Le tableau des comptes, fin 2014, de la commune de Brétignolles-sur-Mer est diffusé sur le site "Les comptes des communes" (voir-ci-dessous)
Il faut noter le spectaculaire redressement des comptes entre fin 2013 et fin 2014, le maire colle avec ses objectifs de campagne mais à quel prix, l'investissement est sacrifié au détriment du remboursement de la dette. Est-ce un choix politique du maire ou a-t-il été contraint de réduire l'endettement de la commune par l'Administration ? Faut-il rappeler que 36% de l'endettement fin 2013 représentait des dépenses liées au projet de port de plaisance. Le projet de port de plaisance pèse 6 000 000 d'euros dans le poids de la dette.
L'endettement est passé de 16 434 000 euros (fin 2013) à 13 683 000 euros (fin 2014) avec des annuités de dette progressant de 1 869 000 euros (2013) à 3 372 000 euros (2014)
La capacité d'Autofinancement est passée de 1 907 000 euros (2013) à 2 203 000 euros (2014).
La capacité de désendettement a donc chuté, de façon spectaculaire, passant de 8,6 ans (fin 2013) à 6,2 ans (fin 2014).
Le coefficient d'endettement est passé de 24% (2013) à 39% (2014), ça mérite une petite loupe.
Au-delà de 25%, la charge de la dette risque de peser d'un poids excessif par rapport aux ressources de la commune.
On constate effectivement qu'en 2014, le coefficient d'endettement de la commune était très élevé. La commune n'avait plus aucune marge nette d'auto-financement, sa marge brute d'auto-financement étant totalement utilisée aux annuités de remboursement de la dette. Le niveau élevé de la dette ampute fortement la capacité d'auto-financement de la commune.
Comment expliquer un tel retournement de situation ?
Probablement par l'arrêt des investissements importants et par des remboursements d'emprunts accélérés (1 127 000 euros en 2013, 2 753 000 euros en 2014) empêchant toutes autres opérations d'aménagement sur la commune.
Les dépenses d'équipements
2011 : 5 608 000 euros
2012 : 7 124 000 euros
2013 : 3 300 000 euros
2014 : 944 000 euros, c'est une chute brutale.
Les spécialistes trouveront peut-être d'autres explications.
Lire le commentaire de Olivier Richard du 12 septembre 16H12, en particulier sur l'irresponsabilité des élus de la majorité qui ont donné au maire des pouvoirs exorbitants.
Brétignolles-sur-Mer est une commune riche, qui a de gros moyens financiers grâce aux résidences secondaires et qui n'a pas besoin de port de plaisance pour bien vivre en harmonie avec la nature.
Autre tableau à analyser
Les taux et les produits de la fiscalité locale sont inférieurs au taux moyen de la strate car Brétignolles-sur-Mer bénéficie de l'apport financier des nombreux résidents secondaires.
Chabot "mis au pas" par la Chambre Régionale des Comptes !
RépondreSupprimerManifestement qu'un désendettement de cette importance pour la commune de Brétignolles, ne peut être que le résultat d'une mise au pas de Chabot, qui a beau faire le mariole, mais qui rampe devant les institutions de la république finalement et qui "marche à l'ombre" !
A mon avis il n'avait pas tellement le choix, c'était çà ou la mise sous tutelle de sa commune !
Si personne ne peut le calmer, la C.R.C., elle, l'a fait ! bravo ! à l'instar de la D.R.E.A.L., ou mieux, de la commission d'enquête de 2011 !
Heureusement qu'il reste des institutions pour calmer les excès de folie de cet homme et dans l'immédiat tant mieux pour les contribuables Brétignollais !
Les leçons successives qu'il reçoit, le ramènent à des comportements un peu plus raisonnables !
Colibri,
SupprimerLes chiffres parlent ! mais il y a une formule bien connue qui nous averti : ‘’on fait dire ce que l’on veux aux chiffres’’.
- Soyons sûres que les capacités financières de la commune sont conséquentes et peuvent assurer un développement d’aménagement raisonnable et durable en faveur des administrés de la commune.
- Soyons certains que des engagements dans des études de projet inconsidéré génèrent des charges tout aussi inconsidérées qui échappent à l’intérêt des contribuables de la commune.
- Considérons que ces dépenses profitent à des entreprises dont les cabinets d’études, si compétents soient-ils, ne peuvent que fournir des résultats conforment aux visées du demandeur payeur.
Moralité : Un tel budget de commune peut être facilement le joujou d’ambition d’agents territoriaux bien formatés et de leur mentor au nez et la barbe de ses habitants financeurs.
