mercredi 20 mai 2020

Normandelière et Port Bretignolles : Les associations environnementales demandent de stopper l'appel d'offres

Ouest-France du 20 mai 2020. Port à Brétignolles-sur-Mer. Des associations demandent de stopper l’appel d’offres

Pour trois associations environnementales, la Ligue de protection des oiseaux, France Nature Environnement et Surfrider foundation, il faut stopper l’appel d’offres relancé le 18 mai par la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie pour les travaux du port de plaisance de Brétignolles-sur-Mer.

« On a toujours voulu privilégier le dialogue avec les élus, notamment Christophe Chabot (le président de la communauté de communes, N.D.L.R.), sans participer au dénigrement sur internet, et d’ailleurs on souhaite toujours discuter, mais, là il franchit les étapes trop vite, estime Vincent Pipaud, trésorier de la LPO. Il banalise l’appel d’offres en disant qu’il n’y aura pas de vote avant octobre, mais un appel d’offres c’est très précis, il sait ce qu’il veut. En plus, des lots ont été retirés pour rentrer dans le budget de 30 millions d’euros imposé par le préfet. Pourtant, certains travaux retirés devront être menés. »

« Le port sera un boulet au pied »
Le militant écologiste ne comprend pas cette précipitation. « Lors des réunions de médiation avec le député Stéphane Buchou, nous, associations, et la collectivité, on s’est pourtant mis d’accord à l’oral pour réétudier certains points faibles du projet, selon nous. Et il accélère la machine sans plus de garanties. »

Vincent Pipaud, également candidat aux municipales à Saint-Hilaire-de-Riez sur la liste de Kathia Viel, rappelle aussi que les élections ne sont pas terminées. Il reste un deuxième tour à Saint-Hilaire de Riez et Commequiers, et « un certain nombre de voix se sont exprimés en opposition à ce projet ». « À l’heure de la crise sanitaire, nous, écologistes, appelons à l’établissement d’un projet de territoire qui permette la relance économique tout en accompagnant la transition écologique. L’argent public va être réduit, il faut privilégier des projets permettant un équilibre économique, social et écologique. Le port sera un boulet au pied. Il faut stopper cet appel d’offres et j’en appelle aux élus du territoire, il est temps de réagir. »

Christophe Chabot est dans une logique de voyou.
Il a profité du confinement sanitaire pour envoyer ses miliciens brûler la ZAD de la Dune
Il profite du sommeil du Conseil Communautaire, porteur du projet de port de Bretignolles, pour relancer un appel à candidature pour des travaux portuaires hors cadre réglementaire
Le coronavirus n'a rien changé, Christophe Chabot continue comme avant
Le 11 avril 2020, dans le journal Ouest-France, Christophe Chabot précisait : "dans ce contexte de crise sanitaire, la reprise des travaux du port n’est plus à l’ordre du jour". Un homme de paroles !

L'indignation des associations environnementales (voir leurs avis complets dans Plus d'Infos). Christophe Chabot a franchi la ligne jaune

A Noter


Installation du conseil municipal de Bretignolles-sur-Mer le 25 mai 2020

Un maire voyou passe la main laissant :
- un littoral en lambeaux
- un projet de port de plaisance à l'agonie dont l'abandon est programmé.
- une dette portuaire (coût des dépenses de la commune liées à des opérations portuaires) de près de 10 000 000 d'euros sur la période 2003 - 2020
- un endettement de la commune de Bretignolles qui serait aggravé par le remboursement des études portuaires réalisées par la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
- un PLU illégal vis à vis de la Loi Littoral comme le montrera le jugement du Tribunal Administratif
- une commune plus que divisée, des familles déchirées, ...

Bon courage à son successeur.
On notera que Frédéric Fouquet n'a aucun projet alternatif pour le littoral du Marais-Girard et de la Normandelière.
Le programme de l'équipe Réussir Bretignolles a été établi avant la crise sanitaire, aujourd'hui il est obsolète, en particulier pour le littoral Bretignollais.

