Plusieurs points de l'ordre du jour méritent notre attention mais deux particulièrement
1 - Décision du Conseil Communautaire sur le maintien de M. Christian PRAUD dans ses fonctions de vice-président suite au retrait de ses délégations
2 - Approbation de l’avenant n° 2 au marché 2015-100 Maîtrise d’œuvre pour la réalisation du port de plaisance de Brétignolles sur Mer
Les commentaires
Point 1
Si les élus communautaires votaient l'exclusion de Christian Praud de la vice-présidence de la communauté de communes, ce serait un vote lourd de conséquences.
Christian Praud ne ferait plus partie du bureau communautaire, là où se prennent toutes les décisions importantes concernant le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Ce serait la mise à l'écart de la commune de Brem-sur-Mer des instances dirigeantes de la communauté de communes
La commune de Brem-sur-Mer serait donc, de fait, évincée du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie par les élus communautaires.
Ce serait le signal attendu par Christian Praud pour négocier le rattachement de la commune de Brem-sur-Mer à l'agglomération des Sables d'Olonne.
La réunion proposée par Christophe Chabot et sa bande d'élus béni-oui-oui, à Brem-sur-Mer le 13 décembre 2017, n'aurait aucun sens puisque les décisions d'exclusion de Christian Praud, maire de Brem-sur-Mer, auraient déjà été actées.
Point 2
La gabegie administrative de la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est en marche.
Le dossier de port de plaisance est bloqué pour longtemps sur le bureau du préfet de Vendée - voir l'article du 25 novembre 2017 : pas de PLU, pas d'enquête publique sur le port - et Christophe Chabot veut lancer un nouvel avenant pour financer les travaux de maîtrise d'oeuvre de la période d'après enquête publique !
Un petit rappel de la situation :
- les travaux conduisant à l'élaboration du dossier de port de plaisance pour une nouvelle enquête publique auraient coûté environ 400 000 euros
- un prêt de 800 000 euros a été réalisé par la CDC, fin 2016, pour le financement d'une partie des travaux de maîtrise d'oeuvre du projet - voir le recueil des actes administratifs (page 16) et l'article du 19 novembre 2016 : Port Chabot endette le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie -
Tout se passe comme si les 800 000 euros avaient été inscrits au budget annexe 2017 - Port de Plaisance - et qu'il fallait impérativement consommer les 800 000 euros avant la fin de l'année 2017 !
A la communauté de communes on jette l'argent par les fenêtres et on manifeste parce que les dotations annuelles de l'Etat sont en baisse !
Je ne comprends pas. On n'arrête pas de nous rabâcher que les communes sont en grande difficulté suite aux baisses des dotations de l'état. Mais tout ça c'est de l'intox.
RépondreSupprimerVu l'argent dépensé à Bretignolles depuis des années je pense que tout ce qui est dit sur ce sujet est faux. Il faudrait que ces maires arrêtent de ce plaindre. Il y a beaucoup d'économie à faire.
Vous avez entièrement raison anonyme de 17h40.
RépondreSupprimerMais hélas il n'y a pas qu'à Brétignolles que l'on peut faire ce constat.
Nous sommes confrontés à des générations de maires qui pour la plus part n'ont pour objectif que de laisser une trace de leur passage, de la même manière qu'un chien (ou autre animal) éprouve le besoin de marquer son territoire.
Cela quel que soit les moyens et les coûts.
Et dans de nombreux cas cette mégalomanie ne correspond pas à un besoin primordial commun des populations concernées.
C'est ici que l'on voit les limites de la pseudo démocratie de nos institutions.
Nous sommes au final dans un système très féodal.
Qu'il faut bien évidemment combattre.
Demain s'ouvre le Salon Nautique à Paris.
RépondreSupprimerChabot n'y fait aucune annonce!
Son projet port exemplaire,soutenu par son obligé (très influent!!!) président de la Fédération Française des Port de Plaisance, ne fait pas la "une" de ce salon.
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerOn s'orienterai donc vers un Brem-xit !
Le sujet ne va pas être simple à traiter.
Une commune ne peut se retirer d’une com. com. sans l’accord du conseil communautaire. Si il y a accord de la com. com., le retrait de la commune est ensuite subordonné à l’accord des conseils municipaux membres.
Si la com. com. n’est pas d’accord sur la demande de retrait, celle-ci peut-être autorisée par dérogation par le Préfet après avis de la CDCI, à se retirer pour adhérer à une autre com. com.
Ensuite il faut traiter les conditions financières de ce départ, partage de l'actif et du passif et solder l'encours de la dette. Je souhaite bien du courage au préfet.
Un autre petit détail: c' est le seuil de 50 000 habitants qui éloignerai pour quelques temps si Brem devait sortir de la communauté de communes.
Une affaire aussi sérieuse ne doit se faire que si elle a du sens mais surement pas au travers de querelles de personnes et de mauvais petits calculs.
En ce qui concerne le retrait des délégations du maire de Brem, là aussi, c'est pas très malin.
Ca ressemble a la petite punition vexatoire d'un gamin qui aurai fait une bêtise.
Le maire de Brétignolles a décidé de coiffer le maire de Brem d'un bonnet d’âne et de le mettre au coin.
Qui est l’âne dans cette affaire?
Ce sont tous des ânes!
Tout ce cirque est bien la preuve d'un manque de visions de l’intérêt général du territoire et d'une gestion étriquée des projets et des relations.
Ou est la cohérence territoriale?
C'est pitoyable.
Une fois de plus, les petits intérêts particuliers passent devant l’intérêt général.
En ce qui concerne la délibération sur l'avenant au projet de port, c'est guignolesque.
NAP ne lâchez rien!!!
Sam Agace