Normandelière et le manque de sérieux de nos responsables locaux

Il y a eu cette manifestation des maires du canton, contre les cartes de zones à risques du littoral, qui a suscité de nombreuses réactions indignées (article 1, article 2 ,article 3, ...)
Il y a cette demande du président du Conseil Général de Vendée qui revient comme un leitmotiv : du financement étatique pour conforter les digues.
Il y a ce bétonnage systématique annuel de la côte Brétignollaise pour renforcer les falaises, pour consolider les enrochements existants, ...

Mais que font nos responsables locaux pour évaluer sérieusement l'érosion côtière sur le littoral vendéen, pour estimer sa progression dans les années à venir et, en final, à partir des résultats, pour proposer des pistes d'actions ?
Pourquoi la stratégie régionale du risque d'érosion côtière n'est-elle pas appliquée dans les Pays de la Loire ?

L'exemple à suivre vient d'Aquitaine, où il existe une vraie stratégie régionale de gestion du risque d'érosion côtière aux horizons 2020 et 2040.

Un premier exemple de document est sur le site du GIP littoral Aquitain : c'est pour l'agglomération Sud Pays Basque , l'évaluation de l'aléa érosion côtière en 2023 et 2043.
C'est le "diagnostic Risque" qui constitue la première phase de l'étude portant sur l'évaluation de la sensibilité du territoire à l'érosion côtière et au recul du trait de côte.

Où sont les documents scientifiques évaluant, sur le littoral du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (par exemple), la sensibilité du territoire à l'érosion côtière et au recul du trait de côte ?
Si on se réfère à ce qui se passe sur le littoral Brétignollais, on couvre systématiquement les falaises d'enrochements, chaque année, sans aucune analyse préalable. Il suffit d'appeler l'entreprise Merceron et la machine se met en marche ! Aucune observation préalable sur l'érosion des falaises n'est faite, n'est historisée, ...

Il ne faut pas s'étonner si les cartes d'aléas du PPRL font débat en Vendée. Comme il n'existe pas de document d'évaluation de la sensibilité du territoire à l'érosion côtière et au recul du trait de côte, c'est "paroles contre paroles".

On lieu de crier "culture du risque, culture du risque", nos responsables locaux feraient mieux de lancer les études d'évaluation du risque sur notre littoral.
N'est-ce pas sur la base de telles données que devrait s'élaborer le PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux) ?

Un petit rappel savoureux : la lettre de promesses que Bruno Retailleau a envoyée à Christophe Chabot en janvier 2013. Promesses non tenues, ça traduit aussi  un manque de sérieux.

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Des articles de journaux 
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Sud Ouest du 27 décembre 2014 : En images : il y a quinze ans, la tempête Martin frappait notre région

Sud Ouest du 25 décembre 2014 : Pays basque : quand la route se rapproche du vide

Le Figaro du 26 décembre 2014 : À Soulac, le Signal sombrera bientôt dans l'Océan
En l'absence d'un accord avec l'État, les copropriétaires de l'immeuble perdraient leur bien et devraient payer la remise en état et la dépollution.

Atlantico du 24 décembre 2014 : La montée du niveau de la mer est déjà là : petit tour des ripostes classiques ou innovantes déjà testées par les ingénieurs

Photos de Port Médoc le 26 décembre 2014

Un avant-port protégé par une forteresse d'enrochements, ça finirait comme ça s'il y avait un avant-port dans l'anse du Repos.

Un port loin d'être saturé plus de 10 ans après sa mise en service.