A Regarder

Ceci est notre message des Vigies-Pirates du 21 mai 2020
Le désespoir ou son contraire. Et si on allait à rebours de ce qui nous arrive ? Prendre la barbarie à rebrousse poil, trouver l'antonyme de l'irresponsabilité, chercher, à un projet écocide inutile et imposé un chatoyant opposé ?


Voir la suite dans Plus d'Infos

La Paracou - convalescence d'une dune - Les dunes sont un écosystème riche

Bretignolles-sur-Mer. Il y a trente ans était retrouvé un crâne d'éléphant

Gestion du trait de côte : un think tank veut refonder l’entente Etat-collectivités

"On risque de repartir de plus belle" : le monde d'après sera-t-il plus écolo ?

Avis complet de France Nature Environnement Vendée

Avis complet de Surfrider Vendée



Le blog de l'APNO du 21 mai 2020. La Paracou - convalescence d'une dune - Les dunes sont un écosystème riche
Les dunes ont été longtemps considérées comme un milieu hostile et sans intérêt. Elles sont maintenant soumises à une pression humaine (le tourisme particulièrement) qui les dégrade.


Ouest-France du 21 mai 2020 - Bretignolles-sur-Mer. Il y a trente ans était retrouvé un crâne d'éléphant

La côte Bretignollaise n'a pas livré tous ses secrets !

voir le rapport de 2014 ci-dessous









Voir le Rapport de Prospection-Inventaire 2014 Littoral de la Vendée (page 40)
Le site du Marais à Brétignolles est connu depuis les prospections de Roger Joussaume à la fin des années 60. Les tempêtes hivernales des années 90 ont permis de reconnaître dans le secteur au contact avec la Normandelière plusieurs niveaux géologiques du Quaternaire récent qui ont livré des traces d’occupations humaines préhistoriques et la présence une autre fois affirmée à Brétignolles de traces d’éléphant antique (Palaeoloxodon antiquus). Les industries les plus anciennes ne semblent pas être en rapport avec la présence de cet éléphant mais témoignent d’une occupation qui lui est postérieure. En février puis en octobre 2014 d’autres témoins apparaissaient...


Banque des Territoires du 20 mai 2020. Gestion du trait de côte : un think tank veut refonder l’entente Etat-collectivités
Retrouver un positionnement opérationnel clair de l’Etat sur la planification littorale. C’est l’une des propositions qui ressort le plus nettement des travaux sur l’adaptation au changement climatique, dévoilés ce 18 mai par le think tank La Fabrique Écologique.


Terrafemina du 19 mai 2020"On risque de repartir de plus belle" : le monde d'après sera-t-il plus écolo ?
Malgré le mot d'ordre du confinement ("Restez chez vous"), les mobilisations ne se sont pas stoppées net pour autant. Et notamment du côté de la lutte environnementale. Face à la crise climatique, l'engagement se poursuit et se renouvelle à l'heure du "monde d'après".
Mais l'espace et le temps sont encore des denrées rares. La preuve ? De récents événements en témoignent, comme l'évacuation par la gendarmerie de la ZAD de Brétignolles-sur-Mer. Le confinement n'a pas été de tout repos pour la militance écologiste. "C'est comme si l'on prévoyait un 'monde d'après' différent mais avec les mêmes pratiques... et en pire !", déplore Marie Toussaint. Raison de plus pour se mobiliser


Avis complet de France Nature Environnement Vendée du 21 mai 2020

BRÉTIGNOLLES-SUR-MER. La relance d’un appel d’offre pour les travaux du projet de port de plaisance de Brétignolles-sur-Mer exprime une nouvelle fois la volonté du président de la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles de passer en force, en cette période d’incertitudes sur le calendrier électoral et d’attente de la mise en place du nouveau conseil communautaire.

Alors que le précédent appel d’offre était resté « sans suite » du fait de résultats excédant largement le budget prévu, le président de la communauté de communes décide donc, seul, de remettre le couvert, espérant ainsi que le futur conseil communautaire se sentira engagé et que ses membres ne discuteront pas, dans le contexte aujourd’hui profondément bouleversé par la crise du Covid-19, de l’opportunité de poursuivre dans cette voie catastrophique.

