Le communiqué de presse
Voir La Tribune du 6 juillet 2020 dans sa totalité
Un vrai « projet de territoire » pour le Pays de Saint-Gilles
La crise sanitaire contraint l'ensemble des citoyens à repenser solidairement un « monde d’après » qui soit meilleur que le « monde d’avant ».
Le projet d’un port à Brétignolles constituerait un boulet financier disproportionné et hypothéquerait gravement l’ensemble des projets de développement à venir.
La crise sanitaire actuelle et les tensions économiques induites qui se profilent imposent de dégager des marges de manœuvre pour ne pas hypothéquer notre avenir. Avec les élus, les habitants de la Communauté de communes (CdC) souhaitent repenser un vrai projet de cohérence territorial, ayant pour priorités absolues : l’emploi, les développements économique et social, l’éducation et la formation, les déplacements, la santé et l’urgence sociale contre toutes les précarités.
Tous les acteurs doivent y être associés, en étudiant les besoins de chaque composante de notre société, en intégrant ses spécificités géographiques. Préparer ensemble de nouveaux leviers économiques. Le soutien aux commerces, aux artisans, agriculteurs et industriels est un enjeu majeur. Pour ne pas hériter d’une situation dégradée, chacun à son niveau doit définir les priorités collectives. Il n’est pas possible de faire l’impasse d’un débat constructif et concret avec l’ensemble des habitants. Pour que chacun trouve sa place dans son développement personnel, une vision collective est nécessaire. Associant les jeunes, les actifs et les retraités, il faut retrouver un climat de confiance et de concertation avec la communauté de communes pour que le « monde d’après » soit meilleur que le « monde d’avant ».
Parmi les projets communautaires, celui d’un port à Brétignolles va endetter l’ensemble des habitants de la CdC, pour au moins 30 ans. Et cet investissement communautaire ne profiterait qu’à un nombre très limité de contribuables, parmi les plus aisés.
Il est démontré que ce projet ne peut pas s’autofinancer (1). D’ailleurs, la CdC du Pays de Saint-Gilles, elle-même, annonce un risque de déficit annuel de fonctionnement d’1 millions d’euros (2).
Pour la construction du projet de port, l’enquête publique et la préfecture imposent que le coût de travaux seul ne dépasse pas 30 millions d’euros HT. Démonstration est faite que c’est impossible (3) ; les entreprises ayant répondu à l’appel d’offre sont largement au-dessus de ce chiffre (4). Le coût final des travaux, aménagements et études se rapprocherait plutôt des 60 millions d’euros, d'après les estimations du groupe BRL (5) sans tenir compte des surcoûts fort probables pour ce type de projet.
Un nouvel appel d’offres vient d’être lancé avec des variantes qui remettent en cause le projet initial dans ses fondements et la sécurité pour les populations environnantes. Les entreprises candidates ont la possibilité de soumettre des variantes techniques ; elles peuvent proposer des solutions de construction moins coûteuses, quitte à altérer le projet sur des aspects fondamentaux de sécurité, services, durée de vie des équipements, ou environnement. Au risque de surcoûts ultérieurs, pour pallier les déficiences qui en résulteront fatalement. Ces accommodements de procédure ont déjà, par le passé, été remis en cause par la Chambre régionale des comptes, lors d’une audition de la commune de Brétignolles sur Mer.
Il faut aussi envisager les dépassements budgétaires inhérents à ces travaux complexes de constructions de port qui, du fait des aléas survenus, induisent des décalages entre le budget initial envisagé et le budget final. Pour exemple, l’extension toute récente du Port de La Rochelle était initialement prévu pour 28,5 M € mais a coûté, au final, 54,2 M €.
Cette relance, condamnée par de nombreuses associations, est une porte ouverte à un projet substantiellement différent du projet initial qui, lui seul, a été autorisé. De surcroît, elle est initiée dans un calendrier très opportun, sans implication ni consultation du futur conseil communautaire en attente de constitution.
Le projet de port de Brétignolles compromettrait l’ensemble des projets de développement futurs de la collectivité. Et les habitants des 14 communes du Pays de Saint-Gilles doivent savoir que CHACUN d’entre eux supportera les risques environnementaux et financiers de ce projet d’un autre temps.
Créer un climat de confiance, de concertation et de dialogue avec la Collectivité est une condition nécessaire pour ne pas transmettre aux générations futures une dette irréversible. Nous souhaitons une prise de conscience collective de l’importance des enjeux qui se décident à la Communauté de Communes, et que trop d’habitants ignorent encore aujourd’hui.
