dimanche 11 octobre 2020

Normandelière et Projet de Port Bretignolles : la médiation , c'est NON, ce serait une régression !

Le conseil communautaire du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie a voté, le 24 septembre 2020, la création d'un groupe de médiation pour sortir le projet de port de Bretignolles de la crise et a désigné deux animateurs dont l'un passe son temps, à critiquer, à démolir l'autre sur un blog partisan, dont l'un ne veut prendre en compte que les données de ses bureaux d'études et de ses experts grassement financés, dont l'un est prêt à assurer un rôle de procureur pour écarter les arguments des opposants, dont l'un est un fou furieux : Frédéric Fouquet ! (lire les articles du blog du 25 septembre 2020 et du 1er octobre 2020)

Est-ce bien une médiation, ou une nouvelle consultation publique, un remake d'enquête publique sans règle administrative, ... ? Si c'était une simple médiation, il n'y aurait pas besoin d'auditer des personnes, des négociations entre les 2 parties en désaccord suffiraient !

Ma position personnelle, celle que je défendrai comme vice-président de l'association La Vigie, est la suivante

Nous sommes actuellement dans un processus irréversible d'abandon du projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière, tout retour en arrière serait impossible et la "médiation", telle que présentée par la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, serait une régression administrative.

Explications

- Tous nos arguments sont connus et développés depuis longtemps sur les réseaux sociaux (2003 pour l'association La Vigie, 2008 pour les blogs de défense de La Normandelière)

- Les arguments des opposants, des associations environnementales, de l'association La Vigie, ont été présentés, en nombre et de manière très détaillée, à la commission d'enquête publique de 2011 et à celle de 2018 ( lire les dépositions de 2018, avec l'importante déposition de l'association La Vigie reprenant tous les arguments contre le projet de port). Il est à noter, qu'à cet instant, l'avis de la commission d'enquête publique de 2018 est défavorable sur le projet de port de plaisance parce que la réserve sur les coûts n'a pas été levée.

- De nombreux arguments de l'association La Vigie et même d'opposants ont été traduits en langage juridique, par le cabinet d'avocats Huglo-Lepage, avec de nombreuses jurisprudences à l'appui, et on fait l'objet de recours au Tribunal Administratif de Nantes, ça concerne le SCoT du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (1 - cible : CDC), le PLU de Bretignolles-sur-Mer (1 - cible : commune), le projet de port de plaisance (3 : 1 sur l'autorisation DUP - cible : préfet, 1 sur l'autorisation environnementale - cible : préfet, 1 sur le permis d'aménager - cible : commune). La majorité de ces recours sont en cours d'instruction, 1 est proche du jugement (SCoT)

Conclusions

Revenir à une "médiation" dont la synthèse n'aurait aucune portée légale est inutile, ce serait une régression administrative, seules les décisions du Tribunal Administratif comptent aujourd'hui. C'est le Tribunal Administratif qui annulera le projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière, il faut être patient et attendre ses décisions. Donc NON à une "médiation" qui laisse entendre que le projet de port de plaisance pourrait renaître de ses cendres suite à une concertation orchestrée par Frédéric Fouquet, le fou furieux !

Par contre la CDC du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie pourrait anticiper les décisions du Tribunal Administratif et pourrait acter, dès aujourd'hui, l'abandon du projet de port de plaisance en s'appuyant sur les réponses à l'appel d'offres par exemple (lire l'article du 30 septembre 2020 coût du projet de port : 70 millions d'euros, c'est au moins !). Dans ce cas, la "médiation" aurait pour objectif de programmer le classement du site de la Normandelière et de mettre en place un groupe de travail pour définir un avenir durable pour le site. 

Lire la suite dans Plus d'Infos

Réglementer le littoral, un art difficile

Pays-de-la-Loire : La région crée un groupe d’experts pour évaluer l’impact du réchauffement climatique

Cap-Ferret : le projet de réensablement abandonné

Bassines dans le Marais-Poitevin : la bataille de l’eau se cristallise

Xavier Armange et le tueur fou du puits d'enfer

Dans le Pas-de-Calais, un camping menacé par l'érosion

Réchauffement climatique : "La machine s'emballe, c'est certain", 

Sud-Ouest du 13 octobre 2020. Réglementer le littoral, un art difficile

Le SCoT, clé de voûte, s'il n'est pas élaboré par des hors-la-loi !