Qui plus est, le président de la communauté de communes tente une manœuvre dont personne ne doit être dupe, en « suggérant » directement aux entreprises qui seraient candidates une vingtaine de « variantes » de nature à diminuer les coûts.

Non seulement ces variantes touchent à la conception du projet tel qu’il a été présenté à l’enquête publique, mais certaines d’entre elles supposent que les entreprises candidates se substituent aux bureaux d’études ayant monté le dossier pour produire à leur place de nouvelles « modélisations », le tout dans le délai de l’appel d’offre, soit un mois à peine… Qui peut accorder la moindre crédibilité à une telle démarche ?

Absence de débat, manipulation du dossier… Oui, il est plus que jamais nécessaire de mettre fin à cette fuite en avant et de se donner les moyens de refonder pour ce territoire les bases d’un développement qui réponde au mieux au triple impératif de l’équilibre économique, social et écologique.


Avis complet de Surfrider Vendée du 21 mai 2020

Le 11 Avril dernier dans les colonnes de Ouest-France, Christophe Chabot, président de la Communauté de Communes du Pays de Saint Gilles Croix de Vie assurait : "dans ce contexte de crise sanitaire, la reprise des travaux du port n’est PLUS A L'ORDRE DU JOUR".

A peine plus d'un mois plus tard et alors que la crise, sanitaire et économique, est plus que jamais d'actualité, le porteur du projet a estimé opportun de relancer un appel d'offre pour la création du Port de plaisance Brétignolles-sur-Mer.

Alors que les recours juridiques ne sont pas purgés et que la légalité du projet sur le fond n'est donc pas avérée, alors qu'on ne sait pas si le projet sera toujours soutenu par le prochain conseil communautaire qui sera définitivement établi après le second tour des municipales, alors que la pérennité d'un bon nombre d'entreprises, d'emplois et d'associations est plus que jamais menacée par la crise économique à venir...la communauté de communes, par l'intermédiaire de son actuel président semble agir comme si de rien n'était, comme si cette crise n'allait rien bouleverser, comme si la priorité était encore à la création d'un port de plaisance...

Pire, en modifiant l'appel d'offre (le premier appel d'offre n'ayant pas été attribué faute d'avoir pu faire aboutir les négociations) et en supprimant, entre autres, le lot relatifs aux aménagements paysagers, le porteur du projet espère, par cette grossière manœuvre, faire baisser le coût des travaux portuaires et ainsi attribuer plus facilement le marché.

Encore une fois peine perdue ! Les aménagements paysagers étant bel et bien intégrés aux travaux portuaires lors de l'enquête publique, ils doivent impérativement être intégrés au budget total du projet, au risque de rendre caduque l'avis favorable de la commission d'enquête et toutes les autorisations en découlant !

La déclaration d’utilité publique du projet de création d’un port de plaisance signée de la main du préfet est pourtant claire : "Le maître d’ouvrage s’est engagé sur le respect du montant GLOBAL des travaux estimé à 30 millions d’Euros HT".
Manœuvre désespérée ou grossière erreur d'appréciation ? Toujours est-il que nous avons bien entendu alerté le ministère de l'écologie qui jugera de cette tentative de contournement.

Tout cela mis bout-à-bout...courageuse (ou inconsciente?) sera l'entreprise qui répondra à cet appel d'offre alors que le projet est, entre les jugements à venir, la crise économique, la forte opposition locale, l'incertitude sur la nouvelle majorité au conseil communautaire, le contexte environnemental..., plus que jamais menacé et incertain !!!

16 commentaires:

  1. Chabot bon à tout, chabot bon à rien.

    RépondreSupprimer
  2. C'est sa dernière cartouche il doit se contenter de 30 millions d'euros la population de la CDC majoritairement ne veut pas subir le coût supplémentaire de son projet puisqu'elle n'en veut pas ! il devient maintenant marchant de tapis son projet devient alors du Chabottage !

    RépondreSupprimer
  3. Un homme en colère21 mai 2020 à 08:56

    Un éléphant ça trompe énormément. Expression qui va bien chez nous.

