Normandelière et l'opposition dénonce les mensonges de Christophe Chabot concernant le PPRL

Nous savons depuis longtemps que Christophe Chabot a dans sa boîte à outils : le mensonge et qu'il l'utilise pour manipuler l'information dans les médias et lors des réunions publiques. Comment un maire responsable peut-il fonder ses projets d'aménagement futurs sur des mensonges répétés ?

L'opposition dénonce les derniers mensonges de Christophe Chabot concernant le projet de PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux).

L'association des opposants au projet de port de plaisance, La Vigie, réagit dans Ouest France.
Ouest France du 24 décembre 2014 - Brétignolles-sur-Mer : La Vigie s'étonne de la confusion autour du plan des risques littoraux.

L'intégralité du communiqué de presse de la Vigie, envoyé à Ouest-France et au Journal des Sables, le 21 décembre 2014, est sur le site internet de la Vigie (rubrique : actualités)

L'opposition municipale, Réunir Brétignolles, réagit sur son blog, le 23 décembre 2014 : Communication orientée de la municipalité sur le PPRL.

Voir aussi l'article du 18 décembre 2014 : le rétropédalage des maires du littoral

Ouest France du 24 décembre 2014 : Submersions marines en Finistère. Attention cet hiver !
Submersions marines à Brétignolles : impossible !

MESSAGE POUR TOUS

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Les communiqués de la Vigie et de Réunir Brétignolles

Brem-sur-Mer : Une commune poubelle !


Communiqué de La Vigie du 21 décembre 2014

Le Plan de Prévention des Risques Littoraux
Après les informations contradictoires lues dans la presse locale mi-décembre, La Vigie a envoyé le communiqué suivant à Ouest France et au Journal des Sables :
COMMUNIQUE DE PRESSE
Bretignolles-sur-Mer, le 21 décembre 2014
L’association bretignollaise La Vigie s’émeut de la préparation du Plan de Prévention des Risques Littoraux
L’association La Vigie a pris connaissance de la préparation du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) par la presse.
L’association La Vigie apprend que des plans de zones à risques littoraux auraient été préparés par les Services de l’Etat et que les plans auraient été contestés par les élus du littoral, selon la presse locale. 
Selon les mêmes sources, une concertation aurait été menée entre les élus et la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM). Les cartes de risques littoraux auraient alors été modifiées. 
Enfin, ces derniers jours, la préfecture de la Vendée affirmerait qu’il n’y a eu ni concertation ni modification du travail de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM).
L’association La Vigie s’étonne d’une telle confusion dans la communication grand public.
Selon Jean-Baptiste Durand, Président de La Vigie : « La mesure de la force des vagues et les risques potentiels induits sur les différents points de la côte sont un fait. La sécurité n’est ni une affaire de négociation, ni une affaire d’opinion publique. »
Rappelons que l’association La Vigie s’oppose depuis près de douze (12) ans au projet de port de la municipalité bretignollaise. 
Un projet de port à la Normandelière amènerait la mer jusqu'au bourg, risquant ainsi la sécurité des personnes en cas de tempête exceptionnelle. Où il y a risque, on ne doit construire ni port ni bâtiments liés au port, et on ne doit pas amener la mer près des habitations. 
De plus, le projet de port détruirait irrémédiablement le littoral au sud du projet en faisant reculer la dune. 
Outre la défiguration des plages et de l’anse du Repos, le projet de port annihilerait une coupure d’urbanisation mentionnée au Plan d’Occupation des Sols (POS) de Bretignolles-sur-Mer, et détruirait une zone humide répertoriée par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). 
Aucun nouveau projet ne pourrait éradiquer ces contraintes rédhibitoires.