Tous les acteurs doivent y être associés, en étudiant les besoins de chaque composante de notre société, en intégrant ses spécificités géographiques. Préparer ensemble de nouveaux leviers économiques. Le soutien aux commerces, aux artisans, agriculteurs et industriels est un enjeu majeur. Pour ne pas hériter d’une situation dégradée, chacun à son niveau doit définir les priorités collectives. Il n’est pas possible de faire l’impasse d’un débat constructif et concret avec l’ensemble des habitants. Pour que chacun trouve sa place dans son développement personnel, une vision collective est nécessaire. Associant les jeunes, les actifs et les retraités, il faut retrouver un climat de confiance et de concertation avec la communauté de communes pour que le « monde d’après » soit meilleur que le « monde d’avant ».
Parmi les projets communautaires, celui d’un port à Brétignolles va endetter l’ensemble des habitants de la CdC, pour au moins 30 ans. Et cet investissement communautaire ne profiterait qu’à un nombre très limité de contribuables, parmi les plus aisés.
Il est démontré que ce projet ne peut pas s’autofinancer (1). D’ailleurs, la CdC du Pays de Saint-Gilles, elle-même, annonce un risque de déficit annuel de fonctionnement d’1 millions d’euros (2).
Pour la construction du projet de port, l’enquête publique et la préfecture imposent que le coût de travaux seul ne dépasse pas 30 millions d’euros HT. Démonstration est faite que c’est impossible (3) ; les entreprises ayant répondu à l’appel d’offre sont largement au-dessus de ce chiffre (4). Le coût final des travaux, aménagements et études se rapprocherait plutôt des 60 millions d’euros, d'après les estimations du groupe BRL (5) sans tenir compte des surcoûts fort probables pour ce type de projet.
Un nouvel appel d’offres vient d’être lancé avec des variantes qui remettent en cause le projet initial dans ses fondements et la sécurité pour les populations environnantes. Les entreprises candidates ont la possibilité de soumettre des variantes techniques ; elles peuvent proposer des solutions de construction moins coûteuses, quitte à altérer le projet sur des aspects fondamentaux de sécurité, services, durée de vie des équipements, ou environnement. Au risque de surcoûts ultérieurs, pour pallier les déficiences qui en résulteront fatalement. Ces accommodements de procédure ont déjà, par le passé, été remis en cause par la Chambre régionale des comptes, lors d’une audition de la commune de Brétignolles sur Mer.
Il faut aussi envisager les dépassements budgétaires inhérents à ces travaux complexes de constructions de port qui, du fait des aléas survenus, induisent des décalages entre le budget initial envisagé et le budget final. Pour exemple, l’extension toute récente du Port de La Rochelle était initialement prévu pour 28,5 M € mais a coûté, au final, 54,2 M €.
Cette relance, condamnée par de nombreuses associations, est une porte ouverte à un projet substantiellement différent du projet initial qui, lui seul, a été autorisé. De surcroît, elle est initiée dans un calendrier très opportun, sans implication ni consultation du futur conseil communautaire en attente de constitution.
Le projet de port de Brétignolles compromettrait l’ensemble des projets de développement futurs de la collectivité. Et les habitants des 14 communes du Pays de Saint-Gilles doivent savoir que CHACUN d’entre eux supportera les risques environnementaux et financiers de ce projet d’un autre temps.
Créer un climat de confiance, de concertation et de dialogue avec la Collectivité est une condition nécessaire pour ne pas transmettre aux générations futures une dette irréversible. Nous souhaitons une prise de conscience collective de l’importance des enjeux qui se décident à la Communauté de Communes, et que trop d’habitants ignorent encore aujourd’hui.
Rien de plus à ajouter, le vrai « projet de territoire », c’est la demande d’une grande partie de la population du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et elle est portée par François Blanchet.
Petits Suppléments
France 3 Nouvelle Aquitaine du 7 juillet 2020. Dordogne : G. Peiro appelle la population à la désobéissance, "balance" les châtelains... et le Gouvernement
La préfiguration de ce qui pourrait se passer au Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie si le projet de port de Bretignolles est abandonné
Cristophe Chabot et G.Peiro sont du même bois !
Plein champ.com du 7 juillet 2020 - Lac de Caussade : prison requise contre des dirigeants de la Chambre d’Agriculture
"Délinquants environnementaux"
Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Villeneuve-sur-Lot, le lac de Caussade a été construit sur 20 hectares par des agriculteurs désireux d'irriguer leurs exploitations en saison sèche, malgré 4 arrêtés préfectoraux et 5 procédures devant le tribunal administratif initiées par des associations de défense de l'environnement dont France Nature Environnement (FNE).