- Dénonçons que cela soit nécessaire au développement économique et à l’emploi, arguments récurrents dans les propos des promoteurs de cette gabgie.
- Affirmons haut et fort que même si un million de personnes votaient pour ce funeste projet de port, que cela ne ferait pas de ce projet un projet valable quand tout ce qui ressort des études et des analyses tombent devant les contre expertises qui attestent le contraire de l’utilité publique.
- Déplorons que certaines images de prestiges inutiles puissent autant occulter les réalités d’une bonne gestion de notre avenir collectif, autant financier, que de qualités environnementales.
Pouvez-vous préciser de quels agents territoriaux le budget de la commune serait qu'un joujou d'ambition? merci de votre réponse
SupprimerQu'en sait-on si la CRC y a fait pression ?...
SupprimerEn tout cas je trouve cela trop beau pour être vrai. Les comptes ou les chiffrages truqués sont devenus malheureusement monnaie courante dès lors que l'on a quelque chose à cacher et pour sauver la face. Personnellement je ne me laisse pas endormir par un tel revirement de situation en l'espace d'une année.
"Le port de plaisance est un lieu conçu pour que les navigateurs qui ne prennent pas la mer puissent rencontrer des vacanciers qui n'ont pas de bateau"
RépondreSupprimerPhilippe Bouvard
Devise de la FFPP ???????
SupprimerC'est d'une totale objectivité !
Oui, Brétignolles est dans le rouge.
RépondreSupprimerL'apparente petite diminution de la dette n'est que l'arbre qui cache la forêt!
A la lecture des comptes de la commune publiés sur le site "collectivites-locales.gouv.fr", la situation des finances de Brétignolles ne s'améliore pas, bien au contraire.
Les environs trois millions d'euros de remboursement de la dette relève pour une partie d'une régularisation d'écriture et pour l'autre d'une obligation certainement imposée par la Chambre Régionale des Comptes.
Cette année les ressources de la commune ont donc servi à rembourser une partie des dépenses démesurées de Chabot: études et frais de son projet de port avorté, centre ville et autres danseuses clientélistes!
De ce fait les investissements ont chuté de manière catastrophique et cela risque de durer pendant plusieurs années.
Les excès de Chabot se payent cash dès le début de son troisième mandat.
Les indicateurs sont au rouge et le coefficient d'endettement est passé de 24% (chiffre déjà inquiétant) à 39%. Autrement dit plus une banque ne prêtera à la commune ou alors à des conditions des plus désavantageuses pour elle.
Face à cette situation, qui perdure depuis quelques années, il faut dénoncer l'irresponsabilité ou l'asservissement total de la majorité du Conseil Municipal qui lors du CM du 9 avril 2014 a voté la délibération 2014-091 concernant la délégation accordé au Maire:
Art.3:
De procéder à la réalisation des emprunts d'un montant inférieur ou égal à 5 000 000 € … (5millions d'euros)
Art 20:
De réaliser des lignes de trésorerie dans la limite d'un montant cumulé de 5 000 000 € … (5millions d'euros)
soit un total de 10 000 000€ (10 millions d'euros)!
[Pour rappel le produit de fonctionnement de Brétignolles est de 8 647 000€ pour 2014. Cela comprend:
-les impôts locaux
-les autres impôts et taxes
-La dotation globale de fonctionnement.]
Chabot a donc la possibilité d'utiliser à sa guise 120% des recettes de la commune sans l'aval préalable de son Conseil Municipal, ce dernier ne faisant qu'a postériori qu'entériner la ou les opérations financières. La majorité du Conseil Municipal est tout aussi fantôme que fantoche mais il faudra un jour que ses membres rendent également des comptes aux Brétignollais(ses).
Il faut souligner au passage que Chabot use voir abuse des lignes de trésorerie et les prolonge quasi systématiquement. Cela à un coût qui n'est pas négligeable car à chaque fois il y a une facturation de l'opération en plus du paiement des intérêts (lorsqu'il y a tirage).
Cette mauvaise gestion des finances locales par Chabot va porter grand tort à Brétignolles, qui va vivre dans un immobilisme pétrifiant: plus d'investissement, a terme économies drastiques en fonctionnement, la grande majorité des recettes va être uniquement consacrée au remboursement de la dette.
Triste Brétignolles!
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
Et le financement de l'achat de la ferme de la Normandelière ? Est-il pris en compte dans les 13 millions de dette ?
Supprimeril y a des maires qui se suicident pour moins que ça!!
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