Communiqué de Réunir Brétignolles du 23 décembre 2014

Communication orientée de la municipalité sur le PPRL
Dans l’article de Ouest France du 18 décembre intitulé « Carte d’Aléas, la ville réagit », la majorité livre son point de vue concernant le PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux). Cet article est un exemple flagrant de manipulation politique, discipline dans laquelle Monsieur le Maire excelle.
Monsieur Chabot, maire de Brétignolles et Président de la Communauté de Communes du Pays de St Gilles, sait manipuler les mots et s’arranger de sa vérité pour la tourner à son avantage. Comment peut-il affirmer qu’il n’y a pas eu de carte initiale concernant le PPRL alors que les récents articles de Ouest France des 12, 14 et 18 décembre semblent affirmer tout le contraire ? La réponse est immédiate et habituelle : Monsieur le Maire fustige les journalistes qui n’écrivent pas ce qu’il souhaiterait lire dans la presse. En juin 2009, il traitait le Journal des Sables de « minable presse des caniveaux » et  lors du Conseil Municipal du 17 décembre, il accusait notamment Philippe Ecalle d’être un « polémiste militant » disant que « ce qu’il a écrit est scandaleux » et est une « honte absolue ».
Les élus du canton, compte tenu des points impactés sur leur territoire, pensaient sans doute faire pression auprès des services de l’Etat en montrant ainsi leur désaccord dans la presse par rapport à la carte initiale afin de faire supprimer certaines zones à risque du littoral du PPRL… Pour sa part, Monsieur Chabot, avec l’aplomb qu’on lui connaît, nie la réalité du terrain alors même que n’importe quel observateur constate le recul du trait de côte sur la dune du Marais Girard et que chacun sait que le parvis de la Normandelière est aussi parfois submergé.
Au-delà de la polémique, on peut s’interroger pour savoir si Monsieur le Préfet a bien été informé de cette requête lourde de conséquences.
Comment pourrait-on aujourd’hui prendre le moindre risque, a fortiori avec l’actualité du jugement du procès Xynthia ? Comment pourrait-on raisonnablement rayer des zones du PPRL, sous la pression des élus, et autoriser des constructions dans des zones potentiellement dangereuses, mettant ainsi en danger la vie des habitants, en répétant les erreurs du passé ?
Gageons que la sagesse des services de l’Etat prévaudra et attendons les plans définitifs pour savoir si cette demande saugrenue a été prise en compte ou si les cartes incluent bien La Normandelière dans un périmètre à risque.
Monsieur le Maire ne dit pas non plus la vérité lorsqu’il affirme que le soi-disant nouveau projet de port de plaisance serait «sécurisant » et qu’il n’y aurait aucun risque pour la population avec un phénomène semblable à Xynthia. Il semble oublier que le risque d’intrusion de la mer dans les terres mais aussi l’impact sur les eaux douces d’un éventuel projet ont été rappelés tout au long des rapports des commissions d’enquêtes.
Malgré tous les superlatifs employés, Monsieur le Maire ne dit encore pas la vérité pour présenter son « nouveau » et hypothétique projet de port. Ce projet, totalement virtuel, n’existe qu’au travers d’une plaquette publicitaire « de communication » éditée fin 2013. A ce jour, aucun bureau d’études n’a travaillé sur ce dossier puisqu’aucun marché n’a été attribué. 
Comment Monsieur le Maire peut-il affirmer la faisabilité de ce nouveau projet alors qu'aucune étude technique sérieuse ne peut corroborer ses propos ? Comme à son habitude, il affirme sans jamais pouvoir apporter la moindre justification technique à ses propos.
Un autre exemple révélateur de ces méthodes de communication à outrance dont est coutumier Monsieur le Maire : la fermeture définitive du plan d’eau de la Normandelière. A suivre dans un prochain article.

TOUT EST DIT

Brem-sur-Mer : une commune poubelle !
L'Entreprise Rosseau vient d'obtenir de nouvelles autorisations pour stocker des déchets inertes sur la commune de Brem-sur-Mer : Arrêté n °2014357-0001 du 23 décembre 2014.