Lors de la réunion publique à Brétignolles-sur-Mer, le 13 mai 2017 (article 1, article 2), deux questions concernaient le chenal.
Question 1 : le chenal et les vues présentées. Christophe Chabot précise que les vues présentées à la concertation préalable sont celles d'une hauteur de mer à mi-marée pour un coefficient de marée moyenne.
Question 2 : le chenal et les enrochements. Christophe Chabot précise que le chenal sera protégé par des enrochements
Concernant les vues présentées, l'association Demain Brétignolles a diffusé, le 22 mai 2017, des photos des plages du Marais-Girard et de la Normandelière pour une hauteur de mer à mi-marée pour un coefficient de marée de 60 et en a tiré les conclusions suivantes :
"Lors de la réunion du samedi 13 mai à bretignolles sur la concertation , deux personnes ont posé des questions sur le chenal d'accés au port, sur ce que l'on verrait à marée basse alors que sur la photo présentée , la mer était haute.
Réponse du président de la CDC : "mais pas du tout ! Qui vous a dit que c'était marée haute? cela représente une marée moyenne de 60 et à mi hauteur".
Démonstration faite aujourd'hui lundi 22 mai , coef 60, photos prises à midi et demi passé ( la marée haute est à 15h06)
Comme on peut s'en rendre compte, la plage du marée Girard est encore bien découverte et la jonction Normandelière -marais Girard est juste commencée.Si donc on veut un chenal navigable, imaginez l' énorme trou à creuser et la hauteur de protection du dit chenal et ce au delà de la grand roche pour avoir de l'eau aux grandes marées. Le port ne sera pas seulement un gouffre financier mais ce sera le nouveau gouffre de Padirac. A moins que.... le maire,si doué en math qu'il invente des nouveaux théorèmes, défie aussi les lois de la physique et qu'à Brétignolles, la surface de la mer ne soit plus horizontale mais en pente pour remplir le trou du port"
Deux petites informations complémentaires :
Pour son premier projet de port, celui présenté à l'enquête publique de 2011, lors d'une émission sur France 3 Pays de Loire, Christophe Chabot reconnaissait que les bassins portuaires seraient enclavés dans un trou à marée basse.
Son nouveau projet de port, plus au sud, là où les élévations de terrains sont supérieures, serait encore plus enterré que le précédent.
Il faudrait exiger de Christophe Chabot qu'il présente des vues réelles de son projet de port à marée haute, à marée moyenne, à marée basse pour que chacun puisse se faire une idée représentative de l'impact de ce projet sur les paysages marin et terrestre.
Aujourd'hui Christophe Chabot et sa bande tentent de tromper la population locale.
Concernant les enrochements du chenal, pour éviter l'ensablement du chenal, il faudrait le protéger par des enrochements, Christophe Chabot le reconnaît. Des récifs artificiels plus les enrochements du chenal auraient les mêmes effets sur le transit sédimentaire que les digues du projet BCEOM initial abandonné parce qu'il bloquait le transit sédimentaire nord/sud et mettait en danger de disparition les plages du Sud.
C'est peut-être ce qu'il faudrait mettre en avant, en premier, pour éliminer à jamais tout projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière.
Petit Supplément
Si le projet de port de Bretignolles était considéré comme un projet d'urbanisation du littoral (ce qui semble être le cas), pour être conforme à la Loi Littoral, il devrait être réalisé en continuité des hameaux ou villages existants, ce qui ne serait pas le cas (voir présentation de l'emprise du projet sur la première vue).
Lire le référentiel Loi Littoral de juin 2015
Lire la suite dans Plus d'Infos
Extraction de granulats : un contentieux engagé
Proposition de loi pour l’adaptation des territoires littoraux aux changements climatiques : une nouvelle analyse
Compte-rendu du conseil communautaire du 18 mai 2017
On est avec Cricri ou contre Cricri !
Ouest-France du 24 mai 2017 - Extraction de granulats : un contentieux engagé
Noël Faucher émet des inquiétudes sur les concessions accordées par l'Etat pour l'extraction de granulats marins au large de l'île de Noirmoutier compte tenu, en particulier, des risques liés, en matière d'érosion, au trait de côte.
