Il serait bien que les associations environnementales et les organisations politiques (EELV par exemple, Vendée Ecologie, ...) qui se sont mobilisées, lors de l'enquête publique de 2011, contre le projet de port de plaisance de Brétignolles-sur-Mer, relaient cette information auprès de leurs adhérents. Ceux qui le peuvent et qui le veulent pourraient ainsi venir manifester pour l'arrêt définitif de tout projet de plaisance sur le site de la Normandelière et pour la remise en état immédiate du plan d'eau.
Le nouveau projet de port de plaisance de Christophe Chabot étant porté par la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (voir modification des statuts), il faudrait une mobilisation à l'échelle du canton.
Petite remarque : la SEM des ports du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (capital : 37 000 euros) créée par la communauté de communes n'a pas la capitalisation suffisante (150 000 euros) pour prendre en charge des projets d'aménagement portuaire.
A lire
Site Légisplaisance : Et si les places dans les ports de plaisance ... coulaient à flot ?
"Marché saturé, ports complets, il est aujourd'hui absolument impossible de trouver une place pour un voilier. Voilà pour les «on-dit». Sauf qu'une fois tous les ports de plaisance de France contactés, le constat, sans être idyllique, est bien différent : oui, il reste des places pour accueillir nos voiliers !".
L'article répond aux questions suivantes :
- Existe t-il une véritable pénurie de pontons ou au contraire cette notion est-elle artificielle ?
- La pénurie des places (entretenue ou non ) n'est-elle pas une aubaine pour les collectivités et un moyen de justifier d'avantages de moyen ?
- La plaisance est-elle réellement en crise ou est-ce le résultat d'une mauvaise gestion ?
- Davantage que le manque de places, n'est-ce pas la sénescence et l’absence de modèle social et environnemental des ports de plaisance qui annoncent leur déclin ?
Le texte intégral sur serveur
C'est un réquisitoire, rédigé par Légisplaisance, par des experts en droit et en plaisance, contre toute nouvelle création de port de plaisance massacrant le littoral pour répondre à un besoin inexistant de places.
C'est aussi une tribune qui doit pousser tous les défenseurs de Brétignolles-sur-Mer à manifester, le 23 mai 2015, contre les projets d'aménagement du littoral de Christophe Chabot, comme le dit Olivier Richard dans son commentaire.
Pourquoi tant de commentaires pour demander une manifestation et plus rien depuis qu'elle est programmée?
RépondreSupprimerOui c'est surprenant
SupprimerMais je pense que la réactivité pour cette manifestation programmée se passe plus sur les réseaux sociaux (facebook en particulier) que sur mon blog
Bonjour,
RépondreSupprimerPersonnellement, j'y serai à cette manifestation et j'espère que tous ceux qui n'acceptent pas la destruction programmée du plan d'eau de la Normandelière y participeront.
C'est aussi l'occasion de rappeler notre opposition au pseudo-projet de port et notre attachement à l'environnement à Brétignolles-sur-Mer et ailleurs.
A bientôt.
J. Ecoguetteur
La revanche cachée, mais ratée, de Chabot.
RépondreSupprimerTout aussi jaloux qu’envieux des propriétaires de camping de Brétignolles, Chabot avec son projet de port infaisable pense prendre sa revanche.
Mais là où sa folie l’entraine, c’est qu’il a ponctionné déjà 6 millions d’euros aux contribuables brétignollais pour rien, et que cette course aux euros, pour que dalle, va maintenant se poursuivre auprès des contribuables de la ComCom.
Pour au final en arriver à quoi ?
A un parking à bateaux, à un camping portuaire destiné aux m’as-tu vu et bling-bling.
Comme le souligne Legisplaisance, l’association du droit et de la plaisance, (que Jean-Yves nous invite judicieusement à consulter) « les urbanistes constatent que les ports de plaisance se transforment tout doucement en «campings portuaires» et perdent leur sens marin ».
Chabot ne représente rien économiquement pour Brétignolles bien qu’il tente vainement de faire croire le contraire..
Toute sa rhétorique repose sur un financement public d’une réalisation bénéficiaire au privé.
Chabot veut imposer à des fins personnelles un projet tout aussi irréalisable qu’inutile tout à la fois par jalousie par rapport à la réussite de certains locaux, que par ambition démesurée sur le dos des contribuables brétignollais.
Nous l’avons déjà mainte fois dénoncé et prouvé sur ce blog, la vision de la plaisance par Chabot est totalement dépassée et obsolète.
Mais Chabot, bien limité semble-t-il, ne sait pas se remettre en question, ne sait analyser et assimiler les contraintes réglementaires en vigueur et encore moins prendre la mesure du contexte local.
Chabot s’obstine à détruire tout ce qui faisait la particularité de Brétignolles.
Brétignolles ne méritait pas cela !
C’est bien pour cela que la manifestation du 23 mai est dès plus légitime, et qu’elle est une évidence pour tous les défenseurs de Brétignolles.
Avec Chabot tout est possible, surtout le pire.
Actuellement sur la plage, malgré le grand vent froid et une mer haute très forte, il y a des familles et la tentation est trop grande pour les enfants qui se baignent dans les vagues au risque d'un accident. Les parents sont irresponsables, mais aussi le maire de la commune qui fait tout le contraire d'une mise en sécurité des personnes. La gendarmerie est passée faire un tour...
RépondreSupprimerSi le plan d'eau existait toujours ces familles iraient à cet endroit sans risques et mieux abritées du vent.
Vous êtes un minable M. le maire !!