Pendant la durée du confinement, l’INA -Institut National de l’Audiovisuel- donne un accès libre à de nombreuses archives parmi lesquelles nous avons retrouvé deux pépites tirées de l’émission « La France défigurée ».
La première a trait aux 20 ans de la loi Littoral dont l’utilité est démontré par un documentaire tourné en 1976 sur la côte vendéenne à Saint-Jean-De-Monts et Saint-Gilles-Croix-de-Vie, avant la loi littoral .
Voir et Revoir l'intégralité de la vidéo de lu littoral de la Vendée des années 70
On a l'impression de revivre l'histoire à Bretignolles-sur-Mer.
Quoi qu'en dise Christophe Chabot, le projet de port de plaisance de Bretignolles est un projet d'urbanisation, de bétonnage de la côte comme dans les années 70 qui, s'il se réalisait, entraînerait inévitablement de nouveaux programmes immobiliers sur le littoral de proximité. D'ailleurs ne voit-on pas poindre une grande opération immobilière sur le terrain de l'ancienne colonie de France Telecom, à deux pas du projet de port !
Dans les années 70, on pouvait excuser le maire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie de l'époque, Marcel Ragon, l'environnement n'étant pas, en ces temps-là, priorité nationale.
Aujourd'hui, Christophe Chabot est totalement impardonnable.
Montage de paroles croisées de Marcel Ragon (années 70) et de Christophe Chabot (années 2019 - 2020)
Le lourd héritage d'un passé récent (40 - 50 ans) pour les collectivités locales et les contribuables locaux, ça donne une idée de ce qui se passerait sur le littoral Bretignollais, dans 40 à 50 ans, s'il y avait un port de plaisance sur le site de la Normandelière à Bretignolles-sur-Mer.
Cela fait des décennies que la côte vendéenne, année après année, apparaît toujours plus défigurée. Aujourd'hui sexagénaire, je me rappelle combien mes parents, avec d'autres, avaient lutté pour limiter les dégâts du côté de la dune du Jaunay, au bout du remblai de Saint Gilles. Les projets initiaux étaient en effet bien pires (en hauteur comme en largeur) que ce qui a été construit, qui est déjà suffisamment laid. Monsieur Chabot et ses acolytes semblent bien décidés à "terminer le travail", comme disent les malfrats dans les polars quand ils préparent un règlement de comptes. Laisserons-nous faire les Terminators ?
RépondreSupprimerÉdifiant ce retour en arrière et tellement juste pour montrer le futur de Bretignolles si nous laissons faire.
RépondreSupprimerL'heure du rassemblement contre ce projet nefaste approche à grands pas. Puisque M. Buchou milite pour l'ouverture des plages, prenons le aux mots et en respectant les gestes barrières montrons notre opposition.
Ragon n'était pas très populaire à Brétignolles il y a des choses à ne pas remettre sur la table et pourtant lui et certains meme certaines de ses proche au moins une n'était pas
RépondreSupprimerà l'époque toute blanche.
Et à St Gilles, merlin plage n'était qu'un avant goût, il devait y avoir une suite d'immeubles dans le prolongement des merlins. D'ailleurs vous pourrez constater (au niveau du sens giratoire du pont neuf) que la route était toute tracée pour s'enfoncer beaucoup plus loin dans les dunes et encore une fois c'est les associations ( dont Mr Couradette) qui ont lutté pour stopper le bétonnage.
RépondreSupprimerEt aujourd'hui, les merlin plage
Supprimerseront bientôt dépassés par la mer coté sud et les garages souterrains ont les pieds dans l'eau à chaque marée haute.
Oui, le trait de côte est largement derrière les Merlin... Très visible depuis la plage côté sud.
RépondreSupprimerA Bretignolles, on a donc la chance d avoir des visionnaires ! Ils prédisent le passé...
RépondreSupprimerDepuis le temps qu'on dit que Chabot est un ringard des années 70
RépondreSupprimerDes idées du passé et pour l'avenir 30ans de dettes!
SupprimerChabot est bien un élu de paroles,Jean-Yves,mais pas de parole...
SupprimerMerci pour cette précision
SupprimerParoles,paroles,paroles...
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