Normandelière et Christophe "embarque" ses marionnettes.

A les croire, leur projet avance !
La réalité, ils s'enfoncent dans les mensonges et c'est de plus en plus gros. Ce n'est même pas la peine de commenter ce qu'ils fanfaronnent.
Christophe Chabot les a embarqués sur un bateau à la dérive qui s'éloigne de plus en plus des côtes Brétignollaises et qui va se fracasser sur les récifs de leur cupidité.

Leur prochain échec : Leur projet de plan local d'urbanisme intégrant (ou cachant) un aménagement portuaire (une marina) et des programmes immobiliers sur les terrains de la Normandelière.

Pour s'en convaincre, il suffit de remonter le temps, je vous parle d'un temps où les règles environnementales n'étaient pas aussi sévères que maintenant.
Certains l'ont oublié, d'autres voudront l'oublier, mais l'été 1993, un projet de plan d'urbanisme (révision du POS), proposé par le maire de la Tranche-sur-Mer, a fait l'objet d'une enquête publique. Ce projet avait pour objet de rendre possible la création d'un aménagement portuaire, type marina, partant de l'anse du Maupas et aboutissant près du centre de la commune. Plus que quelque ressemblance avec le projet de Christophe Chabot.

Lire la suite dans Plus d'Infos : 
enquête publique projet de port de plaisance de la Tranche-sur-Mer
compte-rendu du conseil municipal de Brétignolles-sur-Mer du 25 juin 2014

L'enquête publique a eu lieu du 9 août au 14 septembre 1993 et a connu un gros succès : 84 lettres d'observation, 163 observations au registre, 2037 interventions du public, 8 dossiers et mémoires déposés par des associations et des experts, avec des visites de 50 à 60 personnes par jour et, en final, un rapport du Commissaire Enquêteur de 140 pages.

Le Commissaire Enquêteur a rendu un avis défavorable qui a été suivi par le Préfet de Vendée sur la base des arguments principaux suivants :
1 – Disparition programmée de la plage
2 – Changement du caractère et de l'aspect harmonieux de la station
3 – Risques pour la sécurité, en particulier, le risque d'invasion par la mer du futur port de la station et de ses arrières
4 – Défiguration architecturale
5 – Utilisation du prétexte du port pour lancer de nouvelles urbanisations.

Le Commissaire Enquêteur avait motivé son avis défavorable de la manière suivante : Le projet de révision du POS, qui avait pour objectif la création d'un port de plaisance sur la plage, au Maupas, doit être revu et corrigé dans toutes ses composantes.
Les citations du Commissaire Enquêteur :
"C'est ainsi que certaines observations ont été portées au registre ou consignées par lettres avec force et vigueur, exprimant le désarroi, la déception et l'inquiétude de personnes sentimentalement attachées à la Tranche-sur-Mer d'hier et qui doutent de son avenir bâti sur un POS dont ils ne partagent pas la philosophie.
Parce que la mer, la verdure, la forêt et le marais sont sources de vie, de beauté et de joie, rien ne peut être négligé pour les maintenir.
Le POS aurait dû être étudié en liaison et en harmonie avec les collectivités voisines.
La commune doit rompre avec le temps où l'évolution des cités était traitée, pour l'urbanisme, comme des choses, ou objets, à discrétion.
Vu le nombre impressionnant de réclamations, d'observations, de vives hostilités au projet, considérant que le POS ne correspond absolument pas au devenir urbanistique et touristique de la commune, je ne peux cautionner un tel document"

Les Associations, en particulier, l'Association pour la protection de l'environnement de La Tranche, avaient demandé la prise en compte des observations suivantes :
Mettre en évidence que le projet de modification du POS cachait le projet d'installation d'un ensemble portuaire et l'accompagnement par des projets immobiliers sur des terrains disponibles ou qui deviendraient constructibles, par la suite, à la discrétion du maire.
L'anse du Maupas ne doit pas être touchée, elle doit maintenir un maillage d'infrastructures destinées aux sports à voile et à la plage, à la baignade.
La préservation des paysages doit et peut être assurée par la seule application de la loi.
Les terrains disponibles et classés constructibles et ceux qui pourraient le devenir seront un moyen pour financer les déficits prévisibles du port.
Le président de l'Association ajoutait : "Un port de plaisance, c'est formidable quand on peut le faire, le problème, c'est que la plupart des projets récents ont été abandonnés parce qu'il y a trop d'incertitudes, trop de risques à cause du sable qu'on ne maîtrise pas comme en 1965 où des travaux en cours ont été engloutis à la suite d'une violente tempête"

Nous sommes en 2014, les règles environnementales sont bien plus sévères qu'en 1993, ce qui s'est passé à la Tranche-sur-Mer se passera obligatoirement à Brétignolles-sur-Mer si le projet de PLU de Christophe Chabot va à l'enquête publique. Il sera contesté par une grande partie de la population locale avec force d'arguments à l'appui, le commissaire enquêteur donnera un avis défavorable et le Préfet de Vendée refusera le projet de PLU s'il n'est pas retiré, avant, par le conseil municipal de Brétignolles comme c'est arrivé pour le projet de Port, début 2012.