De la même façon et pour être cohérent, Noël Faucher pourrait émettre des inquiétudes sur le projet de port de Brétignolles qui, lui-aussi, en matière d'érosion, aurait des répercussions importantes sur le trait de côte. Pour conforter cette position, il pourrait prendre en référence le Port de Morin.
Le site WEKA du 23 mai 2017 - L'analyse des spécialistes. Une proposition de loi pour l’adaptation des territoires littoraux aux changements climatiques assouplit la loi Littoral
Sous la pression des parlementaires, l’examen de la proposition de loi n° 3959 portant adaptation des territoires littoraux aux changements climatiques et au recul du trait de côte dérive vers un assouplissement de la loi Littoral. Explications par Damien Richard, avocat associé chez Racine Avocats
Compte- rendu du conseil communautaire du 18 mai 2017.
On est avec Cricri ou contre Cricri !
Chenal de bataille et/ou Chenal d'orgueil ? Seule certitude : toujours un mauvais cheval.
RépondreSupprimerLe chenal d'orgueil bretignollais nous bassine fortement avec sa locomotive électorale. En plus, il y croit. Comme ce projet n'est pas "substantiellement" différent de l'ancien, il sera refusé et n'ira même pas en enquête publique.En attendant, on dépense de l'argent, il s'en fiche, ça n'est pas le sien. Sauf le respect que je lui dois: vivement qu'il dégage...
RépondreSupprimerL'expert Chabot!
RépondreSupprimerIl fût un temps pas si lointain où Chabot clamait son incompétence face aux phénomènes de la mer et face à la navigation.
Chabot a joué les naïfs et les benêts afin d'évacuer les questions qui fâchent lors de la précédente mouture de son infâme projet.
Nous avons tous vu le résultat: 7 à 0!
Chabot semble s'affirmer aujourd'hui en expert des problématiques maritimes lors de ses séances marketing d'auto satisfaction, ou du moins tente-t-il de le faire croire.
Manque de bol son expertise n'égale même pas celle d'un élève de primaire.
Chabot est un trouillard et un faux derche qui refuse de nous fournir les vues en 3D à l'échelle de son projet, notamment de son chenal et de ses récifs à marée basse, à mi- marée et à marée haute avec des coefficients bas, moyens et hauts.
Cette modélisation facilement réalisable avec les outils informatiques est réclamée depuis des années par les opposants au projet.
Cette demande a été formulée de nombreuses fois par Jean-Yves sur son blog, je l'ai moi-même souvent exprimée dans les commentaires.
Chabot sait que la publication de cette modélisation signera le rejet définitif de son projet y compris par ses plus aveugles défenseurs.
La fourniture de cette modélisation est la condition sinequanone à la mise à enquête publique du projet de port.
Sans cette modélisation tout ne sera que du vent, de fausses paroles et de la propagande.
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
On attend avec impatience la simulation-video3D prise à bord d'un voilier pénétrant dans le Canyon de la Normandelière à marée basse.
Supprimerdes Enquêteurs Publics curieux
Aujourd'hui, les moyens informatiques, les algorithmes et les films virtuels montrant le port et sa navigation existent. Les promoteurs de ce projet doivent absolument nous montrer plusieurs scénarios. A savoir ; vues du port à marée basse, à marée haute au plus fort des coefficients. De plus, un film montrant une entrée de port par gros temps est primordial. Ces moyens existent, il faut les utiliser. N'oublions pas que ce port sera utilisé par tous les temps et toute l'année.
SupprimerOn va dire"serait utilisé" car j'espère bien -et je pense bien-qu'il ne verra pas le jour.
SupprimerJe crois que la loi littoral interdit non seulement l’urbanisation, sauf en continuité de celle qui existe déjà, mais encore la création de zones d’activités. Un port me semble en être une. Dans le document suivant,
RépondreSupprimerhttp://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Fascicule_L-_146-4-I_juin_2015_vfinal_web.pdf
on peut lire en page 15 :
« en outre, il demeure évidemment impossible de créer une zone d’activités si elle ne se situe pas en continuité d’une agglomération ou d’un village existant »