    RépondreSupprimer
  4. Je suis vraiment très en colère depuis que j'ai vu ce projet de port low cost. Chabot se moque vraiment des commissaires-enquêteurs et du préfet (qui va laisser faire comme d'habitude).

    Je suis pourtant certain que le projet de port même low cost n'arrivera pas à son terme et que comme à Beynac une remise en état du site sera ordonnée un jour. Mais que de gâchis entre temps, et certains dégâts ne pourront pas être réparés.

    RépondreSupprimer
  5. chabot = ESCROC ...
    - MR le Préfet, veuillez arrêter cette mascarade et, une bonne fois, faire les contrôles de légalité qui s'imposent ! Nul ne doute que vous fassiez respecter les Lois de la République ! Cela serait embêtant si ce beau monde finissait " au TROU " ....

    RépondreSupprimer
  6. Mr le Préfet continuera vous avez perdu d avance nous l aurons NOTRE PORT vous faites paraitre que des sornettes vous puisez dans les archives

    RépondreSupprimer
  7. Monsieur, votre site est une arme de destruction massive envers ce projet de port.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. À la Gachère on met un barrage pour protéger des inondations les habitants en cas de tempête et de monté des eaux , à la normandelière on veut ouvrir une brèche pour inonder les habitants en cas de monté des eaux la voilà la destruction massive !

      Supprimer
  8. Mieux vaut detruire un projet qu un patrimoine
    Vos vives reactions prouvent que les arguments exposes ici font mouche
    Si ce sont des sornettes ppuisees dans les archives peut etre toujours est il que les propos et affirmations de mr le maitre d ouvrage doivent malheureusement faire la preuve de leur exactitude
    Un peu plus d informations fiables de sa part serait a mon sens profitable

    RépondreSupprimer
  9. Anonyme de 17 h 25, vous pensez que ce sont des sornettes de faire attention à la nature mais le jour où la mer décidera de prendre la normandeliere elle ira beaucoup plus loin que le port. Alors la , vous serez peut être affolé de voir la vie ( la mort ) qui en decoulera ! Il n'y a pas que l'argent dans la vie mais il n'y a qu'une vie pour la terre . Vous devriez y réfléchir avant de dire de telle absurdités

    RépondreSupprimer
  10. Au médiocre individu de 17h42 !

    Monsieur, réfléchissez aux termes complètement inappropriés que vous employez et allez voir sur le blog des sbires de Chabot, vous n'avez rien à faire ici !

    Nous espérons bien en effet, que ce blog va et aura aidé à faire sombrer un projet contraire à la moindre disposition de protection des mesures environnementales.
    Et je vous le dis ce soir, fermement, ce port ne sera jamais réalisé et maintenant rentrez à votre niche !

    RépondreSupprimer
  11. Ce projet de port-croupion, de port low cost, fait n'imPORTecomment, a été bricolé en sous-main avec les entreprises qui étaient censées remporter le nouvel appel d'offres. Des entreprises qui ont forcément collaboré à élaborer ce funeste cahier des charges. A mon avis, tout cela était en préparation avant la catastrophe du Covid-19. Mais maintenant, la donne a changé. Les nouvelles normes sanitaires font monter les budgets. Et les entreprises luttant pour leur survie auront désormais d'autres chats à fouetter. Bon courage, les pro-port ! C'est pas gagné !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis entièrement d'accord avec la première partie de votre analyse mais malheureusement je ne crois pas que cela arrête les entreprises qui auront besoin le travail pour survivre et chabot le sait.

      Supprimer
  12. La mer qui entrerait à Brétignolles par le port, le recul du trait de côte et les plages qui disparaîtraient, c'est des sornettes, voyons, tout est prévu grâce à BRL pour faire face à une tempête !
    Un virus venu de Chine qui paralyserait l'économie, c'est des sornettes aussi, voyons, tout est prévu grâce à la médecine pour faire face à une pandémie !

    RépondreSupprimer
  13. Si il trouve une entreprise de TP pour faire son port elle à intérêt d'avoir un bon avocat avec un projet low cost comme celui-là!

    RépondreSupprimer