Le projet de PLU de Christophe Chabot intègre (ou cache) un projet de port de plaisance (une marina) et des programmes immobiliers de l'Anse du Repos jusqu'au bout des terrains de la Normandelière. Un cas tout à fait semblable à celui de la Tranche-sur-Mer, avec des maires ayant le même objectif : changer de clientèle pour aller vers une clientèle de qualité.

Merci à celui qui a remis cette lettre à l'enquête publique de 2011, on y trouvera aussi le nom des intervenants dans le dossier de la Tranche-sur-Mer.
Voir aussi article du 11 août 2011

Petits Suppléments

Ouest France du 26 juin 2014. Gens du voyage. Un campement s'installe dans la Zone du Peuple.
Ce n'est pas la clientèle recherchée !
C'est une mission évangélique pour sauver Brétignolles ! Le maire démontre, une fois de plus, qu'il a le sens du dialogue.
A-t-il prévenu les Autorités Administratives avant de saccager les terrains de la Normandelière ?
Les gens du voyage ont choisi une structure d'accueil répertoriée dans le schéma régional, ils ne se sont pas installés sauvagement sur une zone sensible, la Normandelière par exemple.
Les gens de BVSP n'ont pas le même respect de l'environnement. Gens de BVSP installés illégalement à la Normandelière : la mairie ne ferme pas !

Sud Ouest du 26 juin 2014 : Après les travaux, le littoral Sud-Ouest est prêt à affronter l'été.

Lire le commentaire de "Emballé par la pièce !" : compte rendu du dernier conseil municipal par une personne présente, c'est édifiant !
"le dernier Conseil Municipal est digne de figurer dans une anthologie.
Nous avons d'abord assisté à un grand numéro de séduction de Mr Chabot destiné à endormir l'opposition et à la diviser ( Biron, c'est le gentil, Ducos le méchant qui le pousse à faire des bêtises) et moi, le bon maire généreux qui pardonne à ces vilains garnements qui ont chahuté un peu dans ma classe
J'avais l'impression d'être Mowgli face à Kaa, le serpent hypnotiseur du livre de la jungle. Aie confiance...ance...ance... Les expressions de son visage m'ont tout suggéré sauf la confiance.
La suite m'a donné raison, car la présentation du PADD fut un grand moment d'enfumage tel celui auquel on avait eu droit lors de la présentation du projet de port avant l'enquête publique, avec le résultat que l'on connait. Le représentant du bureau d'études nous a répété à l'envi que les règlements étaient tellement évolutifs que dans beaucoup de cas, ce sont les juges qui tranchaient; cependant j'ai constaté que chaque fois que le règlement était flou, on adoptait pour le PADD la position du maire, ce qui est normal puisque c'est lui qui paie.
On a pu entendre de la bouche de Mr Chabot des insanités du genre:" Mr Ducos, vous vous référez à une enquête publique qui a été invalidée" ??? Et quand ce même Mr Ducos, à propos du titre du PADD traitant la protection de l'environnement, lui rappelle l'impact d'un port sur le transit sédimentaire, le maire répond qu'il n'apportera jamais la preuve du contraire (ricanements de la majorité). Je suis navré pour vous si nous devons toujours rappeler les mêmes choses, mais le transit sédimentaire était un des obstacles relevé par la commission d'enquête pour la création du port, et tous les ports créés de cette manière sur le littoral en apportent chaque jour la démonstration; Quand une conseillère de l'opposition demande: "Pourquoi le sentier à la Normandelière a-t-il été détourné?" Réponse: "En vue des fouilles archéologiques"; "Quand auront-elles lieu?" Réponse :"Probablement pas avant septembre"; en effet, il y avait urgence! La liste de toutes les contre-vérités entendues ce soir est tellement longue que l'on pourrait faire un inventaire à la Prévert.
Le bouquet final a sans doute été la montée au créneau de Mr Chouquet qui a accusé l'opposition de termes injurieux dans les journaux; ce monsieur a oublié un peu vite les qualificatifs que sa majorité a distribués depuis des années aux opposants du projet de port, y compris lors de la campagne électorale. Il n'a pas supporté que les membres du SIVS soient dits irresponsables concernant la rapidité de la mise en route des travaux à La Normandelière, en pleine saison touristique, alors que les études se sont terminées en janvier 2013 et qu'on n'était plus à quelques mois près.
Il en a fait lui même la démonstration, car que peut-on dire d'autre de quelqu'un qui attaque ainsi précipitamment des travaux sur un site dont il sait qu'il n'en sera plus le propriétaire dans les jours suivants.
Il a quand même annoncé une bonne nouvelle: tout ça coûtera 0 centime aux brétignollais. 
Dans la foulée il a précisé que lorsqu'on se foutait de sa gueule (textuel), il s'en rendait compte; eh bien,je lui dirai que moi aussi !
Ce fut une belle représentation et j'encourage donc fortement toute la population férue de "commedia dell arte" à assister aux prochains Conseils Municipaux"

Il faudrait filmer les prochains conseils municipaux et les mettre en ligne comme ça se fait dans certaines communes, c'est légal.