Ouest France du 31 mars 2014 : Climat. Rapport alarmant du GIEC sur le réchauffement.
5ème Rapport du GIEC sur les changements climatiques et leurs évolutions futures.
"D’ICI 2100 LA HAUSSE DU NIVEAU DES MERS VA ENCORE S’ACCÉLÉRER ET POURRAIT ATTEINDRE UN MÈTRE
A la fin du 21ème siècle, la mer pourrait augmenter de 40 centimètres en moyenne dans le plus optimiste des scénarios (par rapport aux moyennes de la fin du 20ème siècle).
Dans le scénario le plus pessimiste, cette hausse pourrait atteindre 82 centimètres au cours de la période 2081-2100 et 98 cm en 2100 (avec un rythme d’augmentation pouvant atteindre 1,6 cm/an).
Cette hausse dépasserait le mètre dès le début du 22ème siècle et pourrait atteindre 3 m en 2300"
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AUDIO de Jacques Brochet du 7 juin 2013
"Au pire, une montée des eaux de 50 cm dans 50 à 100 ans
vous pouvez interroger tous les spécialistes, ils vous diront la même chose que moi"
Le niveau de montée maximum des eaux, d'ici la fin du siècle, est un paramètre clé pour des projets d'aménagement du littoral tels qu'un projet de port de plaisance faisant entrer l'eau dans les terres.
Jacques Brochet, le porte-parole de Christophe Chabot, le nouvel expert éclairé depuis la mise à l'écart de Jean Bougis, celui qui a porté, comme président de BVSP, la honteuse plaquette du port, nie la réalité parce qu'elle est cruelle pour le projet qu'il défend, s'invente des spécialistes qui disent la même chose que lui, ... Il sait parfaitement que le projet sera condamné d'avance, qu'il n'aura jamais les autorisations administratives, si le niveau maximum de montée des eaux, estimé par les spécialistes incontestés et reconnus du GIEC, dépasse les 1 m au début du siècle prochain. C'est pourquoi il s'emporte et il prend ses désirs pour des réalités.
La vérité est pourtant simple : avec les estimations des spécialistes du GIEC d'aujourd'hui, tout projet de port de plaisance, sur le site de la Normandelière, est inconcevable.
Petit Supplément
Un atelier intéressant le 11 avril sur les sédiments portuaires.
M. Bourcereau,
RépondreSupprimerJe ne suis pas pour le projet de port, je ne suis pas de BVSP, et je ne connais pas M. Brochet.
Je suis allé sur le site du GIEC, via le lien que vous fournissez, et j'ai complété ma recherche par Google.
L'article que vous présentez se base sur une hypothèse parmi 5 du GIEC. A savoir la plus pessimiste. Pour les autres, la montée moyenne des eaux se situerait effectivement en moyenne à 50 cm pour 2100.
Ces études furent publiées en septembre 2013 et janvier 2014, avec le commentaire qu'elles sont plus pessimistes que les précédentes.
Donc, les propos de M. Brochet que vous rapportez, de juin 2013, sont cohérents avec ce que disait le GIEC à ce moment là, à savoir, les spécialistes du sujet.
Pire encore, ils le sont encore aujourd'hui, dans 4 scénarios sur 5.
Nous étions habitué à plus d’honnêteté intellectuelle de votre part avant les élections.
Cher monsieur
SupprimerJe crois que vous avez oublié quelque chose d'important dans ce que dit Jacques Brochet : "Au pire", il ne se place pas dans les moyennes mais dans les extrêmes.
D'autre part, pour décider sur des projets d'avenir concernant le littoral, il faut toujours se baser sur les scénarios les plus pessimistes, c'est ce que je dis dans mon article
Vous n'êtes pas sans savoir que tous les projets sont dimensionnés avec de gros coefficients de sécurité, pour prendre en compte les scénarios les plus pessimistes.
Merci pour votre échange
En effet, vous aviez mis en évidence le "au pire". Mea Culpa.
SupprimerPour l'aspect sécurité, je vous rejoins sur le besoin évident d'envisager le pire, et parfois d'y rajouter encore une marge supplémentaire.
Attention cependant qu'il arrive de plus en plus souvent dans nos sociétés modernes qu'un excès de prévention congestionne et paralyse tout le système (je ne pense pas à la Normandelière en particulier).
Xynthia a demontre que nous n'appliquions pas les bons coefficients de securite sur les amenagements de bord de mer
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