20 Minutes du 7 octobre 2020. Pays-de-la-Loire : La région crée un groupe d’experts pour évaluer l’impact du réchauffement climatique


Sud-Ouest du 12 octobre 2020. Cap-Ferret : le projet de réensablement abandonné

Ce qui est intéressant dans cet article, c'est l'estimation du coût de réensablement, pour la collectivité, sur 10 ans

S'il y avait un projet de port de plaisance à la Normandelière, les ouvrages du port entraîneraient irrémédiablement une érosion accélérée des plages du sud, les plages des Dunes et il faudrait les réalimenter en sable pour les sauver.
Ce sont des opérations, liées à la réalisation du port, qui n'ont pas été prises en compte dans les comptes d'exploitation du dossier de port et que la collectivité devrait financer, ce sont des millions d'euros supplémentaires.
Lire aussi : France 3 Nouvelle Aquitaine du 12 octobre 2020Erosion à la Pointe du Cap-Ferret : ce que signifie l'annulation du projet de réensablement



Sud-Ouest du 12 octobre 2020. Les bassines et le contexte

Beaucoup mieux qu'une bassine, il y a la carrière existante de Brethomé, un énorme puits à ciel ouvert de 340 000 m3, en lien avec la nappe phréatique, et ils veulent la détruire !

Lire les articles du blog du 2 août 2019 et du 25 septembre 2019





Xavier Armange et le tueur fou du puits d'enfer

Il y a un livre fiction et il y a une réalité, un fou furieux (FF) à la tête de la municipalité de Bretignolles qui attaque tous azimuths ceux qui ont éjecté Christophe Chabot de la présidence de la CDC et ceux qui ne veulent pas de son projet de port de plaisance !

Le fou furieux du Puits du Brethomé !!!








BFM TV du 12 octobre 2020Dans le Pas-de-Calais, un camping menacé par l'érosion


France Info du 12 octobre 2020Réchauffement climatique : "La machine s'emballe, c'est certain", alerte un explorateur français de la mission Mosaic en Arctique

12 commentaires:

  1. La basse de ce projet est déjà un mensonge qui enfle ensuite autant que le dossier,pas de médiation, le tribunal lui tranchera la tête.

    RépondreSupprimer
  2. Bonne alerte Jean-Yves !

    J'ai écrit il y a quelques temps, brièvement, quelque chose de semblable sur ce blog :
    Que Mr Blanchet fasse bien attention, à laisser faire, il risque de perdre pied et boire la tasse !
    Car du côté des fous-furieux partisans du port, on s'active et on ne perd pas de temps ! "Le temps c'est de l'argent" et là ils sont nombreux ceux qui en attendent avec la réalisation du port ! Ce devait être juteux cette affaire alors çà fait forcément des déçus !
    Donc Mr Blanchet doit se montrer déterminé et poursuivre dans la voie que l'on pense avoir décelée, sans quoi il va se faire happer, pour ne pas dire étrangler et ne sera plus qu'une potiche entre les mains de Chabot - Fouquet et autres malfaisants !

    RépondreSupprimer
  3. Il n’y a rien à négocier en effet. Le projet est largement au delà des limites financières fixées initialement. Il est grand temps de siffler la fin de la récréation, point final ...

    RépondreSupprimer
  4. Allez Mr Blanchet ! Tranchez !

    Pour ce que je connais assez bien du système, je pense même que le T.A. attend que Mr Blanchet et la com. com. qu'il préside, abandonne le projet pour avoir les coudées plus franches et prononcer des jugements dans le même sens, ce qui permettrait d'en mettre une deuxième "couche" et mettre à terre le projet et ses partisans.
    Mr Blanchet, n'attendez pas les jugements du T.A. pour prendre votre décision d'abandon du projet de port.
    C'est vous le "patron" de la com. com. et pas Fouquet, ni chabot ! ni le T.A. qui, encore une fois, attend certainement votre décision.
    Sans quoi, tout le crédit que vous avez acquis va s'écrouler, y compris le soutien des élus de Saint Hilaire !

    RépondreSupprimer
  5. Effectivement, si l'on s'arrête à la réserve de la dernière enquête d'utilité publique: que le projet ne dépasse pas les 30 M, et que les appels d'offre sur le projet tel qu'il a été soumis à l'enquête sont restés infructueux, cela doit conduire à un arrêt du projet.

    RépondreSupprimer
  6. En effet, il n'y a pas de médiation possible! Accepter une médiation, voudrait dire que le porteur du projet pourrait s'affranchir des appels d'offres infructueux et de toutes les incohérences de ce projet et dérouler jusqu'à plus soif des arguments d'abrutis.
    Monsieur Blanchet doit intervenir et fermer ce projet au plus vite.