"Dans l'histoire de la justice française, c'est un cas tout à fait exceptionnel. Aucun établissement public administratif n'a violé les lois aussi délibérément et avec un tel aplomb. Ce sont des délinquants environnementaux", a déclaré Me Alice Terrasse, avocate de FNE. Selon elle, l'ouvrage est en outre "dangereux pour la sécurité du public d'après plusieurs études". Les quatre associations parties civiles réclament près de 100 000 euros de dommages et intérêts.
Pour la procureure de la République, les travaux ont non seulement été effectués "au mépris des règlements et de la nature mais également au mépris de la vie et de la santé d'autrui au profit de quelques uns". Une référence à la destruction par les agriculteurs d'une ligne électrique surplombant l'ouvrage, sans l'autorisation d'Enedis, partie civile et qui demande 32 900 euros en réparation d'un préjudice matériel.
Banque des Territoires du 7 juillet 2020. Évaluation environnementale : l’Autorité Environnementale demande du changement
Banque des Territoires du 7 juillet 2020. Évaluation environnementale : l’Autorité Environnementale demande du changement
Ordre du jour du conseil municipal de Bretignolles du 10 juillet 2020
Là, on s'aperçoit que Christophe Chabot ne contrôle plus du tout la communication et ce n'est pas une couleuvre que Boudelier, Chabot et sa bande voulaient faire avaler à la population du pays mais un boa de 10m.
RépondreSupprimerIl s'agit bien d'une bande en effet;une bande de hors la loi qui se moquent bien des habitants et de leurs besoins et qui ne respectent rien.Il est vraiment temps que les choses changent.
RépondreSupprimerAssez amusant (malgré tout) le mot " TRAHISON " vu par chabot
RépondreSupprimerUn type qui se nourrit de la haine de ses ennemis
il a la mémoire courte comment avait il procédé avec Mme Trichet et Mr Nyels
pour gagner les com com est ce un juste retour des choses ou un GRAND coup de pompe au c..
toutefois attention a ce personnage .....surtout le pire
Allons, allons, notre "cri cri" municipal a connu son heure de gloire. Il va devoir apprendre que la déloyauté ne paye pas à long terme. Ce que tu fais aux autres, les autres te le rendent. C'est la base de la vie en société.
RépondreSupprimerQue c'est t'il passé avec Mme Trichet et M. Nayl ? Vous en avez trop dit ou pas assez.
RépondreSupprimerles langues se délieront ...encore un peu de patience
SupprimerProjet de port truqué lois de l'environnement non respecté et non respect des citoyens voilà ce que c'était aussi son passage à la présidence de la CDC.
RépondreSupprimerMéfiance ! il est très malin le Chabot.le tél. doit fonctionner pour des arrangements......
RépondreSupprimersi il ne peut pas il est fichu de se retirer, nous n'aurons pas le plaisir de le voir battu
Si on a le plaisir de ne plus le voir du tout,ce sera parfait !
SupprimerMauvaise goulle le maire de st Gilles croit qu'il va Faire du forcing mais il ait griller lui même
RépondreSupprimerVous devez avoir des problèmes au scrabble,19h09 et pas qu'au scrabble...
SupprimerCurieux :
RépondreSupprimer. 18 h : conseil municipal Breti
. 19 H : COnseil comcom
???????
Ultra rapide le conseil municipal de Brétignolles, comme d'habitude on ne discute pas. Tous au garde à vous
RépondreSupprimerA croire qu'il ne se passe plus grand chose au conseil municipal de Brétignolles. Par contre, au conseil communautaire...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerPour votre information les conseils municipaux ont l'obligation de se réunir vendredi pour désigner les grands électeurs pour les sénatoriales.
Le décret n° 2020-812 en date du 29 juin 2020 et la circulaire du 30 juin 2020 du ministère de l’intérieur les conseils municipaux ont été convoqué pour le vendredi 10 juillet afin élire leurs délégués et suppléants, grands électeurs, pour les sénatoriales qui se dérouleront le dimanche 27 septembre 2020.
SupprimerEn toute connaissance de cause, le 3 juillet 2020 Chabot convoque ce même jour le conseil communautaire afin d'élire son Président, ses vices présidents.
Machiavélisme?
Juste avant?
RépondreSupprimerPas par hasard.
A l'anonyme du 7 juillet 19h 09. J'ai compris : tout ce bazar à Béti vient d'une confusion chez les adorateurs de Chabot entre le verbe être (comme dans "je suis heureux sur la plage, dans la nature" et le verbe avoir (comme dans "moi j'ai un joli bateau, moi j'ai un port"). Vous avez en effet écrit (je suppose à propos de François Blanchet) "il ait griller lui-même" (verbe avoir). Vous vouliez sans doute écrire : " il est grillé lui-même".
RépondreSupprimerHistoire de LIRE : plus de President, selon Ouest-france du 7 Juillet.
RépondreSupprimerHistoire de PIRE : un President à vie.