Journal des Sables du 19 mai 2018. Le « non » des électeurs de Brem sur Mer au rattachement à l'agglomération des Sables d’Olonne
France Bleu du 20 mai 2018. Consultation à Brem-sur-Mer. Les habitants disent NON au rapprochement avec Les Sables d’Olonne.
Voir le communiqué de la mairie de Brem-sur-Mer.
Voir aussi site Le Reporter Sablais
Le NON l’a emporté nettement, il faut accepter ce vote démocratique et reconnaître que notre position pour un vote stratégique à cette consultation n’a pas reçu beaucoup d'écho.
Pourquoi le NON l’a emporté ?
Il faut reconnaître que le collectif a fait une bonne campagne de porte à porte qui a payé
Il faut surtout constater que Christian Praud a cristallisé de la colère autour de plusieurs dossiers locaux (rivage La Gachere, espace Verger Chioux, limites territoriales, toboggan aquatique, immeuble centre bourg, ...) et que les Bremois se sont exprimés plus contre Christian Praud que contre son projet de Bremxit.
Et maintenant ?
Les élus de l’agglomération des Sables d’Olonne ne donneront probablement pas suite au processus de rapprochement compte tenu du résultat de la consultation et répondront probablement favorablement à la demande de Christophe Chabot. Christian Praud et son conseil municipal sont dans une impasse.
Christian Praud et son conseil municipal se sont mouillés pour le Bremxit jusqu’au dernier moment, diffusant sur le site de la mairie un appel à voter OUI dans les dernières heures pour contrer l’appel à voter NON du collectif
Christian Praud et son conseil municipal ont été désavoués par les Bremois et n’ont plus l'adhésion de la population locale. Une démission collective serait la meilleure solution. On en saura plus lors du conseil municipal du 22 mai 2018.
Une chose est sûre le collectif est en pôle position pour les prochaines élections municipales de 2020.
Petit Supplément
Ouest-France du 20 mai 2020 . Extrait de l’interview de Nicolas Hulot
"Non au Bremxit",
RépondreSupprimerc'est la décision incontestable des Bremois.
Je trouve que c'est une sage décision et il faut la respecter.
Le maire de Brem pourra difficilement aller contre l'avis de la population de sa commune et rejoindre l’agglomération des Sables.
La question qu'il faut se poser: quels sont les ingrédients qui ont permis d'arriver à une situation aussi absurde?
Le motif de ce projet de Bremxit reposait sur un conflit de personnes.
On ne modifie pas les contours d'un territoire pour un tel motif.
La relationnel binaire et la gestion hasardeuse du maire de Brétignolles et président de la communauté de communes (vous êtes dans ma bande ou vous êtes contre moi) sont à l'origine de ce problème.
Le dernier point important est que l’intercommunalité a basculé d'un modèle de coopération des communes vers un modèle de gestion administrative subi.
Il n'y a plus, ou peu, de véritable coopération.
La gestion des EPCI passe maintenant et partout en France par des rapports de forces entre communes ou par de rapport de force purement politiciens.
Malgrè tous les schémas, il n'existe pas un véritable liens fort entre la communauté de communes et ses habitants.
Les élus sont tiraillés entre le positionnement d'un intérêt communautaire et la défense des intérêts de leur communes.
Une fois dans leurs communes face a des remarques, on entend trop souvent , "c'est la com. com.", mais la com. com. c'est eux!
Pour moi, le maire de Brem s'est trompé de combat et de sujet.
De ce constat, quand on n'est pas d'accord avec un projet, un mode de fonctionnement ou une gestion, il faut construire une opposition.
Le rôle d'une opposition est de dire ce qui ne va pas, de contrôler l'action de l’exécutif et de faire des propositions de projet différents.
Très intéressant, le petit extrait de Nicolas Hulot.
Il a raison sur le constat, mais juste un commentaire la dessus , il est "aux manettes" ce n'est pas "on doit".
j'ai envie de dire "fait", améliore la démocratie participative.
A vos commentaires...
S/A