    RépondreSupprimer
  7. La logique !

    La logique voudrait que Mr Blanchet déclare, sans autre forme de procès, l'abandon du projet de port, dans la mesure où le maître d'ouvrage n'a obtenu dans son appel d'offres aucune proposition de travaux à moins de 30 millions (et loin s'en faut). Ce qui constituait la réserve de la commission d'enquête.

    Et je rappelle que juridiquement lorsqu'une réserve ne peut pas être levée par le maître d'ouvrage, l'avis de la commission d'enquête est réputé DEFAVORABLE et au delà l'autorisation délivrée par Mr le Préfet "tombe" parce que cette réserve n'a pas été levée.
    A mon avis tant que Mr Blanchet n'aura pas déclaré l'abandon du projet sur cette base, le T.A. ne se prononcera pas sur les recours.

    Quels sont les risques pour le Président de la com. com. de prononcer l'abandon du projet alors que toutes les cartes sont dans son jeu ?
    Aucun !
    Mr Blanchet voudrait-il faire dans le consensus ?
    Il aurait tort car jamais les pro-port ne manifesteront vis à vis de lui de sentiments de sympathie. Il a battu leur idole Chabot, jamais ils ne lui pardonneront parce que ce sont que des démocrates "à la petite semaine" !
    Au contraire ils ne chercheront qu'à le déboulonner ! et plus çà va, plus son hésitation va être prise pour de la faiblesse ! Le danger est là !

    Alors à vous de jouer Mr Blanchet !

    RépondreSupprimer
  8. Il n'y a aucun crédit ni en temps ni en argent à accorder ni aux uns ni aux autres

    un) le port a été autorisé mais n'est pas finançable dans les conditions autorisées

    deux ) la zad n'est pas autorisée même pour sauver la planète

    trois ) les uns et les autres iront rendre compte devant les juridictions concernées pendant les vingt prochaines années parce ce que c'est leur spécialité
    de bavarder dans le vide

    Pour construire "le port de la meule" il suffit de disposer différemment les tonnes de petits cailloux déplacés à grand frais sans résultat le long de la corniche depuis 30 ans , et celà suffira largement à occuper les radoteurs de tout poil et leurs avocats jusqu'à leur retraite de la vie politique.

    Idéalement le nouveau projet de port devra être étudié sur le jaunay au pied de l'église de la chaize giraud

    Car le niveau monte quoiqu'on en dise ...

    lol

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Plaisancier et Plaisantin12 octobre 2020 à 17:06

      Banco, si vous n'en voulez pas à Brétignolles, nous le prenons à la chaize-giraud !
      RE-LOL

      Supprimer
    2. Anonyme de 8h13,

      Que signifie votre "trois)" dans votre commentaire du 12.10 à 8h13 SVP ?

      Si vous considérez dans "les uns et les autres", que les opposants au projet de port en font partie, "qui iront rendre des comptes devant les juridictions.. parce que leur spécialité est de bavarder",

      Dans ces conditions je vous suspecte de ne pas pouvoir expurger vos frustrations, ce qui est regrettable ! à moins que vous soyez un partisan du projet de port ?
      Et je vous invite à avoir un peu plus de considération pour ceux qui se battent à coups de commentaires ou de posts ( a défaut de pouvoir faire mieux ),pour que ce projet de port ne se réalise pas !

      A bon entendeur salut !

      Supprimer
  9. Très intéressant dès lundi on pourra retourner à wissant après les grandes marées
    voir si la médiation a bien fonctionné.

    on voit une fois encore l'intérêt du propriétaire côtier trouver normal qu'on lui paie du sable et des cailloux pour remplacer sa clôture

    il faut planter pour drainer , limiter le piétinement , replanter , protéger du vent pour accumuler le sable,
    ce travail routinier à hauteur d'homme est le seul qui mérite qu'on s'y attarde

    s'acharner à protéger des constructions en dehors des digues fonctionnelles ne sert à rien

    A la normandelière il faudra supprimer les 2 postes de secours et reculer la base de voile et la crêperie
    et repenser l'accès au mouillage pour retrouver un fonctionnement facile et sécurisé

    RépondreSupprimer
  10. Comme disait Laurent Boudelier, un port
    de plaisance c'est un parc d'attractions,Il a perdu des belles occasions de la fermer!faut pas pleurer
    maintenant..

    RépondreSupprimer