Ouest-France du 3 août 2018 - Bretignolles-sur-Mer. Le projet retourne à l'enquête publique ...
C’est le match retour, il sera difficile de remonter le handicap des 7 avis négatifs de 2011.
Il a fallu 7 ans pour peaufiner un nouveau dossier sur un même projet et Christophe Chabot reconnaît le lourd impact de son projet sur l’environnement en avouant : « Nous avons prévu d’importantes mesures compensatoires sur 40 ha, autour du port et un peu plus loin, c’est plus que ce que la loi nous demande »
Les mesures compensatoires, ce sont des jeux d'écriture des promoteurs du projet sur des terrains réquisitionnés dont certains sont déjà des zones humides et des espaces protégés. Les promoteurs du projet ont fait de la compensation environnementale sur des terrains dont ils ne sont pas propriétaires et sans avoir demandé l’autorisation aux propriétaires privés, c’est un facteur de blocage du projet.
Quelques précisions suite à l’article de Ouest-France :
L’emprise du projet de port sur le site de la Normandeliere, c’est bien plus que 20 ha. De l’ordre de 60 ha si on tient compte des terrains d’accompagnement pour les déblais (voir article du 18 juillet 2015)
Les motivations sont bien faibles et critiquables.
Freiner l’urbanisation ? Ce serait contradictoire avec les objectifs du PLU de Bretignolles
110 emplois sur la structure ? Et la perte d’emplois si on freinait l’urbanisation, il faudrait être cohérent. Il n’est pas sûr que le bilan serait positif.
Des centaines de milliers d’euros de revenus à 20 ans ? Comme s’il n’y aurait pas de dépassement des coûts du projet, comme s’il ne faudrait pas faire de nouveaux investissements dans les 20 ans à venir, .... ce port de Bretignolles serait une exception ! Ils nous prennent vraiment pour des cons.
Des récifs artificiels qui protégeraient de l'érosion les plages alentour ? Serait-ce de l’incompétence ou de la fanfaronnade ?
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