Normandelière et y aurait-il un "lézard" sur le site ?

Ouest-France du 31 mars 2018. Le plus grand lézard d'Europe de retour
"C'est un moment unique de trouver une espèce qui n'a jamais été observée à cet endroit"

C'est peut-être le moment d'aller faire des observations sur le site de la Normandelière, à l'endroit de la zone humide, près du ruisseau de la Normandelière, au niveau de la carrière de Brethomé.

Comme par hasard, les observateurs de la biodiversité, envoyés par BRL Ingénierie, n'ont rien remarqué d'extraordinaire sur le site impacté par le projet de port de plaisance, ils ont même acté, dans le dossier de port transmis au préfet de Vendée le 16 mars 2018, la disparition de l'Agrion de Mercure près du ruisseau de la Normandelière alors que cette petit libellule, très protégée, était présente en 2011 !

Il faut que les opposants aillent faire leurs propres observations sur le site, prennent des photos, les datent, ça pourrait toujours servir si une nouvelle enquête publique était décidée.
Peut-être qu'un observateur pourra vivre ce moment unique : trouver une espèce qui n'a jamais été observée à cet endroit !

La biodiversité est un enjeu majeur pour les générations futures, il ne faut pas la laisser dans les mains d'opportunistes. N'oublions pas que ces opportunistes ont saccagé, sans autorisation administrative, la zone humide, les haies bocagères, les mares de la ferme de la Normandelière en octobre 2013, espérant ainsi effacer une partie de la biodiversité locale. Depuis la nature a repris, en partie, ses droits mais nous ne faisons plus confiance aux élus locaux qui soutiennent le projet de Christophe Chabot.

Petit Supplément

Site AvenirpourBretignolles du 31 mars 2018. Le sous-préfet répond à nos questions
Dire que le projet d’aujourd’hui est un nouveau projet parce qu’il est présenté par la CDC et que des études supplémentaires ont été réalisées, c’est se moquer du monde !
En termes d’implantation et de conception, le nouveau projet de la CDC est substantiellement identique à celui proposé par la municipalité de Bretignolles en 2011. S’il y a des études supplémentaires aujourd’hui, c’est parce que le projet a un impact très important sur l’environnement et qu’il faut prévoir toujours plus de mesures compensatoires compte tenu des règles de plus en plus contraignantes sur la biodiversité en particulier.
On a bien compris qu’un préfet ne pouvait empêcher une collectivité de proposer des projets même s’ils ne respectent pas les lois, même s’ils entraînent des dépenses inconsidérées. C’est à l’enquête publique que tout se décide.