Ce n'est pas Christophe Chabot qui s'exprime sur son projet de port de plaisance de Brétignolles-sur-Mer mais Christian Duranteau, le président de la "7ème Vague" qui réagit, de façon péremptoire, après le nouvel échec populaire du dernier festival des 30 et 31 mai 2014. On est loin du succès de 2011.
Ouest France du 1er juin 2014. Le festival pense à se remettre en question.
L'affiche était très belle
12 000 festivaliers se sont rendus au festival de la 7e Vague ce week-end, à Brétignolles-sur-Mer.
"Nous pensons nous remettre en question ces prochains mois. On songe aussi à une autre formule, peut-être avec plus de reggae", explique le président du festival, Christian Duranteau
"Pour l'heure, il n'est pas du tout question d'arrêter le festival", poursuit le président.
Voir aussi TV Vendée du 2 juin 2014. "Le festival est-il à bout de souffle ?" s'interroge Jacky.
Mon commentaire : Le nombre de festivaliers est à peu près le même qu'en 2013 alors qu'il en faudrait plus de 20 000 pour équilibrer les comptes. Mais aujourd'hui la concurrence est rude, il y a de plus en plus de festivals et, même, des fêtes gratuites, pour les jeunes, dont il faut tenir compte.
Pour la 7ème vague, le déficit 2014 (entre 100 000 et 200 000 euros) sera lourd et s'ajoutera au déficit de l'année précédente (voir article du 13 mai 2013). Pourtant, suite à l'échec populaire de 2013, les responsables du festival avaient revu la programmation et les festivaliers ont, semble-t-il, apprécié le spectacle de 2014.
Christophe Chabot et son clan ont oublié que l'on était en crise économique et qu'il faudrait intégrer cette composante dans leurs projets. Pour un festival comme la 7ème Vague à Brétignolles-sur-Mer, la jauge ne devrait pas être à 20 000 festivaliers (sur 2 jours) mais à 10 000. Viser le toujours plus, toujours plus grand, ça mène à des folies comme celle du spectacle de Johnny Hallyday de juillet 2012 dont le déficit restera dans les annales Brétignollaises (plus de 500 000 euros).
Il n'est pas du tout question d'arrêter le projet de port de plaisance, d'arrêter le festival de la 7ème Vague, ... disent-ils de façon péremptoire.
Ne faudrait-il pas demander aux Brétignollais s'ils sont d'accord pour continuer de rembourser les dettes de telles opérations ?
Pour moi, il n'est pas du tout question d'arrêter ... "le marquage à la culotte" de Christophe Chabot et de tous ses béni-oui-oui
La suite dans Plus d'Infos : Où est passé le magot des plaisanciers ?
Ouest France du 1er juin 2014 : La Vendée joue la carte maritime et adopte une stratégie.
"On ne va pas tout verrouiller, prévient Bruno Retailleau. Mais pour agir, il faut le bon diagnostic. L'idée, c'est d'anticiper et de ne plus être en réaction. » Ce constat à partager, c'est Hervé Le Treut, qui viendra le soumettre"
Etat des SCoT en Pays de Loire en mai 2014.
Il est dit : Le projet de SCoT du canton du Pays de Saint Gilles Croix de Vie est arrêté ?
voir article du 15 février 2013.
Où est passé le magot des plaisanciers ?
Dans sa brochure de la honte, Christophe Chabot annonce triomphalement 1676 pré-réservations d'anneaux pour son projet de port de plaisance
Puisque les données sont précises, puisque les données doivent être crédibilisées par la demande de Christophe Chabot formulée dans sa lettre aux futurs plaisanciers du 18 janvier 2011 (100 euros par pré-réservation) , une réserve publique de 167 600 euros doit exister quelque part.
Il ne devrait pas être très difficile à l'opposition municipale de vérifier si Christophe Chabot ment dans la brochure qu'il a fait parvenir aux notables locaux, les élus de l'opposition ayant accès aux données administratives.
La lettre du 18 janvier 2011
Ce genre de situation (surrendettement de la commune) se termine par une opération de blanchiment massive.
RépondreSupprimerEn littoral maffieux, c'est ce qui se pratique.
Et la Vendée commence à sentir mauvais…
A suivre ?
Les gens qui ont intérêt à faire tourner un festival déficitaire sont ceux qui y blanchissent leur argent.
Maintenant, la situation est clairement exposée aux Brétignollais.
Ceux qui douteraient de ces choses sont des naïfs, des personnes mal informées (voir les nombreux articles et livres consacrés à ces questions) ou des voyageurs aveugles : tout le littoral méditerranéen, dans tous les pays, en est pourri...
Le problème, c'est qu'à Brétignolles il y a beaucoup de candides. Voir le résultat de l'élection gagnée sur un projet de port mort-né et sur un état des finances qui n'inquiète que 43% de la population. Bien sûr que la Vendée est de moins en moins propre, mais on a les élus que l'on se donne. Etre vigilant et dénoncer toutes les malversations est tout ce que l'on peut faire.
RépondreSupprimerje suis intérimaire du spectacle, je loue du matériel pour les concerts et festivals, donc j'ai une bonne expérience dans ce domaine, et je peux constater concernant la 7ème vague que les raisons de cet échec sont simples...pas de grosses têtes d'affiches susceptible d'attirer un plus large public...un prix trop onéreux quand on voit la programmation qui était franchement moyenne (même si les groupes jouaient bien), pas assez de groupes festifs qui à coup sûr ramènent plus de monde...après je ne connais pas leur gestion de budget, mais pour moins chère ou au même prix, avec à peu près la même capacité d'accueil, c'est possible de voir dans des festivals du grand ouest, de grosses têtes d'affiche !
RépondreSupprimerQuand on voit certaines personnes "tournant" autour du festival, on se dit que l'affaire est mal barrée...Oui, oui des "loulous" comme certain ancien tenancier de bar à la parée...rien de bon qui vaille...
RépondreSupprimerI'é pour quo se bered trop tard, por tchet kermesse