Il y aura un après, la "jurisprudence" Notre-Dame-des-Landes : l'abandon de grand projet d'aménagement pour des raisons d'apaisement
Sud-Ouest du 17 janvier 2018. Notre-Dame-des-Landes : une victoire majeure pour Nicolas Hulot
Notre-Dame-des-Landes, promesse de nouveaux sols bétonnés, est "un cas d’école de ce à quoi il va falloir renoncer"
Libération du 17 janvier 2018. Notre-Dame-des-Landes : l'exécutif enterre l'aéroport
«Notre-Dame-des-Landes, c'est l'aéroport de la division», a déclaré Edouard Philippe mercredi, pour justifier l'abandon du projet
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est abandonné et nous nous en réjouissons.
L'intervention de Edouard Philippe est très intéressante et mérite d'être écoutée : un passage à mémoriser
A propos du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, il dit :"un tel projet d'aménagement qui structure un territoire pour un siècle ne peut se faire dans un contexte d'opposition exacerbée entre 2 parties presque égales de la population.... Notre-Dame-des-Landes aujourd'hui, je le constate, c'est l'aéroport de la division"
C'est la contestation, l'opposition, le désordre public, la division de la population qui ont eu raison du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, c'était aussi le cas pour le projet de barrage de Sivens.
Nous avons pris bonne note et saurons le rappeler aux décideurs politiques
Le projet de port de Brétignolles est un projet structurant, Yves Auvinet a raison de s'inquiéter, la mobilisation des opposants est sans faille
La leçon à tirer de l'intervention de Edouard Philippe :
Le projet de port de Brétignolles qui structure le territoire local pour un siècle ne peut se faire dans un contexte d'opposition exacerbée entre 2 parties presque égales de la population, c'est le projet de port de la division;
Même si l'échelle est différente, comme le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour les mêmes raisons, le projet de port de Brétignolles doit être abandonné par l'Etat.
Ce qui crédibilise techniquement le choix du gouvernement aujourd'hui, c'est que l'alternative a été sérieusement étudiée et il a été démontré que l'aménagement de l'aéroport actuel était possible.
Ce qui crédibiliserait techniquement l'abandon du projet de Port Brétignolles, ce serait que les alternatives, demandées par le préfet de Vendée, soient sérieusement étudiées et que l'on démontre que la solution la plus simple et la moins coûteuse pour créer des emplacements portuaires au Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est l'extension du port de plaisance de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Lire l'article du 12 juin 2016. C'est beau, c'est beau la Vie !
Petits Suppléments
Sur la côte Atlantique, du sable contre l'érosion. C'est le progrès !
Le Conseil Constitutionnel va passer le Signal au scanner
Prochain projet à abandonner: le projet de port de Chabot!
RépondreSupprimerNous ne pouvons que nous réjouir de l'abandon de l'aéroport de NDDL.
Certes il aura fallu un peu plus de 50 ans, mais cela aura également permis de révéler les petites combines de grand nombres d'élus locaux devenus complètement hasbeen.
Il est temps maintenant que soit arrêté définitivement le projet de port de Chabot tout aussi diviseur depuis plus de 10 ans et tout aussi injustifiable que NDDL.
N'attendons pas 50 ans!
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
Si seulement l'état pouvait aussi intervenir pour annuler le projet de port à Brétignolles...Quel bonheur ce serait. Un projet qui va défigurer la côte et faire exploser les impôts. Aujourd'hui l'espoir est permis...La raison l'emportera peut être !!!
RépondreSupprimerBonjour;
RépondreSupprimerLa décision prise au sujet de NDDL, est peut-être celle du moindre mal dans l'immédiat, mais demandez leur avis aux gens qui habitent sous les pistes de Nantes Atlantique à qui on a promis ( tous élus confondus) la construction de NDDL.....
D'une manière générale c'est le développement du transport aérien qui est en cause. Nous sommes contents de vendre des Airbus dont une partie des heures travaillées est réalisée dans l'Ouest, quand nous prenons l'avion, nous soucions nous des habitants qui voient passer notre avion etc...?
Toutes ces questions n'ont probablement pas lieu à propos du projet objet de ce blog, quoique des personnes travaillant chez Benneteau/Jeanneau doivent aussi se poser un certain nombre de questions sur ce sujet.
Ce qui est en cause, c'est notre façon de vivre, sommes nous prêts à des restrictions avec leurs conséquences.Airbus ne fabriquera jamais des boites de petits pois.....
Redescendez sur terre!
SupprimerTout réside dans la crédulité des uns et la mauvaise foi des autres.
Nombreux parmi ceux qui regrettent le maintien de l'aéroport de Nantes Atlantique sont ceux qui pour la majorité ont misé sur la bonne affaire que tant les agents immobiliers que certains élus locaux leurs ont fait miroiter avec la construction de NDDL.
Le même phénomène existe ici avec en argument de vente le port de Brétignolles, argument développé tant par des particuliers que par des professionnels.
Cela leur permet de vendre au prix fort et de faire croire à une bonne affaire spéculative à terme..
Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
N'est pas joueur de poker qui veut certes, mais on ne va pas pleurer sur leur sort.
Heureusement par ailleurs qu'Airbus n'ai pas compté sur la réalisation de NDDL pour survivre, ni Bénéteau ou Jeanneau sur la réalisation du port de Chabot pour continuer à exister.
Assez d'ineptie!
Et port chabot ne fera pas vendre plus de bateaux à beneteau. C'est un marché mondial
SupprimerL'aéroport de Nantes existe depuis 1930. Les riverains qui se plaignent aujourd'hui ont acheté ou fait construire en toute connaissance de cause. Cherchez l'erreur......
RépondreSupprimercomme ceux qui achètent à coté d'une boite de nuit ou de bars à ambiance et qui par la suite vont se plaindre du bruit la nuit
SupprimerBonjour monsieur Pecastaing,
RépondreSupprimeroui,les habitants de saint aignan grandlieu sont génés par les nuisances sonores duent à nantes atlantique,mais je doute que de déplacer le problème chez les habitants de vigneux de bretagne ,granchand des fontaines ou du temple de bretagne soit une solution intelligente.Quant à l'évolution de notre économie ,je crains qu'elle ne dépende longtemps des moteurs de bateaux à gaz oïl, comme de ceux des airbus à kérozene.C'est un refus pour l'avenir.
Après NDDL et l'aéroport, c'est Bréti et "l'Arrêt au port" que nous souhaitons !!! ;)
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