Le tribunal administratif annule l’arrêté préfectoral autorisant les clapages des vases de Lesconil et Loctudy le 13/06/2014
18/06/2014 - Boues de dragage - Vendredi 13 le tribunal administratif de Rennes a annulé l'arrêté du préfet de juin 2011 autorisant le rejet en mer des 165 000 m3 de vases issues du dragage des ports de Loctudy et de Plobannalec-Lesconil dans une zone Natura 2000. En 2011, France Nature Environnement (FNE), Bretagne Vivante (BV), Eau et Rivières de Bretagne (ERB), avaient réagi contre cet arrêté par un recours gracieux.
Le CPNS s'est toujours opposé au rejet des boues de dragage du port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et donne son point de vue sur la question dans son prochain bulletin aux adhérents qui sera publié début juillet.
Mr Patrick Chouquet n'a sans doute jamais pris connaissance des résultats de l'enquête publique qui concluait que le projet n'était pas d'utilité publique et ne se ferait pas. Le nouveau projet rêvé par le maire de Brétignolles ne fait l'objet d'aucune études d'un cabinet d’ingénierie maritime, aucun dossier prouvant la faisabilité du projet, et ça suffit pour que ce monsieur conclut qu'on doit déplacer les canalisations pour répondre aux vœux du maire. Sommes nous en Sicile, sans vouloir offenser les siciliens ?
RépondreSupprimeril semble clair que sur ce coup, l'opposition en place s'est fait rouler dans la farine; ce n'est sans doute pas la dernière fois que ça se produira
RépondreSupprimerLa liste des amuseurs publics et fouteurs de gueules de Brétignolles s’allonge.
RépondreSupprimerPatrick Chouquet, à son tour vient faire son numéro de castafiore au secours de son bon mécène !
Amnésique de son précédent mandat et ayant perdu la notion du temps, il clame à qui veut bien le croire que le SIVS n’a pas « décidé dans la précipitation ».
Désolé, mais lorsque le SIVS prend une décision (le 26 mars) trois jours après le scrutin des municipales (du 23 mars) et deux jours avant le conseil d’investiture (du 28 mars) si cela n’est pas faire dans l'urgence, voir dans la panique il faudra nous expliquer.
D’autant que le problème de l’assainissement date depuis belle lurette et que rien n’a été fait durant des années, si ce n’est la fermeture des plages lors de trop fortes pollutions liées a la vétusté connue du réseau d’assainissement. (Mesure imposée par la loi heureusement !)
P. Chouquet devrait aller au bout de la communication en reconnaissant qu’il n’est qu’un Président en sursis, Président d’une structure qui aurait dû être dissoute depuis des années et comme l’avait rappelé le Préfet en 2011.
On comprend mieux aujourd’hui pourquoi Chabot avait demandé une dérogation afin de différer le rattachement du réseau de l’assainissement collectif à la Com-Com.
Aujourd’hui ses motivations sont visibles au grand jour, et l’on constate que le Préfet a été en premier lieu bien roulé dans la farine!
Il est scandaleux que les travaux prioritaires de l’appel d’offre et de l’intérêt de la commune ne soient pas commencés : à savoir la reconstruction du poste de relèvement de la Normandelière.
Au contraire aujourd’hui seuls les travaux optionnels de détournement du réseau sont effectués à vitesse grand V, alors qu’ils sont inutiles par rapport à une amélioration nécessaire de l’assainissement local.
Mais ils sont indispensables au fossoyeur de Brétignolles pour marquer de manière irréversible l’empreinte de son port illusoire.
Alors qu’il est de notoriété que Brétignolles est surendetté, alors que des économies sont demandées à tous, le m’as-tu-vu local n’en a que faire et plombe un peu plus chaque jour la commune dans le rouge.
Ce qui est grave c’est qu’il plombe également la commune associée, j’ai envie de dire elle aussi annexée de Brem !
Soit C.Praud ne suit pas ses dossiers, soit il est l’obligé de Chabot. Dans un cas comme dans l’autre les bremois (ses) sont aussi couillonnés(es).
Souhaitons que les orages de cet été ne soient pas trop fort et préservent les plages de l’incurie de la municipalité.
Honte à eux !
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
Dimanche, j'ai fait le tour des "tranchées"..et j'ai bien compris que faute de port, ce sera de l'immobilier..zone humide ou pas..
RépondreSupprimerFoi de biquette sans terre...
Il nous prend vraiment pour des billes le TDC* de service!
RépondreSupprimerRéhabiliter un réseau existant ce n'est pas le dévier!
Ce n'est pas impacter une zone humide, qui doit faire l'objet de fouilles préventives!
Pour mémoire, c'est une zone NC et de plus il y a un règlement toujours de vigueur au niveau du POS!
C'est tout simplement un saccage organisé de la zone avec un objectif bien précis:
Celui de l'urbanisation!
avec lui tout est possible et le pire est en train de se réaliser!
NAP ne lâchez rien!!!
Sam Agace
Malheureusement, vue la chronologie des faits, l'opposition municipale n'a pas pu faire grand chose. Tout ce qu'il faut espérer c'est qu'elle tirera la leçon de cette triste affaire et que tous les acteurs comprendront enfin qu'ils ont affaire à un personnage retors, voire pervers narcissique, et que le seul moyen de contrecarrer ses projets destructeurs, c'est l'affrontement direct.
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